lundi 29 février 2016

La grâce, de Matthias Glasner

Un très bel excellent film qui se déroule dans les neiges norvégiennes, au milieu desquelles un jeune couple allemand essaie de s'implanter. C'est dans une petite ville, au bord de la mer, et l'on suit les tourments de ce couple avec un enfant ado, à travers leurs problèmes respectifs d'acclimatation. Jusqu'à ce qu'un soir, la femme percute sur la route enneigée quelque chose, elle ne sait pas quoi, elle espère que c'est un chien, mais non, le journal annonce la mort mystérieuse d'une jeune fille. Au départ, le couple va essayer de gérer le secret, mais petit à petit, le poids en est trop lourd.
Un très beau film sur le vivre-ensemble-intelligemment qui nous fait cruellement défaut ces temps-ci...





Un film sorti en novembre 2013.

dimanche 28 février 2016

Père et fille, de Mickael Dudok de Wit

Un petit bijou d'animation...



Father and Daughter - Michael Dudok De Wit par aScorpii

Si l'écran n'apparait pas, cliquez sur le lien ci-dessus... 

samedi 27 février 2016

Les réussites de Philippe Claudel

Récemment, les critiques aux dents acérées du "Masque et la plume" ont encensé le dernier livre de Claudel "L'arbre du pays Toraja", l'un d'eux déclarant que c'était sa première oeuvre majeure.

Mais pendant un voyage récent, j'ai passé assez de temps en automobile pour écouter "Le rapport de Brodeck", roman remarquable à mon goût, qui dépasse de loin la portée de tas d'autres publications contemporaines. Il y a dans le destin de ce Brodeck, jeune juif éduqué faisant face à la barbarie ordinaire des gens de son village, des lignes de force qui parlent de l'humanité, tout simplement, de la liberté et de la responsabilité individuelles.

Le texte commence et finit par :

"Je m'appelle Brodeck et je n'y suis pour rien. Je tiens à le dire. Il faut que tout le monde le sache."

Mais Brodeck n'est pas qu'un témoin emporté par le fleuve de l'histoire...

Excellente lecture de Sylvain Machac. 10h24 d'écoute.

























On tentera de trouver l'adaptation en BD de Larcenet, dont les critiques sont excellentes également :


























A part Philippe Bondy,

mon boucher préféré de la rue Wilson -que Dieu reçoive ses tranches de saucisson en pleine tronche !- , y'en a que ça défrise que j'aie décarné mon alimentation ?



















Voilà qui pousse à varier les plaisirs culinaires. Ici des beignets courgettes au tzatziki.



samedi 20 février 2016

Sur l'île d'Oléron

Vers la pointe nord de Chassiron.


































Un coin où résident en grandes colonies les bernaches cravants (des oies qui se nourrissent de ce qu'elles trouvent sur l'estran).


















Une côte rocheuse superbe, soumise à une forte érosion...












































































































Photo : Manue B.































































Pas mal de bâti ancien dans ces hameaux sympas, et de nombreux puits, souvent en pleine rue. Ici, à St Georges.









































Le moulin de la Bray, à Brée-Les-Bains.

dimanche 14 février 2016

Un hâvre de raison en Dordogne



En Dordogne, Irène et Fabrice vivent d’une façon que l’aliénation actuelle nous pousserait à qualifier de « radicale » et qui pourtant parait simplement naturelle, logique… En autonomie énergétique et alimentaire quasi complète, ils ont créé autour de leur ferme un équilibre beau et précieux.


















Quand on arrive à la ferme de Sourrou, à la sortie de la commune de Bourrou en Dordogne, on découvre un lieu hors-du-commun, à l’image de ceux qui l’habitent et l’ont construit eux-mêmes.
Irène et Fabrice y vivent depuis presque quinze ans ; la construction de leur maison – qu’ils ont bâtie eux-mêmes - a commencé en 1997 et s’est achevée en 1999, en tout cas en ce qui concerne les parties principales ; Irène et Fabrice ne comptent effectivement pas s’arrêter en si bon chemin et continuent à l’agrandir au fur et à mesure, et ce toujours en totale autonomie.
Ce lieu est hors-du-commun pour un certain nombre de raisons, et ne sachant pas par laquelle commencer (il y en a tellement…), commençons, ou continuons, avec la maison ; en effet cette dernière n’est pas seulement étonnante parce qu’entièrement bâtie par Irène et Fabrice, mais aussi parce qu’elle n’est pas reliée au réseau électrique d’EDF, mais est alimentée en énergie par deux éoliennes dans le jardin, et des panneaux solaires sur le toit.

