vendredi 30 novembre 2012

Autant (Made in Périgord)

certaines productions de l'hyper média planétaire sont facilement atroces, autant certaines parodies qu'elles inspirent sont pleines d'esprit, d'humour et de paille dans les cheveux...

Un "Gangnam" bien de chez nous...






Merci au quotidien Sud-Ouest ! Le lien vers l'article...





mercredi 28 novembre 2012

Plus rapide, moins cher, plus efficace ?

que le speeddating.


Reviens-moi

de Joe Wright, d'après le roman "Expiation" de Ian Mac Ewan. 2008.

Revu, car je ne me souvenais pas de ce titre. J'ai besoin de voir deux fois pour mémoriser.

C'est vraiment un  très beau film, l'histoire d'un désespoir d'amour à pleurer longtemps. Les deux principaux acteurs, James Mac Avoy et Keira Knigntley sont magnifiques, et la jeune soeur qui provoque le malheur du couple est délicieuse de duplicité hargneuse.
Tout est soigné dans l'évocation du début XXème, jusqu'à cet épisode de la guerre 39-45 superbement reconstitué : l'évacuation de l'armée britannique en déroute, de la plage de Dunkerque.


mardi 27 novembre 2012

Je me souviens (11)

des chaussons de Mme R., notre voisine, abandonnés sur le chemin de halage bordant la Mayenne à Changé. Quels tourments avait-elle vécu pour se décider à cette dernière promenade dans la brume du petit matin ? Sa famille était comme la nôtre originaire de la campagne mayennaise, et elle avait une façon de parler qui nous amusait, nous enfants, elle prononçait "an" les "ent" du pluriel. "Ils se sauvent", ça devenait "i's'débinant". Longtemps avant, c'était elle qui nous portait un goûter lors de nos après-midi de jeu au ruisseau, à un endroit qu'on appelait "le petit chemin vert", où l'on restait des heures avec son plus jeune fils, P.  Elle faisait une délicieuse omelette avec beaucoup de ciboulette, que j'ai pu goûter quelques rares fois où j'ai mangé chez eux.

















La Mayenne à Montflours (53)

Crédit photo là.

lundi 26 novembre 2012

La complicité par les pieds (20)

















Photo : Andrew Sanderson

Lisbonne, été 1989













































































Sur le blog d'Anne-Sophie NOVEL,

un compte-rendu d'expérience de vie de famille, en Californie, avec un objectif de 0 déchet, qu'ils semblent tenir depuis trois ans.
Cela ne laisse semble t-il personne indifférent, les commentaires sont nombreux et contrastés...

http://alternatives.blog.lemonde.fr/2012/11/25/zero-waste-home-les-johnson-un-couple-deux-enfants-et-zero-dechet-depuis-trois-ans/#xtor=RSS-3208


dimanche 25 novembre 2012

Raffichage redondant


Waiting for Clément



























































































































Saint-Michel-Mont-Mercure, Vendée, 4 novembre 2012

Vivre dans un oeuf,

est-ce courir le risque de devenir crétin, ou celui de vivre le plaisir unique de se sentir au chaud comme dans la matrice prénatale ?























































Pour visiter d'autres maisons résolument.

http://www.dmva-architecten.be/v2/index.php#houses






Hier, j'ai battu mon record

de visite de magasins de fringues en une journée.

Mon meilleur souvenir de la rue Ste Catherine (à Bordeaux):




Abusivement, prétentieusement, présomptueusement, outrecuidamment, orgueilleusement,

je pensais connaître l'essentiel de l'oeuvre chantée et enchantée de Barbara. Que de déni eus-je à ceci oyant :


Cyanure, de Camilla Läckberg

Chouette petit polar, huis clos empoisonné, panier de crabes au milieu duquel se retrouve plongé Martin, policier invité car petit copain tout neuf d'une fille de la famille. Le groupe se retrouve coincé par le gel et la tempête, sur une île où la famille possède un grand bâtiment qui sert habituellement de gîte pour touristes en quête de sauvagerie. Or voilà t-y pas que le patriarche, qui possède tout et son contraire (il est richissime), juste après avoir réglé ses comptes avec tous les membres de la famille à qui il reproche de ne penser qu'à son argent, que, constate t-il personne n'a su mettre à profit, voilà t-y pas disais-je, que ce vieux perclus de couronnes et de rhumatismes vient à claquer en public et à la surprise générale, il venait juste d'avaler un verre d'eau acidulée. 




















