samedi 31 mars 2012

J'espère vivement que notre président sera réélu...

C'est quand même grâce à lui que des vilains roumains qui viennent nous voler nos médailles, sont empêchés de vivre et de souiller notre beau sol de France si beau et si pur de nos ancêtres.

vendredi 30 mars 2012

Une femme d'une atroce bienveillance...

Et comme toujours l'efficacité Kennedy, qui vous fait dévorer ses histoires en quelques heures d'insomnie somptueuses.

mercredi 28 mars 2012

Encore un bouquin rigolo pour vos fêtes de Noël

L'idée c'est, devant un tableau célèbre, de s'imaginer la situation qui a amené le peintre à choisir cette personne ou cette scène. Que s'est-il passé juste avant ?














On y apprend que si le crieur de Munch crie, c'est parce qu'il a perdu sa moumoute...

Et cette chambre si tant bien en ordre,



















Ce n'est pas son état habituel...




















à qui doit-on un rangement si prompt ?

Réponse ici !

D'autres extraits, !

Et par un surcroît d'ajout, les auteurs ont des remerciements sympas :













De rien, les gars, franchement, ça m'a fait plaisir, si vous avez besoin d'autres coups de main, hésitez pas !

mardi 27 mars 2012

Saint Chose et Saint Foutin

 : "Ô combien de femmes brehaignes [stériles] sont devenues joyeuses mères de beaux enfants pour [...] s'estre vouées à St Faustin en Périgueux, que les femmes du païs appellent Saint Chose [...]"

"Il y a aussi au pays de Fontaine, diocèse de Périgueux, un monastère de femmes où est l'image de Saint Faustin, qui est appelé en ce pays par les hommes Saint Foutin. Ils l'appellent ainsi par moquerie, laquelle leur fait corrompre le mot. Et ceci est plus vraisemblable comme s'ils voulaient ramener et remettre en usage ce vilain dieu Priape, lequel ces paysans ont presque nommé de ce même nom. Pour cette cause, les femmes ont honte de le nommer et l'appellent saint Chose. Or quand elles ne peuvent pas avoir d'enfants, elles se vouent à ce saint Foutin et lui offrent pour leurs voeux des offrandes faites en la forme des membres honteux tant des hommes que des femmes. Outre cela, elles mettent les chandelles qu'elles lui offrent sur le membre honteux de ce tant vénérable saint, lequel membre est d'un grand demi-pied de grandeur." (Cité d'après Gaignebet 1985 : 192)

Article "Saint Foutin" , section "Dordogne", p.222


dimanche 25 mars 2012

Coup sur coup sur coup,

emprunté trois films norvégiens, sans le faire exprès par excès d'abus de scandinavophilie, non, seulement sur leur bonne mine.

Toi prendre, tout très bon.

























De Rune Denstad Langlo, 2010
Un genre de road movie dans la neige, bien déjanté. A voir rien que pour la scène du suicide du lapon sous sa tente...
























De Hans Petter Molland, 2011
Là encore, de l'humour et de la dérision...

























De Eric Poppe, 2009

Ici, on quitte le registre tragi-comique pour plonger (c'est le terme approprié) dans le dramatique en plein.
Cependant, les trois films ont ce curieux point commun qu'ils racontent l'histoire de types qui sortent d'expériences douloureuses (Les "héros" de "Un chic type" et "En eaux troubles" sortent de prison, celui de "Nord" quitte un emploi aidé où il se fait chier) et qui tentent de se réinsérer... Mais rien ne se passe comme prévu...

vendredi 23 mars 2012

Bon ben alors, c'est la fin ou c'est pas la fin ?







































Ces foutus malcomprenants de journalistes US

vont nous porter la poisse à vendre la peau de la hyène avant de l'avoir dévissée...

Claude Duneton, il a passé sa pipe à l'arme cassée de sa gauche.

Bref, il a mouru, à 77 ans et j'ai fait une minute de silence tout seul dans ma chambre, en repensant à ça :
























Exactement dans cette vieille édition (c'est très très bien, dans ce domaine, c'est une référence), puis plus tard, j'avais lu des essais pleins de bon sens réflexifiant, comme




















puis encore




















Tous deux portés sur l'éducatif, suite que l'auteur entre mille métiers fut professeur certains jours.

