mardi 28 février 2017

De passage à Saint Goustan (Auray), une découverte :

l'atelier de la plasticienne Elisabeth FAUCHEUR.

 Personnellement, j'aime beaucoup les assemblages d'objets récupérés et détournés.
























"Encore bleue"
























"Le boxeur"
























"Le randonneur du golfe"
























"Sculpture"






















"Tique suédoise"



















"Idéale"
























"Secret de polichinelle"























"A coudées franches"

















Mais elle sait peindre aussi...
























"Encore bleue"
























"Soif de couleurs"




Merci à elle pour son autorisation de reproduire les clichés de ses oeuvres.

Lascaux IV, the great fourth !

On qualifie fort parce qu'on a été épatés ! La muséographie traditionnelle fait un furieux bon dans le futur pour nous faire approcher les mystères de la grotte ornée la plus célèbre au monde et éclairer le passé. Plus de panneaux explicatifs, la visite s'effectue une tablette dans les mains et un casque sur les oreilles.

Le bâtiment est impressionnant, tout en longueur, il occupe une grande partie du bas de la colline où se trouve l'original (celui-ci est de l'autre côté de cette colline). C'est un grand vaisseau de béton et de verre teinté, qui s'inscrit assez bien dans le paysage, peut-être parce qu'il est allongé, semi-enterré, il donne l'impression d'être plat, il n'émerge qu'à 8 mètres au-dessus du sol. Un article du Moniteur le qualifie de "Bâtiment-Paysage"...

















Pour ce qui est de la grotte elle-même, le 3ème fac simile (Lascaux IV, donc) est autrement plus impressionnant que les précédents. On y accède par la terrasse du musée, d'où on domine la vallée de la Vézère, et où la tablette sert de table d'orientation.

















 
Les concepteurs ont reproduit la grotte de façon plus complète. L'entrée d'origine, le petit trou élargi en 1940 par les inventeurs, est visible du bas du talus de terre où commence la visite. La reproduction des parois ornées est aussi plus complète, plus réaliste (à Lascaux II, quand on toque du doigt contre la paroi, on entend bien que c'est un bâti en creux, comme un mur de contreplaqué). Ici, la même expérience laisse une vraie impression de matériau minéral, humide et frais comme l'original.

La découverte est assez rapide, le rythme de passage des groupes s'enchaîne tous les 1/4 d'heure. Quand un guide prend un plus son temps, ça peut bouchonner un peu mais ce n'est pas un problème, le guide parle dans son micro, on écoute au casque, personne ne crie.

La visite permet de réviser ses connaissances sur le sujet des peintures pariétales et des spécificités de Lascaux. Je ne me souvenais pas qu'il n'y a aucune représentation de renne, alors que les hommes de l'époque s'en nourrissaient, s'en vêtaient, utilisaient les bois, et comme dans le cochon contemporain, tout était bon dans le renne ancien. Revu avec plaisir la représentation humaine unique dans le site, homme symbolique aux formes géométriques avec tête d'oiseau, coincé entre un bison (blessé ?) et un mammouth qui semble s'enfuir.


















Problème : cette peinture a été tracée dans un puits, inaccessible à toute visite de groupe. C'est là qu'intervient le deuxième temps majeur de la visite : l'Atelier, vaste hall où l'on déambule le temps que l'on veut, et où sont représentés, à l'échelle 1, des portions de parois de Lascaux, en particulier les oeuvres cachées au public par l'exigüité des lieux où la forme de la galerie. La tablette se révèle alors fort utile. Lorsqu'on s'approche d'un de ces modules, elle se géolocalise immédiatement, charge le commentaire que l'on peut écouter et permet l'accès aux documents qui concernent ce secteur de la grotte. Parfois le commentaire démarre à la demande de l'utilisateur, d'autres fois, lorsqu'il est combiné avec la projection d'images sur la paroi (souvent des lignes qui montrent de quoi parle le commentaire) le visiteur le prend là où il est rendu et lui fait faire un tour complet (vous comprendrez en visitant...)















Ces animations sont superbes et complètent bien la visite. Des guides sont présents là encore et accompagnent les visiteurs, pour répondre aux questions, prendre l'initiative de démonstrations / explications complémentaires ou aider le monde à se dépatouiller avec sa tablette... Cet outil permet aussi de faire de superbes photos. On leur laisse notre adresse mail, et ces braves gens sont sensés nous les transmettre rapidement. Pour nous ça n'a pas marché, on ne sait pourquoi... Dommage, l'idée est séduisante.


















