Un déjantement. Naturellement. Chaque groupe en exprime des formes spécifiques. J'aime la déraison flamande, la finlandaise, l'anglaise. Elles sont souvent le contrepoint exacerbé de structures sociales ressenties comme figées ou hyper rigides.
L'estonienne, donc, avec cet exemple baroque, désuet ou traditionnel, semblant plonger ses racines dans la coutume.
La société, rurale comme au XIX siècle, n'est composée que de pingres, d'envieux qui ont un objectif principal dans la vie : voler leur voisin, et mener une vie la moins laborieuse possible.
Ils peuvent pour cela se créer un kratt, être surnaturel animé, fabriqué à partir d'objets hétéroclites, et qui sait voler et voler. Sortir est risqué. On peut croiser des sorciers, des loup-garous, la peste en personne ou d'autres bizarreries comme la chaussefroide, qui se nourrit de chair humaine.
Au final tout ceci fut fort réjouissant, après que j'aie eu un peu de mal au départ, à intégrer cet univers baroque.
Ce livre est présenté dans le cadre des "Etranges Lectures" de cette année, les extraits lus par Daniel Kenigsberg.
Les groseilles de novembre d'Andrus Kivirähk.
J’aime le jeu, l’amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout, Il n’est rien qui ne me soit souverain bien, Jusqu’au sombre plaisir d’un cœur mélancolique. Jean de La Fontaine
mardi 31 mai 2016
dimanche 29 mai 2016
Retour à Lorient,
lors d'une récente visite à Marie-Laure et Hervé.
On a fait une virée à l'île de Groix, avec notre capitaine préféré...
D'abord, réussir à monter sur une mini-coque de noix à 3, avec le boxon nécessaire pour une nuit et une journée à bord... L'eau arrive juste au bord du ras du boudin, mais comme on n'est pas turbulents, ça passe.
Après, y'a juste à mener le bateau, à la voile jusqu'à un appontement bétonné où à marée basse, le bateau sera à sec, et là, vers 6 heures du mat' on pourra gratter la coque qui n'a pas été frottée ce printemps, donc les mollusques ont commencé pendant l'hiver à former une couche d'algues et de moules considérable...
Bien sûr, la nuit finit par tomber sans crier gare, et nous, on rentre d'un magnifique moules-frites végétarien (si !) à 100 mètres de là au bout du quai.
Et là, on rigole bien, à placer les béquilles, lesquelles, si elles sont avantageusement fixées, pourront nous éviter de dormir sur une couchette inclinée à 100° . Le bateau a une quille centrale, il s'échoue sur trois pieds.
Au matin, pendant que le monde dort encore, on se lève pour gratter la coque à pieds secs. Cela se fait mieux que je ne pensais, la couche de verdure mollusqueuse part en paquets, sous les coups de racloirs.
On n'est pas les seuls à s'être levés avec les mouettes (the early bird...)
Mais ça valait vraiment la peine...
C'est curieux parce que sur les photos, on ne s'en rend pas compte, mais ce jour-là, il y avait, dès qu'on s'éloignait des côtes, un vent de force 5-6, et une mer formée, qui couchait le bateau sérieusement. Heureusement que Hervé avait pris un ris avant le départ (= diminué la surface de voilure), on a quand même été bien secoués, l'avantage, c'est qu'on a traversé assez vite (une heure et demie pour rejoindre Port-Tudy). Personnellement, j'ai vraiment trouvé ça méga-top-fun, même si il était temps qu'on arrive parce qu'on avait pris des paquets d'eau dans la gueule, mais pas les cirés.
On est contents de trouver un ponton disponible, à la saison et compte tenu du temps, il risquait pas d'y avoir la foule...
Tiens, on a gratté trop fort, faudra repeindre un coup.
Au retour, chacun prend son tour à la barre. On joue à tenir le cap, en vent arrière dans la houle ?
Merci Hervé !
On a fait une virée à l'île de Groix, avec notre capitaine préféré...
D'abord, réussir à monter sur une mini-coque de noix à 3, avec le boxon nécessaire pour une nuit et une journée à bord... L'eau arrive juste au bord du ras du boudin, mais comme on n'est pas turbulents, ça passe.
Après, y'a juste à mener le bateau, à la voile jusqu'à un appontement bétonné où à marée basse, le bateau sera à sec, et là, vers 6 heures du mat' on pourra gratter la coque qui n'a pas été frottée ce printemps, donc les mollusques ont commencé pendant l'hiver à former une couche d'algues et de moules considérable...
