mardi 6 février 2018

Cent titres, album de Clémentine Mélois

C'est un exercice littéraire, une farce lexicale et graphique mais aussi une tournée générale de pastiches.

Prenons une couverture de livre classique, introduisons z-y un détournement, soit par l'illustration, soit par un jeu de mot ridicule sur le nom de l'auteur (Jean Anouille, Antipasti ; St Exaspéré, Vol de nuit) ou sur le titre (Marguerite Duras, Le ravissement de Lol mdr V. Stein), soit par une espèce d'assonance assommante (Proust, Du côté de Sichuan), soit en combinant auteur et titre pour un rendu à vomir (Nietzsche, Honni froid ; Dante, Oncques Hue ; Jacques Lacan, Coyote). Nous obtenons une espèce d'ouvrage méloisien, ce qui n'a rien pour rassurer.

On appréciera tout spécialement les contrepèteries ridicules  :







































Quelquefois, seule l'illustration constitue un détournement  :













































Mine de rien, il faut parfois une culture fort étendue jusque dans les recoins du paf pour décrypter les allusions :
























Celle-ci par exemple fait référence à une chanson soit disant archiconnue, de Balavoine : "Mon fils, ma bataille"...

Bref, la Clémentine abuse. Ne va t-elle pas jusqu'à s'autopasticher sans vergogne ? Hm ?



















D'ailleurs, ne porte-telle pas une forme de fourberie coquinière dans son regard ?





























Ici, une bonne sélection de ses couvertures détournées, avec curieusement, des inédits dans la version de 2014, que je possède...


Merci Ô Olivier des plaines !




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