Un excellent et terrible témoignage pour nous rappeler qu'il n'y a pas qu'entre le Moyen-Orient et l'Europe que les périples de l'émigration sont semés d'embuches mortelles...
Trois jeunes guatémaltèques vont tenter la traversée du Mexique pour rallier les U.S. L'un d'eux fait rapidement défection et ses compagnons rencontrent un indien qui va les accompagner. Ce sera sans compter sur les flics mexicains puis sur les gangs qui rançonnent et exploitent les migrants. Aux U.S., il faut aussi se méfier des chasseurs d'hommes. Un portrait saignant de l'Amérique centrale... Sans doute très proche de la réalité.
Un premier long métrage qui est un coup de maître. Sorti il y a tout juste deux ans, en décembre 2013.
J’aime le jeu, l’amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout, Il n’est rien qui ne me soit souverain bien, Jusqu’au sombre plaisir d’un cœur mélancolique. Jean de La Fontaine
jeudi 24 décembre 2015
mercredi 23 décembre 2015
23 décembre
Beau dommage donc, même si ça ne nous rajeunit guère. Le temps que je fus chez eux, à l'été 1982, ils étaient déjà séparés !
Pour les paroles, faut faire appel à François Lachance :
mardi 22 décembre 2015
L'histoire exemplaire de Rob Lawrie
Ce britannique au grand coeur avait fait le déplacement à Calais, pour soutenir les migrants et leur apporter de l'aide matérielle. Là, il a fait la connaissance de réfugiés afghans, et a décidé de donner un coup de pouce à la destinée d'une petite fille de 4 ans...
L'article du Monde.
L'article du Monde.
Tsar de Pavel Lounguine
"1565. Ivan le Terrible, tsar de Russie, subit une défaite dans la longue
guerre qui l'oppose à la Pologne. Il ne voit autour de lui que
trahison. Pour lutter contre les traîtres, il crée une garde
personnelle, "les Chiens du tsar", dont le signe de reconnaissance est
une tête de chien accrochée à leur selle. "Les Chiens du tsar" plongent
la Russie dans un bain de sang. Effaré, le métropolite - le chef de
l'Eglise russe - se réfugie dans un monastère. Ivan le Terrible croyant
comprendre et interpréter les signes, voit le Jugement dernier
approcher... "
(Synopsis Allociné)
L'occasion de retrouver Piotr Mamonov, en extatique tsar habité, furieux, au regard fou. C'était lui déjà, dans Taxi blues (en 1990) qui jouait le saxophoniste des nuits de Moscou. Et le moine devenu célèbre dans l'Île en 2006.
Les fameux opritchniks datent de cette époque, c'est une création d'Ivan le Terrible. Ce sont eux les "Chiens du Tsar". Dans une interview, Lounguine précise que cette garde rapprochée avec les pleins pouvoirs est devenue avec le temps une tradition pour les dirigeants russes, jusqu'au NKVD de Staline...
Un grand film.
(Synopsis Allociné)
L'occasion de retrouver Piotr Mamonov, en extatique tsar habité, furieux, au regard fou. C'était lui déjà, dans Taxi blues (en 1990) qui jouait le saxophoniste des nuits de Moscou. Et le moine devenu célèbre dans l'Île en 2006.
Les fameux opritchniks datent de cette époque, c'est une création d'Ivan le Terrible. Ce sont eux les "Chiens du Tsar". Dans une interview, Lounguine précise que cette garde rapprochée avec les pleins pouvoirs est devenue avec le temps une tradition pour les dirigeants russes, jusqu'au NKVD de Staline...
Un grand film.
lundi 21 décembre 2015
Longtemps je me suis interrogé
sur le sens de ce poème, mis en musique et chanté par Brassens.
"Les oiseaux de passage", de Jean Richepin.
Or, il m'advint de lire dans des temps récents, le poème de Richepin, qui se trouvit être fort plus long et comptant des stances non entonnées par le Georges. Ce qui éclaire un peu.
Elle a fait son devoir ! C'est à dire que oncque
Elle n'eut de souhait impossible, elle n'eut
Aucun rêve de lune, aucun désir de jonque
L'emportant sans rameurs sur un fleuve inconnu.
Elle ne sentit pas lui courir sous la plume
De ces grands souffles fous qu'on a dans le sommeil,
pour aller voir la nuit comment le ciel s'allume
Et mourir au matin sur le coeur du soleil.
Et tous sont ainsi faits ! Vivre la même vie
Toujours pour ces gens-là cela n'est point hideux
Ce canard n'a qu'un bec, et n'eut jamais envie
Ou de n'en plus avoir ou bien d'en avoir deux.
Aussi, comme leur vie est douce, bonne et grasse !
Qu'ils sont patriarcaux, béats, vermillonnés,
Cinq pour cent ! Quel bonheur de dormir dans sa crasse,
De ne pas voir plus loin que le bout de son nez !
N'avoir aucun besoin de baiser sur les lèvres,
Et, loin des songes vains, loin des soucis cuisants,
Posséder pour tout cœur un viscère sans fièvres,
Un coucou régulier et garanti dix ans !
Oh ! les gens bienheureux !... Tout à coup, dans l'espace,
Si haut qu'il semble aller lentement, un grand vol
En forme de triangle arrive, plane et passe.
