...s'appelle "La taverne du doge Loredan". Alberto Ongaro, l'auteur est un farceur inventif. Cet italien est un auteur très italien. Je ne sais pas dire pourquoi, mais c'est molto transalpinement vrai. Le récit est une succession de mises en abîme, d'allers-et-retours entre un passé qui ressemble au XVIIIème et l'évocation d'un narrateur-lecteur au présent qui se situerait dans la première moitié du XXème, d'apparition de personnages qu'on invente pour la bonne tenue du conte, en prenant le lecteur à témoin. C'est succulicieux. L'action se déroule un peu à Londres et beaucoup à Venise.
C'est l'histoire d'un livre trouvé par hasard sur une armoire, et dont le premier personnage central nous fait la lecture. Il y a donc d'emblée deux fils narratifs. Mais bientôt, de petits détails du livre étonnent le lecteur Schultz : on dirait que ça parle de sa propre vie...
Si vous n'avez rien compris à ces quelques lignes, c'est normal, c'est très subtilement confusionnant.
Merci P. A. pour cette suggestion et ce prêt dont à propos que je n'ai qu'un regret : il va falloir que je te le rende...
Paru en 2007 en français, traduction de Jacqueline Malherbe-Galy et Jean-Luc Nardone
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