jeudi 31 mai 2018

Je me souviens (53)

d'un gars, un cycliste sympa, qui me racontait que petit, ses tantes (il avait perdu sa mère à 10 ans) très catholiques, l'emmenaient écouter des conférences du Révérend Père Jean Daniélou, un prêtre jésuite français, théologien de renom et membre de l'Académie française. Ce brave type était aussi un prédicateur de l'Eglise très célèbre. 
Sa mort chez une prostituée, en mai 1974 a beaucoup fait jaser mais les tantes n'en ont plus guère parlé. 
Et pour cause, les multiples versions (officielles) des causes de sa mort orientent vers un décès en pleine joie. Ce qui nous amène à l'épectase, terme que vous voudrez bien mémoriser, merci.


L’épectase est, chez les chrétiens, un progrès de l’homme vers Dieu.

Depuis les années 1970, ce mot désigne aussi, dans un sens familier, le décès pendant l'orgasme1.


Merci Wiki !
Je me souviens d'autant mieux de ce gars que c'était il y a 3 heures de cela.

dimanche 27 mai 2018

De Terrasson à Condat

Je tenais à vérifier de visu par moi-même de mes propres oculaires que j'ai, comment se comportait le Coly, où, l'été dernier, on avait constaté que ce très beau cours d'eau était à sec, à l'endroit de sa confluence dans la Vézère. Après les saisons très humides que l'on a vécues, il était probable que son eau soit redevenue fluante et coulive.

Cet article et cette vidéo témoignent des fluctuations récentes de son débit (février 2013).

Effectivement et heureusement, la rivière a repris son droit de passage, et les magnifiques cascades de l'embouchure sont de nouveau spectaculaires.













Panorama du bord de Vézère


Il était écrit qu'hier, je devais m'immerger totalement dans ce joyau hydographique régional préhistoricophile, puisque pour réaliser un dernier panorama, (ci-dessous), la rive a cédé sous mes pieds, et j'ai pris un bain très involontaire dans cette baille assez bonne par ailleurs. La photo n'est pas totalement loupée seulement incomplète de par la chute. Mais ce fut un vrai bain complet, totalement disparu dans un trou d'eau...
Et non, ce n'était par goût de l'imitation des fantaisies de l'Augiéras qui relate que naguère, il se laissa dériver la nuit dans cette eau vive pour être mieux en communion avec les éléments (voir l'apprenti sorcier)…



















Auparavant, de repassage aux Jardins de l'Imaginaire à Terrasson, je fus ravi de découvrir qu'une nouvelle plante sauvage s'y était installée cette année, le lys martagon. 
Cette plante de montagne, assez rare, semble avoir franchi des clotures, car elle pousse depuis longtemps chez un voisin du jardin. Mais elle semble bien implantée, une quinzaine de pieds sont apparus.
Je n'ai réussi qu'une photo, encore assez moyenne…












Everybody knows, de Asghar Farhadi

Une très forte tension tout au long de ce film, dans lequel une famille espagnole réunie pour un mariage se voit plongée dans l'horreur d'une disparition, celle d'une ado de la famille, enlevée par des ravisseurs qui demandent rançon. On se laisse mener par la découverte progressive de tous les éléments qui expliquent cet étrange enlèvement -de toute évidence, les auteurs sont des très proches de la famille- et le scénario prévoit une scène, on est alors près de la fin et du dénouement, qui présente les vilains en action, le suspense pourrait être totalement dissipé, mais la tension perdure jusqu'à l'issue finale. Les dernières images sont une forme d'ellipse de la conclusion, on suggère ce qui suivra sans le montrer et le film s'arrête.
Au-delà des excellents Penelope Cruz et Javier Bardem, tous les acteurs sont crédibles, ce huis-clos familial est un excellent moment de cinéma, à mon avis que j'ai.




De passage à Bourg-Lastic (Puy-de-Dôme),

passez chez Philippe Seramy, acheter un pain au chocolat…

Un petit message d'espoir dans le contexte actuel où la puissance politique et financière prétend faire plier par la force tous les modestes qui tentent de défendre leurs droits et leurs maigres intérêts...




mardi 22 mai 2018

Panoramas de la plage de Sion (Saint Hilaire de Riez)






360° de la plage






180° les pieds dans les galets







360° les pieds dans l'eau








360° du plus haut de la dune





dimanche 13 mai 2018

Grivoiseries d'autrefois

Vous aimez ?

Moi oui !



























Célestine ou les époux sans l'être























Charles MARTIN-FUMIST



























Eveline, Illustration de 1931



























Frans de GETEERE


























REGNIER, Plaisir



























Sylvain SAUVAGE, Fantaisies





























Louis SAINT-ANDRE




























Lubin de BEAUVAIS, Calendrier pornographique




























Pierre LOUYS




























RODIN, Armes du purgatoire




Une mine de représentations de tout style, souvent très crues, pornographiques pour tout dire, des photos anciennes également,

à cette adresse.