Ces deux temps de la visite en constituent l'essentiel de la découverte, mais il y a d'autres rendez-vous que l'on peut enfiler dans l'ordre que l'on souhaite. Une salle pour visionner un film en 3D, trois salles en enfilade qui forment grâce à des projections au mur une sorte de théâtre visuel, et qui retrace l'historique de la réaction des hommes devant les découvertes de l'art préhistorique en général (au départ, personne ne prenait cela au sérieux, on pensait que ces oeuvres étaient faites par des plaisantins...)
Il y a également des postes de représentation virtuelle de la grotte, dans laquelle on peut se déplacer à volonté (on n'a pas pu essayer, trop de monde en attente autour de 4 casques seulement...) et encore un espace de confrontation entre l'art contemporain et celui des grottes ornées, très bel endroit constitué par une arche, couverte d'écrans sur lesquels peuvent circuler des tableaux ou des photos de peintures pariétales...  Très belle invention. Le tout complété par un lieu d'expo temporaire, que je n'ai découvert que sur internet, on l'a zappé pendant notre visite.



 














Et donc, dans l'ensemble, on a été vachement épatés, on a passé 3 heures et demie là-dedans.


A suivre, d'autres avis de visiteurs...

http://www.ewanews.com/terrasson/4616-lascaux-iv-le-plus-incontestable-est-latelier-

http://www.vezere-info24.fr/impressions-de-visites-sur-lascaux-iv/




Merci aux photographes, anonymes ici sauf Jean-Luc Kokel, qui signe les deux articles ci-dessus et à qui j'ai emprunté quelques clichés... 

lundi 27 février 2017

Où es-tu, amour, que fais-tu ?

Par quel inconnu es-tu retenue ?





Voilà le Soleil
On ne l'attendait plus, çui-là !
Qui fait fumer le vieux goudron mouillé
A moins que ce soit les phares d'une balayeuse
Qui racle dans la nuit toutes les saloperies
Ça y est, je l'ai enfin trouvée
Mais je ne sais pas où elle est
Je marche dans la forêt des rues
Je sonne aux portes, on croit qu' j'ai bu
Si jamais vous l'apercevez
Dites-lui que je l'attends où elle sait
Elle ne pourra pas se tromper
Ça fait mille ans qu'on est à se chercher

Sous le monument aux oiseaux
Suspendu entre deux eaux
Dans le ciel

Voilà le bonheur
On ne l'attendait plus, çui-là !
Qui me transforme en gros ballon de joie
A moins qu' ce soit un air que m' joue mon pote
Le pote qui prend mes nerfs pour des cordes à violon
Ça y est, j' l'ai enfin trouvée
Mais je ne sais pas où elle est
J'ai arpenté tous les quartiers
Sauf l'échangeur et l' Grand Marché
Où es-tu, amour ? Que fais-tu ?
Par quel inconnu es-tu retenue ?
Ta mémoire s'est-elle envolée
Que tu ne te souviennes vraiment plus

Du monument aux oiseaux
Suspendu entre deux eaux
Dans le ciel ?

Voilà le printemps
On ne l'attendait plus, çui-là !
Qui fait vibrer la ville qui dormait
A moins que ce soit
Tous les gaz délétères
Qui se propagent en pourrissant la Terre
Ça y est, je l'ai enfin trouvée
Mais je ne sais pas où elle est
Le mieux c'est de ne plus marcher
Par crainte de m'en éloigner
Je m'assieds dans le terrain vague
Là où la lune fait pousser des forêts
Peut-être en y croyant encore
Vais-je m'envoler très loin de mon corps

Jusqu'au monument aux oiseaux
Suspendu entre deux eaux
Dans le ciel


                        François Béranger

dimanche 26 février 2017

samedi 25 février 2017

La complicité par les pieds (41)


Les mauvais esprits sont partout !

Dans la rédaction des journaux satiriques comme dans les rues de Sion en Vendée...





mardi 21 février 2017

J'irai à ton enterrement

J'irai à ton enterrement
pour y chanter
sotto voce
une douce mélopée
qui te rebercera
jusqu'au fond de tes bronches
creuses comme les troques mages
en hélicon
jusqu'à ce qu'il te revienne
que ce n'est pas toi qui es morte
mais moi
Enfin je croirai