Bien sûr, la nuit finit par tomber sans crier gare, et nous, on rentre d'un magnifique moules-frites végétarien (si !) à 100 mètres de là au bout du quai.
Et là, on rigole bien, à placer les béquilles, lesquelles, si elles sont avantageusement fixées, pourront nous éviter de dormir sur une couchette inclinée à 100° . Le bateau a une quille centrale, il s'échoue sur trois pieds.
Au matin, pendant que le monde dort encore, on se lève pour gratter la coque à pieds secs. Cela se fait mieux que je ne pensais, la couche de verdure mollusqueuse part en paquets, sous les coups de racloirs.
On n'est pas les seuls à s'être levés avec les mouettes (the early bird...)
Mais ça valait vraiment la peine...
C'est curieux parce que sur les photos, on ne s'en rend pas compte, mais ce jour-là, il y avait, dès qu'on s'éloignait des côtes, un vent de force 5-6, et une mer formée, qui couchait le bateau sérieusement. Heureusement que Hervé avait pris un ris avant le départ (= diminué la surface de voilure), on a quand même été bien secoués, l'avantage, c'est qu'on a traversé assez vite (une heure et demie pour rejoindre Port-Tudy). Personnellement, j'ai vraiment trouvé ça méga-top-fun, même si il était temps qu'on arrive parce qu'on avait pris des paquets d'eau dans la gueule, mais pas les cirés.
On est contents de trouver un ponton disponible, à la saison et compte tenu du temps, il risquait pas d'y avoir la foule...
Tiens, on a gratté trop fort, faudra repeindre un coup.
Au retour, chacun prend son tour à la barre. On joue à tenir le cap, en vent arrière dans la houle ?
Merci Hervé !
Vélorution 24 a inauguré son atelier participatif
Tous les samedis, de 14h00 à 17h00, chacun pourra y venir bricoler son vélo, grâce à Arthur, qui sera là pour conseiller, aider et prêter les outils au besoin.
C'est là :
Où l'on constate qu'on est tout près de la passerelle de Barnabé...
Arthur (à droite) présente les lieux aux visiteurs de passage.
Il y avait Mme Paule, Maire de Razac, représentant le Grand Périgueux...
C'est là :
Où l'on constate qu'on est tout près de la passerelle de Barnabé...
Arthur (à droite) présente les lieux aux visiteurs de passage.
Il y avait Mme Paule, Maire de Razac, représentant le Grand Périgueux...
vendredi 27 mai 2016
Faisons le point !
OK, mais sur quoi ?
L' ombelle du premier plan ou la belle de l'arrière-plan, qui est pourtant de premier ordre ?
Trouvé là.
Site un peu (très ?) coquin, quand même, mais avec une esthétique esprimée dans le choix des photos, non ?
L' ombelle du premier plan ou la belle de l'arrière-plan, qui est pourtant de premier ordre ?
Trouvé là.
Site un peu (très ?) coquin, quand même, mais avec une esthétique esprimée dans le choix des photos, non ?
jeudi 26 mai 2016
L'auteur m'a donné son autorisation ,
à condition -normal- de le citer.
C'est donc avec plaisir que je peux présenter des oeuvres de Oak-Oak.
Qu'on trouvera là !
Rubrique Stritarte.
C'est donc avec plaisir que je peux présenter des oeuvres de Oak-Oak.
Qu'on trouvera là !
Rubrique Stritarte.
La stratégie de l'empilement...
plutôt que de chercher à réduire le trafic, on superpose les couches...
Compte tenu du côté limité des aménagements possibles ( c'est comme une méga voie ferrée) et de leurs coûts exorbitants, je propose une double voie cyclable de chaque côté de l'autoroute...
Compte tenu du côté limité des aménagements possibles ( c'est comme une méga voie ferrée) et de leurs coûts exorbitants, je propose une double voie cyclable de chaque côté de l'autoroute...
lundi 23 mai 2016
Cher pays de mon enfance, de Davodeau et Collombat
C'est une enquête fouillée, sur les activités du SAC, Service d'Action Civique, qui fut un service d'ordre du régime de De Gaulle, et parfois un nid de flingueurs liés au grand banditisme auquel on pardonnait tout, pour bons services rendus. Cette organisation était capable de mobiliser des dizaines de gros bras pour faire échec à une grève, à l'implantation d'un syndicat dans une grande entreprise, chaque fois que le patronat voyait une menace dans l'activité ouvrière ordinaire.
