Cet univers figé
Je le porte en mes paumes
Vers ton minois final
Le libre arbitre des errants
Qui dort dîne bien d'une pomme d'or
Plus personne
Non
Ne saura dire
Par la gueule des scarabées
Qui étaient ces sourires
Quand frôler une épaule vaut une existence
Dévoration d'Hespérides folles avoines
Avanies caramel de ta bouche
Mes ancêtres suspendus un instant
Aux bretelles dentelles de ta gorge plausible
Qui s'effondre en surplis
Dans mes mains de lierre
Chaque jour est une flasque
Pour oublier l'enfermement
Grilles bleues de rouille qui zèbrent ton dos
Dont nous lapons la lie
Des secondes liquides
Transpercer ces heures entassées
N'est plus possible
Tu le vois bien
Derrière tes paupières ferrées
Il faut bien que jeunesse se casse
La tête dans un sac
Et les larmes à tes pieds
J’aime le jeu, l’amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout, Il n’est rien qui ne me soit souverain bien, Jusqu’au sombre plaisir d’un cœur mélancolique. Jean de La Fontaine
mercredi 30 juin 2010
lundi 28 juin 2010
dimanche 27 juin 2010
Deux recoins de la toile
très coquins, avec de vrais morceaux de bon goût, de jovialité, et même d'esprit. Les visiteurs sont également spirituels, à l'occasion.
http://cui.burp.fr
http://www.camillemm.com
http://cui.burp.fr
http://www.camillemm.com
Papillons encore (2)
Laura Schiff Bean, Dream Sequence No. 5
http://www.lanouefineart.com/artistlarge.php?artist=37&work=2130
Alicante
Une orange sur la table
Ta robe sur le tapis
Et toi dans mon lit
Doux présent du présent
Fraîcheur de la nuit
Chaleur de ma vie.
Jacques Prévert, Paroles, 1972
Claude Feuillet, un matin ordinaire,
http://www.claudefeuillet.com/peintures01.htm
Ta robe sur le tapis
Et toi dans mon lit
Doux présent du présent
Fraîcheur de la nuit
Chaleur de ma vie.
Jacques Prévert, Paroles, 1972
Claude Feuillet, un matin ordinaire,
http://www.claudefeuillet.com/peintures01.htm
samedi 26 juin 2010
La tarentelle
c'est une danse endiablée, mais le nom rappelle celui d'une grosse araignée velue, la tarentule. Le lien entre les deux, c'est qu'en Italie, on dit que ceux qui sont piqués par la bestiole ne peuvent s'empêcher de remuer dans tous les sens, comme pris d'une soudaine et furieuse envie de danser.
http://www.youtube.com/watch?v=cdsqbwhqufY&feature=related
Une vidéo pourrie et enthousiasmante...
http://www.youtube.com/watch?v=cdsqbwhqufY&feature=related
Une vidéo pourrie et enthousiasmante...
Et pourquoi le tairais-je ?
En conduisant Maria à moto vers Bergerac où nous devions retrouver d'autres copains, roulant sous le soleil encore haut de cette fin d'après-midi, dans cette campagne magnifique écrasée de chaleur, je ressentais de petits picotements de bonheur jusqu'au bout des orteils.
Moulins de Boisse, Bergeracois
http://www.vinsvignesvignerons.com/vvv/Regions/Sud-Ouest/BERGERACOIS
Moulins de Boisse, Bergeracois
http://www.vinsvignesvignerons.com/vvv/Regions/Sud-Ouest/BERGERACOIS
Fille d'acier
Fille d'acier je n'aimais personne dans le monde
Je n'aimais personne sauf celui que j'aimais
Mon amant mon amant celui qui m'attirait
Maintenant tout a changé est-ce lui qui a cessé de m'aimer
Mon amant qui a cessé de m'attirer est-ce moi ?
Je ne sais pas et puis qu'est-ce que ça peut faire tout ça ?
Maintenant je suis couchée sur la paille humide de l'amour
Toute seule avec tous les autres toute seule désespérée
Fille de fer-blanc fille rouillée
O mon amant mon amant mort ou vivant
Je veux que tu te rappelles autrefois
Mon amant celui qui m'aimait et que j'aimais.
