L'automne dernier, j'étais dans la lecture de "l'animale" de Rachilde, lecture marquante, et j'avais presque fini le roman. La chatte de la maison venait d'avoir des petits. Un matin, elle vint me chercher comme elle sait faire, pour me demander quelque chose. En principe, c'est à bouffer des croquettes pourries, mais ce matin-là, elle était servie. Je cherchai donc ce qu'elle voulait me dire, et je regardai partout dans la pièce où étaient les petits. Je me baissai pour regarder sous un lit. C'est le moment que choisit la chatte pour me sauter dessus toutes griffes dehors et me les planter dans le crâne. Elle avait peur que je fasse du mal à ses petits. Avec un peu de malchance, elle pouvait m'abîmer les yeux que j'ai. J'ai compris ensuite ce qui n'allait pas. Les petits étaient tombés entre un canapé et le mur et la chatte ne pouvait pas les sortir. Le soir même, je lisais le dernier chapitre du roman. Seuls ceux qui liront ce bouquin comprendront à quel point cet événement m'a curieusement marqué.
Ce matin, je cherchais des infos et des photos sur Rachilde en voguant sur le net. Plus tard, j'envoyai un commentaire sur un blog, et pour le valider, je dus retaper un code aléatoire de 7 lettres. Apparut alors le code "achilde". Des forts en probabilités peuvent-ils dire combien de chances il y avait que le nom de l'auteur sur lequel je venais de me renseigner tombe -presque complet- en combinaison fortuite ?
Mais en y repensant, je me dis aussi qu'il est bien possible que l'ordi choisisse des mots de passe dans l'environnement informatique proche.
Pourtant, il me plaît bien de penser que le souvenir d'une jeune fille malheureuse qui vécut en bas de chez moi m'envoie des signaux d'amitié...
les signes, on en croise parfois et ils lissent leur plumage quand on sait les observer...
RépondreSupprimerAlors, ça doit être rapport à tout ce qui passe dans le ciel (les piafs, les planètes...)je suis particulièrement sujet à ces clin d'oeil d'on ne sait où, ces derniers temps...
RépondreSupprimer