La suite là :
 
http://www.reporterre.net/Irene-et-Fabrice-autonomes-dans-un

De l'usage du casque à vélo...

Dans le petit groupe de Vélorution24, qui utilise  sa bicyclette au quotidien, personne n'est fan du casque de cycliste. Cela nous a à l'occasion, été reproché.
Or, voilà t-y pas qu'une étude canadienne, évoquée par un article récent de Rue89, prétend tout de go que le port du casque n'est d'aucune efficacité, en comptabilisant les blessures graves, après avoir comparé les bilans des dommages dans des villes où le casque est obligatoire avec celles où il ne l'est pas.

http://rue89.nouvelobs.com/2016/02/12/contre-les-morts-a-velo-oubliez-les-casques-pensez-femmes-263167

A en croire cet article, les trois facteurs qui favorisent vraiment un usage sécurisé de la bicyclette, sont :

- des aménagements sécurisés type piste cyclable
- la proportion des déplacements effectués à vélo (plus elle est importante -plus il y a de cyclistes-, moins la bicyclette est dangereuse)
- La proportion de femmes parmi les cyclistes (plus elle augmente, moins le cycliste est en danger, du fait du comportement plus prudent des femmes au guidon)


Ceci devrait bien arranger les législateurs soucieux de promouvoir les modes de déplacement doux, car on sait que l'obligation règlementaire de l'usage du casque dissuade une grosse majorité des cyclistes potentiels de prendre leur vélo...


Ceci dit, c'est sans doute une bonne idée d'en faire porter aux enfants, non ?













Une piste cyclable à St Hilaire de Riez, en Vendée.


Saint Valentin























"le baiser" de Brancusi (1876-1957)


lundi 8 février 2016

You gave me the answer - Paul Mac Cartney







You gave me the answer
To love eternally
I love you and you
You seem to like me

Wherever we wander
The local folk agree
I love you and you
You seem to like me

Heading back to old familiar places
Places where the cobwebs blow away
I can forget the airs and graces

You'll never be crowned by the aristocracy
To their delight, you'd merely invite
Them in for a cup of tea

dimanche 7 février 2016

The tribe, le film choc de Miroslav Slaboshpitsky

deux heures et quart de langage des signes qu'il faut essayer de décrypter. L'histoire se passe dans un centre pour sourds et muets en Ukraine. Un jeune garçon y arrive, naïf, un jour de cérémonie officielle, où les dirigeants se congratulent. On s'offre des fleurs, on défile en costume, c'est la face visible de l'établissement. La face cachée, le nouvel arrivant va rapidement la découvrir, en cherchant une chambre où on l'accepte. Le centre est en fait dirigé en sous-main par une bande de grands ados, des résidents sourds et muets eux aussi, qui font régner une terrible loi d'airain et soumettent cette petite société à leurs intérêts... Le nouveau subira d'abord, puis intègrera le système, jusqu'au jour où il tombera amoureux d'une des filles de la bande (qui se vend sur les parkings à routiers pour économiser et obtenir un passeport pour l'Italie). Cet événement changera sa destinée et celle de cette mafia en langue des signes...

Il y a une force incroyable dans ce film, avec ses plans fixes, dans lesquels les acteurs passent et s'agitent, (cela m'a rappelé l'incroyable Satan Tango, de Bela Tarr), le tout sans une parole. La violence en ressort plus implacable. Un film hors norme, très impressionnant, sorti en octobre 2014.



lundi 1 février 2016

Demain, A2, 20h50, Cash Investigation,

sur les abus des produits chimiques en France.

Avec le courage d'Elise Lucet en première ligne...