mercredi 31 octobre 2012

Ne pas négliger

les oeuvres enregistrées sur CD.
Cela permet quand on fait des trajets longs, d'aborder des trucs qui nous auraient découragées par leur côté trapu (j'ai un souvenir coloré de Salammbô de Flaubert, lors d'une descente en Italie), ou de réentendre des livres qu'on a bien appréciés. 

Je suis repassé par :




















Nouvelles parmi lesquelles j'aime spécialement "Permission", le retour d'un militaire qui a toujours vécu dans l'ombre d'un grand frère qui réussit tout, alors que lui...
Il rentre, c'est son anniversaire. Il est seul. Il dit "j'aimerais que quelqu'un m'attende quelque part". Justement, sa famille et ses amis lui ont fait une surprise. A cette fête inattendue, il revoit son frère accompagné d'une fille dont il tombe immédiatement amoureux. Il demande à son frère : "C'est mon cadeau ?"
Il boit trop, il a une insomnie, et se lève. Il entend du bruit. C'est la fille qui le rejoint, maladroitement couverte de papier cadeau déchiré.
Elle lui dit : " Tu voulais un cadeau ?"
Il lui répond : " T'emballe pas !..."

C'est lu par l'auteur, ce qui n'est pas négligeable, cela donne une idée de comment qu'elle l'entendait...


Trois jours plus tard, sur le chemin du retour, je me laisse bercer par ça :




















L'histoire d'une possession supposée. Où comment rendre coupable de tous les malheurs du monde, un vieux qui agonise...

Deux excellents moments.

lundi 29 octobre 2012

Devinette pas facile : quels sont les 5 liquides corporels qui transmettent le sida ?

Réponse .

 

OK, mais quoi ?

des conclusions hâtives ?
le diable par la queue ?
à boulets rouges ?
la chevillette afin que chusse la bobinette ?
la voisine ?
à quatre épingles ?
les choses au clerc ?
la couverture à soi ?
les rois ?
la reine ?
les vers du nez ?
des plans sur la comète ?
sa révérence ?
ou son chapeau ?

Peu importe, du moment que c'est fort !
























Rue Neuve, Lyon, 4 ème étage.

L'Atelier Yeah

C'est le nom du groupe (?) qui rebaptise les rues de la Croix-Rousse. J'aime.



















































































































Bon, ben les gars, pour la fin du monde,

vous emballez pas, faudra attendre encore 40 ans. Si Barjavel a vu juste. C'était en 1943, et l'univers qu'il décrit a quelques rapport avec ce que nous vivons. Les hommes se déplacent très rapidement, à 300 ou 400 km/h, et dans ces véhicules les voyageurs peuvent demander à lire sur un écran qui s'allume devant leur fauteuil. Par contre, il y a là un archaïsme curieux, ils doivent joindre un centre européen où travaillent des spécialistes de toutes les langues du monde, qui trouvent et leur envoient les pages qu'ils ont demandées. Un genre d'internet avant la lettre, mais à pédales.
C'est le récit d'une demi apocalypse, les survivants à la catastrophe trouvant, semble t-il (il me reste quelques pages à lire) un Eden salvateur inespéré. En 2052, donc.
Et ça se lit comme du p'tit lait.
























Pour les jalons historico-littéraires, c'est considéré comme le premier vrai roman de SF français.

dimanche 28 octobre 2012

Une découverte, au musée des Beaux-Arts de Lyon

Au chevet de la chapelle de l'ancienne abbaye des Dames de Saint-Pierre, transformée depuis le Ier Empire en musée. La réplique en plâtre d'un haut-relief de Albert Bartholomé, installé à l'entrée du cimetière du père Lachaise.















 Touchant parce qu'humain, et exempt de toute allusion religieuse.



















La femme au centre en haut, touche l'épaule de son mari en signe d'adieu.






















 
En bas, un enfant est couché en travers de ses parents morts...



















"Ce haut-relief est l'œuvre d'Albert Bartholomé (Thiverval, 1848 - Paris, 1928). Sur la partie supérieure, il évoque le passage de la vie à la mort. Autour du couple, symbole de l'humanité, qui franchit la porte de la nuit éternelle, deux groupes de sept figures expriment "la protestation de l'être contre la destruction finale". En bas, deux gisants en travers desquels est jeté un enfant figurent la mort. Sur eux, une jeune femme incarnant "l'Esprit de vie et de lumière" étend les bras en un geste de bénédiction et de résurrection, comme pour illustrer l'inscription lithique qui donne son sens au monument : "sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre une lumière resplendit." Monument aux Morts, 1895-1899, Plâtre modèle pour le cimetière du Père Lachaise. H. 315 ; L. 615 ; P. 141 cm env. Dépôt de l'Etat, 1997."

