mercredi 26 décembre 2012

"Madame, de toute ma vie


jamais je n'ai accompli à l'égard d'une femme un seul geste qui ne fût, même secrètement, désiré par elle. Plaise au ciel que je ne me sois pas trompé cette fois et justement avec vous, la femme dont je ne sais pas si je l'aime plus ou si je la désire plus. Vous m'attendiez, n'est-ce pas ? Dites-moi que vous m'attendiez. Dites-moi que dans peu de temps nous nous coucherons l'un près de l'autre sur votre lit nus et heureux ou bien je me jette sous vos yeux par cette fenêtre par laquelle je viens d'entrer...
                    Nous sommes au rez-de-chaussée, tu l'as oublié ? Disait-elle.
                    Non, je m'en souviens fort bien. Et c'est l'unique raison qui m'inciterait à me jeter. Ce n'est pas que je m'aime moi-même aussi profondément, mais je me considère comme votre propriété et j'ai le plus grand respect pour tout ce qui vous appartient."


Extrait du roman « La T. du D. L. »,   de l'auteur italien A. O.

Qu'on me laisse le temps d'achever cette lecture recommandable, et je me ferai un plaisir de dévoiler qui et ce qui se cache derrière ces initiales...

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