Camilla Läckberg

Photo non créditée sur le site d'origine

jeudi 22 novembre 2012

Une perspective qui me plaît

J'ai entendu une info ce matin, disant que les anti-mariage-pour-tous préparaient une manif géante pour la mi-janvier. Je pense que toutes les bonnes gens que je ressemble seront un tantinet agacés par ces vieilles badernes qui veulent empêcher des gens normaux d'être heureux, et auront envie de le faire savoir.

Je parie sur une manif de soutien parisienne, de grande envergure, qui clouera le bec à ces suppôts du Jésus. J'y serai.

Sur le sujet, un article qui éclaire, lien trouvé sur l'excellent rezo.net :

http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/11/17/l-humanite-n-a-cesse-d-inventer-de-nouvelles-formes-de-mariage-et-de-descendance_1792200_3224.html





















Crédit dessin : http://you.leparisien.fr/actu/2012/11/20/ump-le-mariage-pour-tous-17431.html



Ne manquez pas

le test de culture-gé imposé aux candidates à l'élection de la miss France. C'est rigolo et instruisant. On comprend vite qu'il faut disposer d'un solide background audio-visuel, mais surtout télévisuel, à la page, bien sûr.

http://www.sudouest.fr/2012/11/22/miss-france-auriez-vous-reussi-le-quiz-de-culture-generale-885588-4776.php#xtor=EPR-260-[Newsletter]-20121122-[zone_info]

Les questions de musique sont édifiantes, quant à l'imaginaire des organisateurs de ce quizz. En mode et luxe, je touche pas une bille. Louboutin, j'ignore. Attention, je me moque pas, je crois même que ça peut faire partie de données culturelles variées et utiles.
Pas mieux en sport.
Core pire en miss. S'il y a bien une seule chose dont je sois sûr dans ce domaine, c'est que j'irais bien garder les moutons dans le midi des Pyrénées avec celle-ci :

...réflexion stupide et sexiste, dont je ne suis pas fier. Tiens, si c'était pas mon blog, je trouverais ça consternant !
En logique/Mathématiques, la question des suites logiques de lettres a plusieurs solutions à mon avis (faut se méfier de ça, dans le professorat !) On peut dire O-U-Y ou M-Q-U, et sans doute encore bien d'autres en inventant des formules plus bisses que cornues.
La question des décalages horaires toujours à prendre avec précaution.
Enfin, le texte anglais, pas trop relevé, mais quand même faut y aller, avec pour ma part, une hésitation sur le sens de "pageant".
Au final, y'a pas de quoi rigoler, c'est pas si ras des pâquerettes, même si les domaines se réduisent en 4 ou 5 questions, à de congrues portions forcément parcellaires. Et une déception atroce : je serai jamais reçu !

Les réponses là.



mercredi 21 novembre 2012

Dans "Retour à Kotelnitch",

d'Emmanuel Carrère, il y a une scène étonnante. La famille et l'équipe du tournage sont venus dans le cimetière, sur la tombe d'Ania, personnage central du documentaire, et de son bébé, tous deux sauvagement assassinés par un dément. Tout est couvert de neige, il fait un froid glacial. Ils prennent une collation dans le cimetière, se partagent du saucisson. Puis, les hommes s'éloignent. Carrère dit "En France, on n'est pas habitués à un froid pareil." Un homme répond : "ça vous donne une idée de ce qu'a vécu Napoléon..." Ils rient. Pendant ce temps, la mère de la jeune femme pleure le visage dans la neige, sur la tombe de la jeune femme.
























Un film qui renvoie évidemment à "Un roman russe", du même Carrère, mais il faudra que je le relise. Je crois que j'emmêle les deux histoires.

Le résumé d'Allociné pour y comprendre quelque chose (mes compte-rendus sont toujours partiels et quelquefois énigmatiques, j'en suis bien conscient) :

"Kotelnitch est une petite ville à 800 kilomètres à l'est de Moscou. L'auteur y est d'abord allé sur les traces d'un prisonnier de guerre hongrois qui avait passé 55 ans, oublié de tous, dans un hôpital psychiatrique.
Il y est retourné une première fois faire ce qu'il croyait alors être un film documentaire, puis une seconde fois pour enterrer une jeune femme qu'il avait connue là-bas, et qui a été assassinée par un fou.
Il s'est rendu compte que ces trois tournages, étalés sur deux ans, racontaient une histoire et que cette histoire était la sienne"

























La fin du documentaire est hallucinante. On comprend pourquoi Carrère a réalisé ce reportage. Son grand-père maternel (russe émigré) a disparu à Bordeaux (accusé de collaboration et donc victime de l'épuration) la même année que le hongrois, sujet initial du reportage... Mais ce grand-père n'est jamais revenu, lui.
Extrêmement émouvant.


