dimanche 16 janvier 2011

Elle,



elle a les cheveux mouillés, il pleut à seaux, elle court vers la rue et quand ils se retrouvent, elle dit :


"Je t'attendais"


Il répond : "Je m'étais perdu !"





Dernière scène, dernier dialogue du film de Nicole Garcia, "Un balcon sur la mer", magnifique.

Bonne surprise,

les journalistes de France-Inter qualifient tout à coup le régime de Ben Ali de "dictature". Pendant des années, ils nous ont bassiné avec "le régime de Ben Ali" Pourtant, tout le monde savait, même moi qui lis peu. Soit ils étaient mal renseignés (douteux), soit ils manquaient de courage (plausible), et n'ont encore fait que suivre la voix de son maître (la ligne Sarkozy), qui considérait que ce régime, avec tous ses défauts, était le meilleur rempart contre une contagion islamiste (hyper plausible).

Pour preuve, le Monde indique aujourd'hui que, en conseil des ministres mercredi, "il [Sarko] a rappelé que l'on ne sait pas forcément si un autre dirigeant serait mieux à même de préserver le pays contre les intégristes religieux"...

En attendant, on est de tout coeur avec les Tunisiens de raison, qui espèrent légitimement que le nouveau régime ne s'appuira pas sur les mafias policières, n'oubliera pas le développement de l'intérieur du pays, au profit des seules stations de tourisme de la côte, ne confisquera pas les richesses du pays pour quelques familles d'hommes de pouvoir... Schéma maghrébin trop classique.

Et si le souffle de liberté venu de Tunisie venait chatouiller les Algériens, les Marocains et les Lybiens ?

samedi 8 janvier 2011

Pas besoin de Stéphane HESSEL

(moi aussi j'ai eu droit à son opuscule, très chouette au demeurant) pour s'indigner, l'actualité, les grands médias, la pensée unique d'iceux sont là au quotidien pour nous mettre en boule. Et comme chaque année, le marronnier immonde du PARIS-DAKAR !
C'est ainsi en janvier (sauf en 2008 ou il avait été annulé par peur des alkaïdistes des sables), des centaines de types continuent de nier les nuisances des sports mécaniques, refusent de voir le bilan écologique de leur virée tapageuse, pensent que l'occident peut continuer avec morgue et sans scrupule à prendre les pays en voie de développement pour des terrains de jeu.
Juste un effort d'imagination : supposons que par une découverte scientifique quelconque, le rapport de richesse s'inverse entre les pays développés et les pays pauvres... Une richesse nouvelle permettrait à des habitants de ces pays de s'acheter le droit de faire des rallyes dans nos contrées. Combien de temps supporterions-nous de voir des types arrogants venus de pays lointains venir saccager nos campagnes, y laisser des détritus, écraser quelques enfants, et repartir en bombant le torse ?

Un type, sur un blog du Monde, en 2008, écrivait :

" ... En conséquence cette organisation mercantile, organisée depuis 1978 par l’ASO (Amaury Sport Organisation), gaspillait l’énergie fossile, agressait la flore et la faune, occasionnait nombre d’accidents et devenait la vitrine de l’idiotie occidentale. Ce jeu de grands enfants représentait une approche peu respectueuse des biotopes traversés et agressés par cette furie mécanique. ..."

http://biosphere.blog.lemonde.fr/2008/01/14/padak-le-dakar/

J'acquiesce en opinant.
Le DAKAR, qu'il soit africain ou sud américain, est une honte, vivement qu'advienne le temps où il sera impossible partout dans le monde, ce qui ne saurait tarder, car semble t-il, les yeux se décillent lentement sur ce qui est possible ou légitime sur cette terre et ce qui ne l'est plus...

Renaud m'approuve à fond semble t-il...

http://www.youtube.com/watch?v=Ct5SeoMQhew

dimanche 2 janvier 2011

Neige



Saint Sorlin d'Arves, décembre 2010