Enfin, j'acquéris la somme considérable suivante




















de nouveau dans le lexico domaine.

Enfin, je m'interrogis sur à quoi pouvait bien ressembler un Claude Duneton s'observant dans sa glace, avant que de regimber à survivre trop.
















Photo François Bouchon

A ça!

Si ce truc-là est d'une lecture agréablement supérieure,

et même supérieurement agréable, au point d'en être passionnante, ce n'est certes pas par l'écriture, qui est assez banale, même si le choix des mots est toujours précis. Il n'y a jamais d'effet de style, sauf parfois par des formules bien tournées, mais qui font exception. Non, ce serait plutôt par le genre inclassable de ce récit, mi biographie, mi autobiographie, car c'est l'occasion pour l'auteur d'évoquer tous les liens qui l'ont uni à l'ex-URSS puis à la Russie, mi-roman d'aventures, avec des rebondissements incroyables, mi-livre d'histoire, car du coup on revoit défiler toute la contemporaine du pays depuis Brejnev. Cela fait quatre moitiés, ce qui prouve que ce machin est très unique.



Il a une vertu supplémentaire, que j'aime beaucoup trouver dans mes lectures : il permet de rebondir sur d'autres livres, chaudement conseillés par l'auteur. Un moment, il est fait une comparaison entre l'univers romanesque de Philipp K. Dick, et l'atmosphère irréelle des journées révolutionnaires roumaines, lorsque Ceaucescu se fait dézinguer avec le Danube de la pensée scientifique (sa femme). Il conseille en particulier "la vérité avant dernière", que je ne manquerai pas d'aller chercher un jour.
Les bouquins de Limonov lui-même sont également à lire, d'après Carrère. Du moins, ceux qui racontent sa propre vie.


















 















mercredi 21 mars 2012

Trois citrons

Janvier adorable. Sous
beaucoup d'air vert, les choses
aujourd'hui ne semblent pas
farouches, ni le lieu, aride.
Regarde : trois citrons,
posés au coin de la tablette.
Pour qu'ils se mouillent de soleil.
Et tu peux considérer
sans hésitation ni hâte
la très simple métrique
qui les relie ; penses-tu qu'ils
voudraient signifier quelque chose ?
Regarde : déjà pour toi, ils
ont assez signifié. Coeur
séduit, renonce désormais,
tais-toi. Tu ne feras pas tien
le jeu des trois citrons
sur la tablette de la fenêtre,
ni ne sauras élever
de protestation avant
que tu ne le perdes. Aucun
ressaut de mémoire ne
pourra abolir cette
façon si placide qu'ont
les souvenirs de mourir.

Gabriel FERRATER
Traduction de William CLIFF




















Trois citrons, Ibrahim Shahda















Trois citrons, Auguste Renoir
























Trois citrons, Natasha Barnes




















Trois citrons, Arsène Sari




















Trois citrons, Stéphanie Lécuyer




















Nature morte aux trois citrons, au compotier de raisins et à la bouteille, Pablo Picasso




















Trois citrons, Waligora



Trois citrons, Sonia Delzongle


http://www.sonia-blogart.blogspot.fr/


Sur ce blog, des collages d'images peintes à découvrir.

dimanche 18 mars 2012

Risque Zéro

Dans le nouveau cirque, l'ambiance, la narration compte souvent plus que les performances. Avec les Galapiats, on a droit à des artistes polyvalents, qui font à la fois des prestations circassiennes de grand niveau et sont aussi excellents musiciens à leur tour. Ce spectacle tourne depuis 3 ans et demi. Un excellent moment, avec des vrais morceaux d'humour dedans.

La vidéo, qu'on peut voir sur leur site n'est pas une bonne restitution...

http://galapiat-cirque.fr/Risque-Zero.html

Article premier

Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.

On a dit "en droits".

"Le baleinié", tome 2, page 24

batana
[ba-ta-na] n.f. : 
Tyrannie de ceux qui vous font quatre fois la bise

Dans mes jeunes années que j'eus, je ne souffris pas bien aigrement de la batana, car bien qu'entouré de mégabiseuses à quatre fois, il faut reconnaître qu'on adorait ça, se faire biser la goule.
























L'exemple est de moi.

Yom et les Wonder rabbis,

j'en suis devenu auditeur régulier depuis qu'on m'en offrit un exemplaire emballé dans un joli papier.



