dimanche 29 mai 2016

Retour à Lorient,

lors d'une récente visite à Marie-Laure et Hervé.

On a fait une virée à l'île de Groix, avec notre capitaine préféré...

D'abord, réussir à monter sur une mini-coque de noix à 3, avec le boxon nécessaire pour une nuit et une journée à bord... L'eau arrive juste au bord du ras du boudin, mais comme on n'est pas turbulents, ça passe.


















Après, y'a juste à mener le bateau, à la voile jusqu'à un appontement bétonné où à marée basse, le bateau sera à sec, et là, vers 6 heures du mat' on pourra gratter la coque qui n'a pas été frottée ce printemps, donc les mollusques ont commencé pendant l'hiver à former une couche d'algues et de moules considérable...



















Bien sûr, la nuit finit par tomber sans crier gare, et nous, on rentre d'un magnifique moules-frites végétarien (si !) à 100 mètres de là au bout du quai.



















Et là, on rigole bien, à placer les béquilles, lesquelles, si elles sont avantageusement fixées, pourront nous éviter de dormir sur une couchette inclinée à 100° . Le bateau a une quille centrale, il s'échoue sur trois pieds.

Au matin, pendant que le monde dort encore, on se lève pour gratter la coque à pieds secs. Cela se fait mieux que je ne pensais, la couche de verdure mollusqueuse part en paquets, sous les coups de racloirs.

On n'est pas les seuls à s'être levés avec les mouettes (the early bird...)



















Mais ça valait vraiment la peine...


































C'est curieux parce que sur les photos, on ne s'en rend pas compte, mais ce jour-là, il y avait, dès qu'on s'éloignait des côtes, un vent de force 5-6, et une mer formée, qui couchait le bateau sérieusement. Heureusement que Hervé avait pris un ris avant le départ (= diminué la surface de voilure), on a quand même été bien secoués, l'avantage, c'est qu'on a traversé assez vite (une heure et demie pour rejoindre Port-Tudy). Personnellement, j'ai vraiment trouvé ça méga-top-fun, même si il était temps qu'on arrive parce qu'on avait pris des paquets d'eau dans la gueule, mais pas les cirés.

On est contents de trouver un ponton disponible, à la saison et compte tenu du temps, il risquait pas d'y avoir la foule...



















Tiens, on a gratté trop fort, faudra repeindre un coup.




















Au retour, chacun prend son tour à la barre. On joue à tenir le cap, en vent arrière dans la houle ?





















Merci Hervé !




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