J’aime le jeu, l’amour, les livres, la musique,
La ville et la campagne, enfin tout,
Il n’est rien qui ne me soit souverain bien,
Jusqu’au sombre plaisir d’un cœur mélancolique.
Jean de La Fontaine
dimanche 17 novembre 2019
Under the Silver lake, film de David Robert Mitchell
En 2018, ce film qui m'avait totalement échappé, a été repéré obtenant 6 nominations à Cannes cette année-là. J'ai été scotché par cette histoire et l'ambiance intrigante et inquiétante dans laquelle il nous enfonce avec une volonté farouche. On n'y échappe pas. Dès le début, la musique y joue un rôle singulier, il s'agit de bruitages grinçants, de longs filets de mélopées jouées par des cordes ou de succès des années 70. Très efficace. Dès le début, le quotidien du personnage principal, un habitant de Los Angelès trentenaire, se peuple de faits étranges. Un écureuil tombe d'un arbre et s'écrase à ses pieds.
Ses voisines jouent un curieux ballet d'apparitions disparitions autour dune piscine et parmi elles, une jolie blonde qui lui donne rendez-vous pour un lendemain qui n'aura pas lieu et là est le début de l'intrigue, il veut la retrouver et savoir pourquoi elle a déménagé en pleine nuit sans lui laisser de message.
Film étrange à l'esthétique soignée, j'ai vraiment aimé, je l'ai regardé deux fois de suite.
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