mercredi 29 janvier 2020

J'aime bien cette idée-là

C'est reculer que d'être stationnaire,
On le devient de trop philosopher...






Je n'ai pas choisi la série de visuels qui accompagne cette jolie chanson, mais comme dirait Didier Super, "Y'en-en-en   a  des  bien-en-en-en-en-en" 

Chanson de 1901, paroles et musique de Charles d'Avray.





lundi 27 janvier 2020

Living Being, composition de jazz de Vincent Peirani

Emprunté par hasard à la Médiathèque de Périgueux, et adopté !

Accompagné du saxophoniste Emile ¨Parisien. Je n'ai pas les noms des autres musiciens. Sur l'album sont cités : Tony Paeleman (fender rhodes et Keys), Julien Herné (electric bass et electric guitar), Yoann Serra (drums) et Valentin Lietchi (electonics)





En hommage à la fille brune rencontrée dans un rêve ce matin, qui a quitté à un moment le groupe de ses copines qui mangeaient des fraises en les cueillant directement au jardin, pour venir me rejoindre et m'aider à chercher par terre un petit caillou magique, espèce de talisman lié à l'esprit de Mano Solo...


mardi 21 janvier 2020

Martin Eden, film de Pietro Marcello

À Naples, au cours du 20ème siècle, le parcours initiatique de Martin Eden, un jeune marin prolétaire, individualiste dans une époque traversée par la montée des grands mouvements politiques. Alors qu’il conquiert l’amour et le monde d’une jeune et belle bourgeoise grâce à la philosophie, la littérature et la culture, il est rongé par le sentiment d’avoir trahi ses origines. 
(Synopsis Allo-ciné)

J'ai mis une demi-heure à m'intéresser à ce personnage, puis son histoire a commencé à m'embarquer...

Il y a quelque chose de volontairement désuet ou daté dans la façon de filmer l'Italie du milieu du XXème siècle, qui me barbait carrément au début, puis j'ai finalement trouvé l'ensemble cohérent et intéressant. Je me suis demandé tout au long du film quelle part de la vraie vie de Jack LONDON ce roman qui est donc une adaptation, contenait...

Réponse de WIKI :

Depuis sa première publication en 1909, il apparaît très clairement que l'histoire de Martin Eden, héros au génie incompris, possède de nombreux points communs avec celle de son créateur. Tous deux sont des aventuriers, tous deux sont avides de se hisser au niveau de n'importe quel jeune homme de la classe bourgeoise. Tous deux sont autodidactes, rejetant ainsi la culture banale des riches de ce monde. Martin Eden reste, cependant, un ouvrage extrêmement romanesque. Il nous conte l'ascension douloureuse, puis l'abandon fatal qui conclut cette ascension, d'un jeune homme pauvre aveuglé par l'amour et les richesses dont il a toujours été privé. Il ne s'agit pas seulement d'un roman d'apprentissage, mais aussi du récit d'un désenchantement, du refus catégorique de se conformer à la vision commune de l'élite d'une société qui se gangrène, hermétiquement fermée à toute pensée originale, aussi brillante fut-elle.
Malgré une similarité entre la vie de Eden et de London, l'auteur a toujours protesté : cette œuvre serait une attaque contre le philosophe Nietzsche et l'individualisme.

Avec Luca Marinelli, sorti en octobre 2019





dimanche 19 janvier 2020

Les forces du maintien de "l'ordre" ont encore frappé

hier, à Paris. 
Curieusement on ne trouve pas facilement la vidéo incluse dans l'article du monde sur le web pour l'incruster sur des blogs...

Voici donc le lien vers cet article.

Des fonctionnaires consciencieux empêchent des personnes qui voient l'abus d'intervenir auprès de son collègue qui tabasse consciencieusement le jeune homme au visage ensanglanté couché sur le dos.

Pourquoi les gilets jaunes sont-ils systématiquement réprimés avec un usage disproportionné de la force ?

Même à Périgueux où les relations des manifestants avec la police sont empreintes d'ordinaire d'une certaine bonhomie...









samedi 18 janvier 2020

Koyunbaba, de Carlo Domenico

De retour d'un concert de guitare classique, je rapporte ceci dans mon esgourdecarcelle :

Le morceau le plus célèbre (je viens de le lire) de ce compositeur de morceaux pour guitare italien , inspiré par les musiques folkloriques. Là il reprend un thème de l'Anatolie turque.