"A man needs a little madness..."

Vu enfin Anthony Quinn dans "Zorba le grec", adaptation du roman de Nikos Kazantzakis, lu au retour de vacances dans l'Hellénie.
Où les crétois sont crétins, tuent une veuve accusée d'avoir mené à la mort un jeune amoureux d'elle (elle n'y était pour rien) et saccagent la maison d'une tout juste morte, sous prétexte qu'elle a des biens et pas d'héritier. Anthony Quinn joue Zorba, un type exalté, libre, très au-dessus du lot de ces simplets (les villageois) pris dans leurs traditions affreuses. Et toujours ces robes noires qui bénissent (tolèrent au moins) ces horreurs. Les projets d'exploitation minière de Zorba tombent à l'eau, littéralement.
Du coup, je comprends mieux pourquoi la scène finale de la danse sur la plage est devenue anthologique. Les deux hommes qui dansent pourraient être terrassés par le drame. Ils le sont d'ailleurs. Mais ils font encore des projets. Et ils dansent.





























4 garçons et un chat

















Montreuil sur Maine, vers 1996.

lundi 19 novembre 2012

Say "Yes !" to Radi-aid !

Et rejoignez le mouvement africain d'aide aux petits norvégiens qui ont froid...




Jubilatoire !

dimanche 18 novembre 2012

Actualité


Poupoupidou

un film de Gérald Hustache-Mathieu, de 2011. Convaincant. Sophie Quinton y joue un double de Marilyn Monroe transposée dans le Jura. Jean-Paul Rouve, celui qui dénoue l'affaire (la "Marilou, qui repose sous la neige" s'est-elle suicidée ?), a un jeu sobre et efficace.

Une fois le jardin bêché (on va mettre des légumes d'hiver - poireaux, choux et salades) et les arbustes taillés (tiens, l'olivier victime du gel, qu'on avait déplacé à tout hasard dans un coin du jardin, n'a pas crevé, il est reparti de plus belle), on a passé un bon moment langoureusement affalés devant cet objet.



A Toulon, les militants des transports doux inventent leurs pistes cyclables

Souvent, quand il n'y a pas moyen devant des pouvoirs publics sourds (ou lents), on peut prendre légitimement le taureau par les pinceaux et les pots de peinture.


















http://transports.blog.lemonde.fr/2012/11/18/ces-militants-qui-dessinent-des-fausses-pistes-cyclables/#xtor=RSS-3208



Accabadora

De Michela Murgia

En Sardaigne (l'auteur est sardignaise d'origine), il existait pour les parents qui avaient trop d'enfants ou trop peu de moyens pour les élever, la possibilité de donner son enfant à quelqu'un du village, qui l'adopte.
La petite Maria, 6 ans, va donc devoir vivre chez une femme célibataire, couturière de profession, qui sera une bonne mère de substitution. (En Sardaigne autrefois, le "1 papa, 1 maman..." des songe-creux roses et blancs, n'avait pas cours dans tous les cas de figure...)
Mais pour quelle raison cette femme-là s'absente t-elle certaines nuits ? Là encore se cache une tradition sardonique *, et le tout forme un petit roman de 200 pages très superbe.


* de Sardaigne




samedi 17 novembre 2012

Ce que je préfère dans toutes ces manifs réactionnaires,

c'est la réponse des contre-manifestants bretons.


"A Rennes, 2 500 personnes ont défilé selon les organisateurs et les forces de l'ordre. Sur la place de la mairie, quelque 250 contre-manifestants, selon la police, ont entonné des "Jésus a deux papas, pourquoi pas moi ?", "Homophobie on n'en veut pas !" 

http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/11/17/forte-mobilisation-a-travers-le-pays-des-opposants-au-mariage-gay_1792315_3224.html#ens_id=1727482&xtor=RSS-3208













Photo : Valérie Hache/AFP

Je propose aux manifestants un nouveau slogan, sans doute plus proche de leur réalité :

Un papa, une maman, un chien, une télévision géante, un 4x4 noir aux vitres fumées, on ne ment pas aux gosses de bourges rétrogrades ! 


