lundi 29 octobre 2012

Bon, ben les gars, pour la fin du monde,

vous emballez pas, faudra attendre encore 40 ans. Si Barjavel a vu juste. C'était en 1943, et l'univers qu'il décrit a quelques rapport avec ce que nous vivons. Les hommes se déplacent très rapidement, à 300 ou 400 km/h, et dans ces véhicules les voyageurs peuvent demander à lire sur un écran qui s'allume devant leur fauteuil. Par contre, il y a là un archaïsme curieux, ils doivent joindre un centre européen où travaillent des spécialistes de toutes les langues du monde, qui trouvent et leur envoient les pages qu'ils ont demandées. Un genre d'internet avant la lettre, mais à pédales.
C'est le récit d'une demi apocalypse, les survivants à la catastrophe trouvant, semble t-il (il me reste quelques pages à lire) un Eden salvateur inespéré. En 2052, donc.
Et ça se lit comme du p'tit lait.
























Pour les jalons historico-littéraires, c'est considéré comme le premier vrai roman de SF français.

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