Laetitia Devillars, l'Internaute magazine


Cette sculpture a été en son temps, l'oeuvre la plus connue et la plus admirée des français. Le jour de son inauguration, en novembre 1899, 98000 personnes se sont déplacées...

Lyon. Quitté ce matin le cinquième étage d'un immeuble,

rue Neuve, par un escalier ancien,
























traversé la place des Terreaux (de l'hôtel de ville),
























observé la fontaine Bartholdi, qui avait été créée pour Bordeaux mais finalement trop chère pour la cité girondine et acquise par Lyon en 1892. Les chevaux représentent symboliquement les 4 plus grands fleuves français tirant la France. Détail technique sympa, les chevaux ont des brumisateurs dans les naseaux et donnent l'impression de souffler et suer comme des bêtes.





































Puis gravi des tas de marches pour accéder au sommet de la Croix-Rousse.
























Observé des signes dans le paysage.



















































rencontré une poupée abandonnée.































samedi 27 octobre 2012

Il y a un concours de photographie au microscope

Les 10 vainqueurs 2012 dans l'ordre





























































































































































http://www.nikonsmallworld.com/galleries/photo/2012-photomicrography-competition

Une remarque qui n'a qu'un lointain rapport : qui est le philosophe qui a eu l'intuition (carrément géniale à l'époque) du parallèle qu'on peut faire entre l'infiniment petit et l'infiniment grand / les électrons tournant autour d'un atome comme les satellites tournent autour d'un corps céleste... J'hésite entre Descartes et Pascal, mais si ça se trouve, c'est encore un troisième... ?
Questions plus dures : pourquoi cette évidente similarité existe t-elle ? Existe t-elle à des niveaux qui nous échappent encore ? A l'infini ? Si c'est à l'infini, est-ce que que ça veut encore dire quelque chose pour notre esprit humain ? Où j'ai encore foutu mes clés ?

Je me souviens (10)

au moment de partir traîner mon vélo sur les chemins, et alors qu'on annonce le retour des frimas, d'une virée solitaire cyclo en Irlande en avril 1989. J'avais essentiellement fréquenté les auberges de jeunesse, mais une fois, à Galway, j'avais planté ma minuscule tente sur un terrain vague, près de la voie ferrée. Il avait fait frais cette nuit-là. Au matin, il y avait de fines plaques de neige tout alentour. 















Slea Head, Péninsule de Dingle, 1989

jeudi 25 octobre 2012

Séance rose

Forger le sabre d’airain
Montrer le cap
Sans les mains
Plonger dans le métro
Sous tes reins
Faire vibrer tes anches fines
Par des placements attractifs
Stimuler ma croissance
C'est en ce rose
Poème si tant nul
Où les faits s'exposent
Qu'il en est ridicule

Puisqu'on est plongé dans les photos des jours d'avant...

qui qui reconnaît ce beau p'tit gars-là ?
















Du temps, qu'j'avais une motocyclette de frimeur (une Kawa Vulcan 750), pour épater les nanas. Aujourd'hui c'est plus pareil, j'ai plus qu'une BM 650, pour frimer les gonzesses.

Réponse plus tard, dans ce même billet.

Réponse donc : C'est bien J. P. du Lion, avant qu'un excès de croissance ne le changeât en athlète féru de biologie. Tout petit déjà, il était mignon, et raisonnable au-delà du possible. 
Bises à toute la famille


Hier soir, on a regardé le plus violent

des films des frères Coen (c'est eux qui le disent).
J'adore l'humour très noir, les personnages ont une épaisseur, une qualité, qui leur permet d'apparaître un peu extérieurs à l'action, comme s'ils s'en foutaient quelque part. Les dialogues sont souvent décalés, inattendus. C'est vraiment ça qui est plus consistant chez les brozeurs Coen. Si ça faisait pas peur, ce serait presque drôle.
























Javier Bardem, il fait peur avec ses yeux.




Inde, 1990