Sinon, y'en a, au plus haut des sommets de l'Etat, qui mouillent leur chemise pour donner l'exemple...

















Photo (montage ?) trouvée là : http://sanscensure2.canalblog.com/archives/2012/11/17/25603236.html

Pour enrichir la réflexion, je suggère de s'en tenir aux recommandations de Patrick Font :



Font et Val soyez pd par susacacon

vendredi 16 novembre 2012

C'est vrai que c'est décourageant !


La haine

"Lorsque notre haine est trop vive, elle nous met au-dessous de ceux que nous haïssons"

François de la Rochefoucauld (1613-1680)
Maximes

jeudi 15 novembre 2012

Tamara Drewe


Cela fait un moment que j'attendais de tomber dessus. Roman graphique (BD et textes se partagent les pages), adapté librement de "Loin de la foule déchaînée", de Thomas Hardy, comme Gemma Bovery l'était de Madame Bovary.

Génial.

Reste à voir l'adaptation de Stephen Frears, pour le cinéma (2010).

Posy Simmonds s'exprimait sur France Culture le 27 septembre. C'est une vieille dame, qui ressemble à la reine d'Angleterre, mais à mon avis, beaucoup plus malicieuse... Elle parle des deux romans. Comme ils viennent d'être réédités, c'est une bonne idée de cadeau pour les fêtes (isn't it ?)



mercredi 14 novembre 2012

Une enquête PISA de 2009


"En primaire : Compétences en lecture des jeunes
                             Garçons      Filles
Lecteurs efficaces       60,5%    70,4%
Très faibles capacités  13,8%       7,7%
ou difficultés sévères
"

"Dans tous les pays, les garçons lisent non seulement moins que les filles par plaisir, mais lorsqu’ils lisent par plaisir, leurs habitudes de lectures sont également différentes."

http://www.oecd.org/pisa/46624382.pdf

Pourtant, il y a des garçons lecteurs, c'est facile à prouver, et même que, parfois, ça se voit que c'est de la lecture plaisir.... , pour les grands.

Paradise

J'ai bien aimé, et lu tout d'une traite. C'est un chouette récit d'aventures, dans une contrée nord africaine fantasmée, un décor et une ambiance qui évoquent Jules Verne et Indiana Jones, avec juste ce qu'il faut de fantastique.

De Sokal et Bingono



























































Benoît SOKAL

lundi 12 novembre 2012

Nicolas de Crécy

Nicolas de Crécy naît à Lyon dans une grande fratrie (qui compte notamment Etienne, DJ, Geoffroy, graphiste et Hervé, animateur1). Il fait partie de la première promotion de l'école de Bande dessinée des Beaux-Arts d'Angoulême, dont il sort diplômé en 1987. Il travaille ensuite pour les studios Disney de Montreuil, avant de publier en 1991 son premier livre, Foligatto, sur un scénario de Tjoyas, immédiatement salué par la critique.
Suivent le premier tome du Bibendum céleste, et, avec Sylvain Chomet, la série des Léon la Came dans la revue (À Suivre), dont le deuxième tome obtiendra l'Alph-Art du meilleur album au Festival d'Angoulême 1998. Il travaille également sur le dessin animé La Vieille Dame et les pigeons (1998). En 2003, une polémique accompagnera la sortie des Triplettes de Belleville de Chomet, des professionnels de l'animation accusant celui-ci d'avoir plagié le travail de Nicolas de Crécy2.
En bande dessinée, il a exploré plusieurs pistes, avec une grande maîtrise du dessin et des scénarios complexes et ironiques : couleurs directes (Le Bibendum céleste), noir et blanc rapide (Monsieur Fruit), récit muet (Prosopopus), conte loufoque (Salvatore), autobiographie d’un dessin (Journal d’un fantôme), ou encore un album co-édité par le musée du Louvre et Futuropolis, Période glaciaire, qui obtiendra de nombreux prix, et dont les planches originales ont fait l'objet d'une exposition temporaire (Le petit dessein) au musée du Louvre en 2009.
Par ailleurs, il a été lauréat en 2008 du programme de résidences de la Villa Kujoyama (Kyoto).
Notice Wiki 





























Beaucoup d'autres dessins là.