Dans cet article, on apprend que les autorités locales espéraient que les enseignants accepteraient de redémarrer l'année scolaire sans contrat de travail en bonne et due forme (des centaines d'entre eux étaient dans ce cas). Le maire (démocrate) de Chicago a été déçu, il a dû faire face à une mobilisation sans précédent.
En lisant l'article, on a une idée de leurs conditions de travail au quotidien... On y apprend (mais on s'en serait douté) qu'ils sont eux aussi touchés par la plaie de l'évaluationnite, gangrène qui bouffe avidement le temps réel d'apprentissage des enfants et tend à substituer à la liberté et l'autonomie de l'enseignant, un boulot de testing totalement inutile et stéréotypé. Mais il est encore plus pervers aux USA :
"Dans ce contexte, le CTU* remet en question tout le système de tests mis en place pour mesurer «l’efficacité des enseignants», comme des élèves. Ces tests standardisés ont pour effet de réduire l’enseignement à des objectifs aisément mesurables par des tests auxquels les élèves sont soumis. En outre, le système de tests permet de sélectionner des enseignants, de licencier les plus expérimentés ayant des salaires plus élevés et d’engager des enseignants moins chers et précarisés. Ce mécanisme ouvre aussi la voie à une répression sélective des enseignants les plus engagés dans l’activité sociale et syndicale."
*Syndicat des enseignants
http://alencontre.org/ameriques/americnord/usa/greve-des-enseignants-a-chicago.html
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