Jacques Prévert, Paroles, Folio Gallimard, 1972
Mais les belles qui savent ce qu'elles veulent, elles, ont quelque chose d'inoxydable.
Je n'aimais personne sauf celui que j'aimais
Mon amant mon amant celui qui m'attirait
Maintenant tout a changé est-ce lui qui a cessé de m'aimer
Mon amant qui a cessé de m'attirer est-ce moi ?
Je ne sais pas et puis qu'est-ce que ça peut faire tout ça ?
Maintenant je suis couchée sur la paille humide de l'amour
Toute seule avec tous les autres toute seule désespérée
Fille de fer-blanc fille rouillée
O mon amant mon amant mort ou vivant
Je veux que tu te rappelles autrefois
Mon amant celui qui m'aimait et que j'aimais.
Jacques Prévert, Paroles, Folio Gallimard, 1972
Mais les belles qui savent ce qu'elles veulent, elles, ont quelque chose d'inoxydable.
vendredi 25 juin 2010
Des qu'il faut soutenir !
http://www.kokopelli.asso.fr/
Lire notamment l'onglet "Procès contre Kokopelli" pour avoir un autre exemple de conflit entre l'esprit privé-commercial-libéral et l'idée humaniste-soucieuse du bien commun...
Lire notamment l'onglet "Procès contre Kokopelli" pour avoir un autre exemple de conflit entre l'esprit privé-commercial-libéral et l'idée humaniste-soucieuse du bien commun...
Quand la haine exprime le bon sens
Chronique de la haine ordinaire
A mort le foot
Merci Claire Ogie
http://capharnaumorganise.over-blog.com
jeudi 24 juin 2010
Back to the garden
Jumping to conclusions
mercredi 23 juin 2010
Le triptyque de la vache en bois de Géraldine
Elle a dit :
"et avec lui, rien que le fait qu'il soit là, sans même se regarder, sans même s'effleurer, c'est toujours pareil, je sens les petits papillons se réveiller et se mettre à danser à l'intérieur."
http://maislalumiere.canalblog.com/
http://maislalumiere.canalblog.com/
A la façon de P. V. A.
pauvre corps vie sans A Argh...
désolé ossé que je te troue...ve....nulle
///
pars
///
or les orgues de ta barbarie je prends
et pousse à jouir ceux qui
mais poussez vous moi eux dans le colis
mateur
je prends je lâche redoutedoublebouche
sang écarlate à laver
on...on....on....on....niais plus
jamais
je /// sang
froid tous ces jours qui me
raccourcissent
crache moi dans ta poche
valise sans F...ond froide nuit sans
T...oi
désolé ossé que je te troue...ve....nulle
///
pars
///
or les orgues de ta barbarie je prends
et pousse à jouir ceux qui
mais poussez vous moi eux dans le colis
mateur
je prends je lâche redoutedoublebouche
sang écarlate à laver
on...on....on....on....niais plus
jamais
je /// sang
froid tous ces jours qui me
raccourcissent
crache moi dans ta poche
valise sans F...ond froide nuit sans
T...oi
lundi 21 juin 2010
Relevaille
J'ai relevé la lune
Elle gisait oubliée
Dans l'eau sale d'un fossé
Et je l'ai raccrochée
Je l'ai contemplée
Longuement
Attendant patiemment
Qu'elle se tourne
Sur sa face cachée
Puis je me suis éclipsé
Photo
http://www.anakinovni.org/200882.htm
Le 21 juin, c'est la fête de la musique
je suis donc rentré dans ma campagne, car en ville, il y avait beaucoup trop de bruit. Puis, en me préparant un repas, j'ai mis le Miserere d'Allegri mais pas trop fort. Après, j'irai me coucher. Faut pas trop faire la fête d'un coup.
dimanche 20 juin 2010
Face à face médiéval
Le triptyque du songe d'Emma
vendredi 18 juin 2010
Banc d'essai
L'auteur de ce blog est très heureux d'avoir testé pour vous un accessoire indispensable au randonneur cyclotouriste longue distance : la tente sarcophage.
