Il y a quelque chose de mécanique dans les scénarios de Ken Loach. En gros, on sait qu'à chaque fois, le pire arrive, les menaces qui se pointent à mesure que les victimes s'enfoncent dans la crise se transforment à coup sûr en cata dont ne sait pas comment elles pourraient s'en sortir. Là, on ne sait pas pourquoi le camion neuf qui sert au personnage principal et qu'il a acheté en vendant la voiture de sa femme qui en avait besoin pour son boulot, échappe au tsunami de tragédies annoncées et transformées.
C'en est presque comique à force. Le grand ado entré en rébellion générale est assez drôle notamment.
Ceci dit, on est bien d'accord, les plateformes d'emploi ubériformes, dans leur exploitation cynique de l'humain, développent de nouvelles formes d'esclavage.
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