Vu enfin Anthony Quinn dans "Zorba le grec", adaptation du roman de Nikos Kazantzakis, lu au retour de vacances dans l'Hellénie.
Où les crétois sont crétins, tuent une veuve accusée d'avoir mené à la mort un jeune amoureux d'elle (elle n'y était pour rien) et saccagent la maison d'une tout juste morte, sous prétexte qu'elle a des biens et pas d'héritier. Anthony Quinn joue Zorba, un type exalté, libre, très au-dessus du lot de ces simplets (les villageois) pris dans leurs traditions affreuses. Et toujours ces robes noires qui bénissent (tolèrent au moins) ces horreurs. Les projets d'exploitation minière de Zorba tombent à l'eau, littéralement.
Du coup, je comprends mieux pourquoi la scène finale de la danse sur la plage est devenue anthologique. Les deux hommes qui dansent pourraient être terrassés par le drame. Ils le sont d'ailleurs. Mais ils font encore des projets. Et ils dansent.
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