Le récit part du lieu précis où le juge Renaud a été assassiné, le 3 juillet 1975. Cet homme s'apprêtait à rendre public un système financier dont profitait l'UDR, le parti gaulliste, et dont les fonds provenait de casses réalisés par des malfrats du milieu.
Il faut prendre le temps de lire, de digérer les infos, pour faire le point, remettre en perspective avec la situation actuelle, car et c'est finalement le constat qui effraie, les héritages de ce monde de barbouzes protégées par le pouvoir sont évidents. Il y a 4 ans, un journaliste qui évoquait les failles de l'enquête sur la mort du ministre Boulin, est encore menacé de mort. Lui aussi (le ministre dont le visage portait des traces de coups et qui s'est soi-disant noyé dans 60 cm d'eau...) était à la veille de révélations scandaleuses sur l'organisation de la Françafrique...
Les fachos sont (encore) parmi nous.
La question se pose du degré de protection dont ils disposent encore...
Pis ben, c'est du roman graphique de Davodeau, super agréable...
Le récit part du lieu précis où le juge Renaud a été assassiné, le 3 juillet 1975. Cet homme s'apprêtait à rendre public un système financier dont profitait l'UDR, le parti gaulliste, et dont les fonds provenait de casses réalisés par des malfrats du milieu.
Il faut prendre le temps de lire, de digérer les infos, pour faire le point, remettre en perspective avec la situation actuelle, car et c'est finalement le constat qui effraie, les héritages de ce monde de barbouzes protégées par le pouvoir sont évidents. Il y a 4 ans, un journaliste qui évoquait les failles de l'enquête sur la mort du ministre Boulin, est encore menacé de mort. Lui aussi (le ministre dont le visage portait des traces de coups et qui s'est soi-disant noyé dans 60 cm d'eau...) était à la veille de révélations scandaleuses sur l'organisation de la Françafrique...
Les fachos sont (encore) parmi nous.
La question se pose du degré de protection dont ils disposent encore...
Pis ben, c'est du roman graphique de Davodeau, super agréable...
Il n'y a pas que des vieux gréements à Douarnenez,
y'a aussi des exterminateurs d'espèces animales en danger.
On peut aussi manger des mogettes ! Ou puisqu'on est en Bretagne, des galettes de sarrazin au miel avec du fromage de chèvre.
On peut aussi signer la pétition. Là !
On peut aussi manger des mogettes ! Ou puisqu'on est en Bretagne, des galettes de sarrazin au miel avec du fromage de chèvre.
On peut aussi signer la pétition. Là !
dimanche 22 mai 2016
Ma loute, de Bruno Dumont
Un film étonnant, mais raté.
Le début du film s'enlise dans le marigot des scènes de bord de mer. Les personnages loufoques sont parfois drôles, ça peut rappeler l'univers des meilleurs Jeunet (le thème de l'anthropophagisme était d'ailleurs présent dans "Delicatessen") , mais ça ne tient pas la distance malheureusement.
Fabrice Luchini a du mal à "tenir" son rôle sur le registre des premières scènes, il a tendance à revenir à ce qu'il fait d'habitude. Les intentions burlesques/poétiques n'empêchent pas les lourdeurs et longueurs qui minent cette curiosité cinématographique.
Dommage, l'intention délirante était séduisante...
Le palmarès du festival, sorti il y a à peine deux heures a évité ce film. J'acquiesce à cette absence...
Le corpulent inspecteur Machin effraie et chasse la bourgeoise Isabelle Van Peteghem (Valéria Bruni-Tedeschi)
Le début du film s'enlise dans le marigot des scènes de bord de mer. Les personnages loufoques sont parfois drôles, ça peut rappeler l'univers des meilleurs Jeunet (le thème de l'anthropophagisme était d'ailleurs présent dans "Delicatessen") , mais ça ne tient pas la distance malheureusement.
Fabrice Luchini a du mal à "tenir" son rôle sur le registre des premières scènes, il a tendance à revenir à ce qu'il fait d'habitude. Les intentions burlesques/poétiques n'empêchent pas les lourdeurs et longueurs qui minent cette curiosité cinématographique.
Dommage, l'intention délirante était séduisante...
Le palmarès du festival, sorti il y a à peine deux heures a évité ce film. J'acquiesce à cette absence...
Le corpulent inspecteur Machin effraie et chasse la bourgeoise Isabelle Van Peteghem (Valéria Bruni-Tedeschi)
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