C'est très magnifique selon mon opinion que j'ai. A un moment dans la quatrième partie, on entend vraiment le son du saz, le luth turc.



mardi 14 janvier 2020

samedi 11 janvier 2020

Fatiha Bendahmane, la bonne fée de Mano Solo

La première fois que j’ai rencontré Mano Solo, c’était en 1983. J’avais une vingtaine d’années et j'étais maquilleuse. je travaillais essentiellement pour les magazines et les défilés de mode, la publicité.

Ce jour-là, j'avais un rendez-vous professionnel rue Gérando, dans le 9ème arrondissement de Paris. Sur le chemin, j’ai décidé de rendre visite à un copain peintre, membre à l’époque du groupe de Street painting Les Puissances Populaires, qui se trouvait habiter cette même rue.

Mon coup de sonnette a déclenché une avalanche de protestations. J’ai entendu un gars crier d’un ton très désagréable qu’il voulait qu’on lui fiche la paix, qu’il avait envie qu’on le laisse dormir tranquille, avant de se lever en râlant. Mon ami était absent, et Mano, car c’est lui dont il s’agissait, s’est radouci en entendant une voix féminine, m’invitant à repasser plus tard.

Lorsque je suis revenue, après mon rendez-vous, j’ai trouvé un charmant jeune homme de 21 ans qui avait acheté des croissants et préparé du thé.

C’est ainsi qu’a démarré notre amitié.


L'article de Sauvagette complet (26 novembre 2012)













mercredi 8 janvier 2020

Le défi rempli au tiers !

Un an sans une goutte d'alcool. Après 4 mois, on sent bien qu'on est en bonne voie. (Je préfère voir le verre plein au tiers, que vide aux deux-tiers...)

Les substituts : la bière sans alcool, les jus de fruits et la citronnade maison...





lundi 6 janvier 2020

Manchester by the sea, film de Kenneth Lonergan

"MANCHESTER BY THE SEA" nous raconte l’histoire des Chandler, une famille de classe ouvrière, du Massachusetts. Après le décès soudain de son frère Joe (Kyle Chandler), Lee (Casey Affleck) est désigné comme le tuteur de son neveu Patrick (Lucas Hedges). Il se retrouve confronté à un passé tragique qui l’a séparé de sa femme Randi (Michelle Williams) et de la communauté où il est né et a grandi.
(Synopsis de Allociné)

Magnifique évocation d'une histoire familiale parsemée de naufrages et marquée par un sauvetage, celui du neveu Patrick par son oncle, au terme d'un apprivoisement réciproque très délicat…

Sorti en décembre 2016.





Rendre les trottinettes inutilisables : en voilà d'une action répréhensible !

Elle empêche les bobos de se donner bonne conscience en faisant du deux-roues à l'image écolo de bon ton. C'est vilain de faire cette action rapide et quasi sans risque de se faire prendre. Je ne conseille à personne de ne pas éviter de se retenir de la faire, même si c'est vrai que ça fait prendre l'air et qu'on a tous besoin de respirer un peu par ces temps nauséeux...



Les sentiments, film de Noémie Lvovsky

Avec Isabelle Carré, Nathalie Baye, Jean-Pierre Bacri et Melville Poupaud

Parce que l'histoire est trop commune, il n'y a pas de petites perles qui scintillent dans ce scénario trop souvent proposé de la crise des couples qui se trompent et qui en assument les conséquences...
Dommage, mais on passe quand même un excellent moment avec Jean-Pierre Bacri et Isabelle Carré (plus jeunes de quelques années maintenant, le film date de 2003), les deux qui rompent leur pacte amoureux initial justement, car leur jeu d'acteur sauve l'essentiel. Il y a des moments de silence où la caméra s'attarde sur le visage de Bacri, et là, la palette des expressions, toute en nuances, est absolument magnifique. Quant à la sensibilité de Carré, elle se met au service d'un personnage tout pétillant et fragile à la fois, très efficace. Le tout dans un cadre de vie de province très ordinaire. Chacun peut s'y retrouver, sans doute.
La question de la trahison du chéri est posée, Isabelle Carré n'a justement pas l'impression de faute, revendiquant un double amour assumé. La fin du film est tristounette et sans surprise...