Parmi la scène estampillée "klezmer", Yom est un artiste des plus singulier . Après un premier album, "new king of klezmer clarinet", où il rendait hommage à l'un des plus grand nom de la musique juive, Natfule Brandwein (surnommé le "king of klezmer clarinet"), et un deuxième album, l'excellent "unue", beaucoup plus personnel et intimiste, le voici de retour avec un projet encore une fois différent.
Son nouvel album, "with love", le voit en effet explorer à nouveau de nouveaux horizons. Entouré des Wonder Rabbis en guise de backing band, Yom réussit avec ce nouvel album à fusionner la musique klezmer avec le rock psychédélique. En résulte un disque sous forme de montagnes russes, où passages explosifs et moments plus introspectifs s'enchaînent avec bonheur. Le tout sonne un peu comme l'improbable rencontre entre David Krakauer, Mogwai et Pink Floyd période "meddle". 
Un mélange inédit et génial qui fait mouche du début à la fin !



http://alternativesound.musicblog.fr/1597351/Yom-The-Wonder-Rabbis-with-love-2011/


























http://www.yom.fr/

Une idée de cadeau pour Noël ?

NON de dieux !

un répertoire joyeux et féroce de dessins engagés...

















Dessin de Faujour

....contre l'obscurantisme.

















Dessin de Phil






















Dessin de Mutio

























Ed. Pat à pan, 2010






















Dessin de Berth

samedi 17 mars 2012

Un point de vue que je ne partage pas

du tout, sur la belgitude francophonique... Mais ce portrait saignant vient d'un poète wallon lui-même...





Regard


La pourriture wallonne, c'est énorme.
La face wallonne est laide à voir.
il n'y a pas de beaux enfants sur les trottoirs
et le climat est moche et les maisons sont sales.

Le parler en Wallonie, c'est de la pappe épaisse
qui coule bêtement des gosiers avachis,
on n'a pas le goût du langage ici
on préfère lâcher des vulgarités et des vesses

Aucune vraie grandeur dans ma région,
pas le moindre génie dans notre tradition
ou bien ils sont si loin qu'ils ne sont plus nous-mêmes;
on s'épuise à racler des fonds d'églises et de bouquins
pour retrouver la "foi" qui bâtirait Demain.

Depuis toujours nous ne sommes que les hochets
dont s'amusait l'oisiveté d'un prince
et nous restons à cuisiner notre esprit de province
alors qu'autour de nous le Monde se refait.


William Cliff, "Ecrasez-le", Gallimard

Proposition de soutien

Transgresser pour se sentir exister ?

Dans le parcours de ces aventuriers qui ne craignent ni les hommes ni leurs lois, il y a la question sans cesse posée de la liberté personnelle.

 Un livre qui n'est ni un roman, ni une biographie, mais peut-être mieux que ça...

Rien du tout

c'est encore trop peu.

mercredi 14 mars 2012

Article "Laïque" du "Bouquin des citations" de Claude Gagnière

"Ce qui manque le plus à l'instruction laïque, c'est qu'elle n'enseigne pas à mourir."
Henry de Gourmont, Dernières pensées inédites

Ce qui pêche le plus dans l'enseignement religieux, c'est qu'il enseigne à mourir comme des veaux.

mardi 13 mars 2012

Jusqu'où peut mener la honte de ne pas savoir lire

















The reader,
de Stephen Daldry, avec Kate Winslet...
2009

























Mais l'échec dans l'apprentissage de la lecture n'est pas un trait particulièrement féminin, semble t-il...

Contenu adulte.

lundi 12 mars 2012

Hier à St Symphorien d'Ozon,

le soleil irradiait de tas de bienveillants rayons non agressifs, mais  l'éolien faisait un peu chier avec un mistral tenace qui par contre flattait avantageusement les bannières et oriflammes des anti-nukes et laissait narcoisement filer des tas de kilowatts-heure dans nos cheveux perdus pour toujours (les kilotrucs, pas les cheveux)...


































































Une alternative au nucléaire...
















...le "panneau solaize" !

(Merci O.G., qui peut pas s'empêcher, c'est plus fort que lui...)


Pendant ce temps-là à Lyon...



















Merci P.E. pour la photo...