est né à Rodez dans l'Aveyron, le 24 décembre 1929. Tout jeune, il est fasciné par les espaces nus et larges, il aime particulier les Causses et leurs grands espaces désertiques balayés par le vent. Enfant, il part avec sa classe visiter l'abbatiale de Conques, souvenir qui lui sera cher et le poussera à accepter bien des années plus tard, la commande des vitraux de cette église (merci l'école).
Il a visité les grottes de Font-de-Gaume et Lascaux en Dordogne, en 1940, et comme les autres visites d'art pariétal qu'il a faites (Pech-Merle, Altamira...) cela l'a profondément marqué.
L'exposition qui se tient à Beaubourg jusqu'au 6 mars présente une rétrospective de son oeuvre peinte, cheminement intéressant où l'on voit ce qui évolue lentement chez lui, et les constantes de ce qu'il a toujours recherché. Une vidéo de près d'une heure le laisse décrire son itinéraire et ce qui motive son travail. Où il apparait comme un homme simple et qui ne cherche pas à impressionner. Ses mots sont compréhensibles par tous, et il n'y a pas chez lui de recherche de justification à travers des concepts fumeux. On ne le voit pas travailler, car il explique qu'il ne peut pas en présence de témoins, caméra ou public. Il a besoin de se retrouver seul et de se couper du monde, au point que dans l'atelier de sa maison de Sète, un mur l'empêche de profiter de la vue sur la Méditerranée...
Le problème avec Soulages, c'est qu'il ne donne pas de titre à ses tableaux. Il ne mentionne que la date. Celui-ci a été fait le 30 avril 1972.
Il a bien fait de prendre les pinceaux le 21 juillet 1958, sa toile, estimée entre 800 000 et 1,1 million d’euros, a été adjugée à 1 500 000 euros, record pour un artiste français vivant.
5 avril 1997
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