Voici nos conclusions :
Pour :
- Très légère (moins de 1 kg)
- Facile à monter (et à démonter aussi, le vent tout seul y arrive sans les mains)
- Très réussie visuellement, pour qui aime le vert
- Bien aérée (laisse aussi judicieusement passer un peu d'eau en cas de forte pluie)
- Retient l'attention du badaud (une attention inquiète pour certaines filles : on peut dormir à combien là-dedans ?)
- Chère (donc de qualité)
Contre :
- Une très légère réserve, qui n'est qu'un point de détail insignifiant : lorsque vous y avez rangé vos sacoches et bagages, et compte tenu de l'espace disponible à l'intérieur, vous n'avez plus qu'à dormir à côté de la tente.
Notre bilan : excellent pour qui aime claquer son fric dans des conneries sans nom, et dormir à la belle étoile.
Juste une remarque qui n'a rien à voir : les trois points blancs sur la gauche de la tente, c'est pas des sacs poubelle oubliés, c'est des lapins ! (camping municipal d'Albi, été 2009)
Voici nos conclusions :
Pour :
- Très légère (moins de 1 kg)
- Facile à monter (et à démonter aussi, le vent tout seul y arrive sans les mains)
- Très réussie visuellement, pour qui aime le vert
- Bien aérée (laisse aussi judicieusement passer un peu d'eau en cas de forte pluie)
- Retient l'attention du badaud (une attention inquiète pour certaines filles : on peut dormir à combien là-dedans ?)
- Chère (donc de qualité)
Contre :
- Une très légère réserve, qui n'est qu'un point de détail insignifiant : lorsque vous y avez rangé vos sacoches et bagages, et compte tenu de l'espace disponible à l'intérieur, vous n'avez plus qu'à dormir à côté de la tente.
Notre bilan : excellent pour qui aime claquer son fric dans des conneries sans nom, et dormir à la belle étoile.
Juste une remarque qui n'a rien à voir : les trois points blancs sur la gauche de la tente, c'est pas des sacs poubelle oubliés, c'est des lapins ! (camping municipal d'Albi, été 2009)
La pelle du 18 juin...
... peut se poursuivre le 19.
Et même, il est vivement conseillé de ne pas opposer de résistance.
Photo. Pas d'auteur connu, juste cette adresse :
http://teemix.aufeminin.com/album/see_304357/Noir-et-blanc-deux-couleurs-pour-des-centaines-d-emotions.html
Et même, il est vivement conseillé de ne pas opposer de résistance.
Photo. Pas d'auteur connu, juste cette adresse :
http://teemix.aufeminin.com/album/see_304357/Noir-et-blanc-deux-couleurs-pour-des-centaines-d-emotions.html
jeudi 17 juin 2010
A l'ami de Chtoute
clin d'oeil et pensée amicale pour le convolage (en un seul mot) en noces pas très justes (pouvait pas choisir une autre date ?) mais qui nous fait chaud partout quand même.
Le portrait de famille dans la chanson ci-dessous ne constitue en aucun cas un objectif à atteindre, au moment d'en fonder une... Plutôt un contre-modèle...
Amitiés franco-germaines
http://www.myvideo.de/watch/726336/Hannes_Wader_Kokain_cocaine
Hannes Wader
(c) Axel Schulten. Used with kind permission.
Le portrait de famille dans la chanson ci-dessous ne constitue en aucun cas un objectif à atteindre, au moment d'en fonder une... Plutôt un contre-modèle...
Amitiés franco-germaines
http://www.myvideo.de/watch/726336/Hannes_Wader_Kokain_cocaine
Hannes Wader
(c) Axel Schulten. Used with kind permission.
mercredi 16 juin 2010
Comme dirait O.
Les euphorismes de Grégoire n°195
La crainte obsessionnelle du pire fait souvent passer à côté du meilleur.
Grégoire Lacroix, Ed. Max Milo, 2006
Grégoire Lacroix, Ed. Max Milo, 2006
mardi 15 juin 2010
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