Pour accéder à des certains sites sous TUMBLR, il faut s'inscrire ce qui est indolore, et rapide.









samedi 12 mai 2018

Je me souviens (52)

d'un disque vinyle qu'il y avait chez mes parents, quand j'étais enfant. A l'âge où j'ai eu le droit de mettre en marche l'électrophone stéréo (une rareté à l'époque) tout automatique -le bras se levait et se déposait au bon endroit selon le disque qu'on avait mis- j'ai découvert cette musique. J'en suis marqué à tout jamais pour les siècles des siècles comme disent les c(h)réti(e)ns qui aiment le Père Noël.
Avec mon jeune frère, il nous est arrivé de marcher à 4 pattes dans la salle à manger en suivant le tempo des mélodies. Au moment des grands éclats du grand orchestre, on s'étalait par terre en criant, puis l'on repartait en rythme à 4 pattes en passant sous la table à l'occasion.
Je revois cette pochette grise, luxueuse, au carton épais, on aurait dit du tissu. Cette trouvaille était une espèce de miracle, il y avait peu de musique de ce type dans nos maisons.

Paganini, Concerto pour violon et orchestre n°1.

Sarah Chang au violon (je n'ai pas réussi à trouver de quel orchestre il s'agissait) dans une interprétation proche de celle que j'ai entendue enfant.




mercredi 9 mai 2018

A l'heure des souvenirs, de Ritesh Batra

d’après le roman de Julian Barnes.

"Par le réalisateur de The Lunchbox.
Dans son magasin de photographie de Londres, Tony Webster, un septuagénaire un peu grincheux, mène une existence tranquille. Sa vie est bousculée lorsque la mère de Veronica Ford, son premier amour, lui fait un étonnant legs : le journal intime d'Adrian Finn, son meilleur ami du lycée. Replongé dans le passé, Tony va être confronté aux secrets enfouis de sa jeunesse et découvrir ce qui lui avait alors échappé. Laissez le charme agir…"
(Notice Ciné-Cinéma)

Bon, le charme n'a pas agi. Pour moi, c'est un film fort moyen, on n'arrive pas à se passionner pour cette histoire de passé enfoui, du reste, l'explication finale n'est pas claire, on ne capte pas bien le tréfond de l'histoire. 


Du même auteur, on préfèrera donc l'excellent "The Lunchbox" qui vous emmènera dans l'organisation du  quotidien des travailleurs indiens.































































Mitchum

Ce soir, Arte diffuse "l'aventurier du Rio Grande", de Robert Parrish, avec Robert Mitchum dans le rôle titre.

Cela m'a rappelé cette chronique de la haine ordinaire de 1986, où Desproges faisait un portrait éloge de l'acteur américain.








Place publique, de et avec Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri

           Comme en d'autres occasions, "Cuisine et dépendances", "un air de famille"..., il y a une unité de temps et de lieu. On est proche du théâtre. L'action se passe dans les jardins et les salons d'un château qui accueille le temps d'une soirée, une fête mondaine où se côtoient célébrités et  anonymes plus ou moins proches des peoples en question. S'y mêlent quelques voisins fort paumés dans cette jungle. 
Bacri joue un animateur d'émission TV à succès mais au bout de son histoire semble t-il, car il est question d'arrêter son émission et de le remercier. On peut y voir un fantôme de Thierry Ardisson dont il ressuscite la silhouette et le cynisme avec brio. Jaoui, comme dans leur vraie vie, y est son ex et incarne presque exactement son contraire par sa personnalité, humaniste, féministe, militante désintéressée et engagée. 
Ceux qui redoutent le Bacri-toujours-bougon éviteront, mais ceux qui comme moi sont toujours ravis de replonger dans l'univers savoureux de ces deux-là, basé sur un mélange de pure comédie, avec du vrai burlesque dedans, et des situations signifiantes, qui posent souvent de bonnes questions d'actualité, ceux-là disais-je, y courront...







Gino Bartali, un type ordinaire...

Je découvre ensemble l'existence de ce champion cycliste italien hors-pair remontant à des temps où le vainqueur devait sa victoire à son seul mérite, et le secret personnel qu'il a su garder toute sa vie. Je suis fort émouvu de cette découverte. Je suis même éberlué que de tels hommes existent. Parce qu'il aurait pu facilement laisser à l'approche de sa mort, quelques traces, lesquelles posthumément auraient permis de retracer son histoire personnelle.
Que nenni, ce type avait l'abnégation totale vissée à l'âme.
J'admire.







L'article du Monde

Que vivent les zadistes !

Un témoignage essentiel !





samedi 5 mai 2018

Sa fête à Macron !