Où vont-ils ? Qui sont-ils ? Comme ils sont loin du sol !
Les pigeons, le bec droit, poussent un cri de flûte
Qui brise les soupirs de leur col redressé,
Et sautent dans le vide avec une culbute.
Les dindons d'une voix tremblotante ont gloussé.
Les poules picorant ont relevé la tête.
Le coq, droit sur l'ergot, les deux ailes pendant,
Clignant de l'œil en l'air et secouant la crête,
Vers les hauts pèlerins pousse un appel strident.
Qu'est-ce que vous avez, bourgeois ? soyez donc calmes.
Pourquoi les appeler, sot ? Ils n'entendront pas.
Et d'ailleurs, eux qui vont vers le pays des palmes,
Crois-tu que ton fumier ait pour eux des appas ?
Regardez-les passer ! Eux, ce sont les sauvages.
Ils vont où leur désir le veut, par-dessus monts,
Et bois, et mers, et vents, et loin des esclavages.
L'air qu'ils boivent ferait éclater vos poumons.
Regardez-les ! Avant d'atteindre sa chimère,
Plus d'un, l'aile rompue et du sang plein les yeux,
Mourra. Ces pauvres gens ont aussi femme et mère,
Et savent les aimer aussi bien que vous, mieux.
Pour choyer cette femme et nourrir cette mère,
Ils pouvaient devenir volaille comme vous.
Mais ils sont avant tout les fils de la chimère,
Des assoiffés d'azur, des poètes, des fous.
Ils sont maigres, meurtris, las, harassés. Qu'importe !
Là-haut chante pour eux un mystère profond.
A l'haleine du vent inconnu qui les porte
Ils ont ouvert sans peur leurs deux ailes. Ils vont.
La bise contre leur poitrail siffle avec rage.
L'averse les inonde et pèse sur leur dos.
Eux, dévorent l'abîme et chevauchent l'orage.
Ils vont, loin de la terre, au dessus des badauds.
Ils vont, par l'étendue ample, rois de l'espace.
Là-bas, ils trouveront de l'amour, du nouveau.
Là-bas, un bon soleil chauffera leur carcasse
Et fera se gonfler leur cœur et leur cerveau.
Là-bas, c'est le pays de l'étrange et du rêve,
C'est l'horizon perdu par delà les sommets,
C'est le bleu paradis, c'est la lointaine grève
Où votre espoir banal n'abordera jamais.
Regardez-les, vieux coq, jeune oie édifiante !
Rien de vous ne pourra monter aussi haut qu'eux.
Et le peu qui viendra d'eux à vous, c'est leur fiente.
Les bourgeois sont troublés de voir passer les gueux.
Un qui l'interprète dans son entier, c'est Rémo Gary :
Sinon, j'ai retenu deux autres interprétations de chanteurs que je me figure recommandables, selon mon goût que j'ai :
"Les oiseaux de passage", de Jean Richepin.
Or, il m'advint de lire dans des temps récents, le poème de Richepin, qui se trouvit être fort plus long et comptant des stances non entonnées par le Georges. Ce qui éclaire un peu.
- Jean RICHEPIN (1849-1926)
Les oiseaux de passage
C'est une cour carrée et qui n'a rien d'étrange :
Sur les flancs, l'écurie et l'étable au toit bas ;
Ici près, la maison ; là-bas, au fond, la grange
Sous son chapeau de chaume et sa jupe en plâtras.
Le bac, où les chevaux au retour viendront boire,
Dans sa berge de bois est immobile et dort.
Tout plaqué de soleil, le purin à l'eau noire
Luit le long du fumier gras et pailleté d'or.
Loin de l'endroit humide où gît la couche grasse,
Au milieu de la cour, où le crottin plus sec
Riche de grains d'avoine en poussière s'entasse,
La poule l'éparpille à coups d'ongle et de bec.
Plus haut, entre les deux brancards d'une charrette,
Un gros coq satisfait, gavé d'aise, assoupi,
Hérissé, l'œil mi-clos recouvert par la crête,
Ainsi qu'une couveuse en boule est accroupi.
Des canards hébétés voguent, l'oeil en extase.
On dirait des rêveurs, quand, soudain s'arrêtant,
Pour chercher leur pâture au plus vert de la vase
Ils crèvent d'un plongeon les moires de l'étang.
Sur le faîte du toit, dont les grises ardoises
Montrent dans le soleil leurs écailles d'argent,
Des pigeons violets aux reflets de turquoises
De roucoulements sourds gonflent leur col changeant.
Leur ventre bien lustré, dont la plume est plus sombre,
Fait tantôt de l'ébène et tantôt de l'émail,
Et leurs pattes, qui sont rouges parmi cette ombre,
Semblent sur du velours des branches de corail.
Au bout du clos, bien loin, on voit paître les oies,
Et vaguer les dindons noirs comme des huissiers.
Oh ! qui pourra chanter vos bonheurs et vos joies,
Rentiers, faiseurs de lards, philistins, épiciers ?
Oh ! vie heureuse des bourgeois ! Qu'avril bourgeonne
Ou que décembre gèle, ils sont fiers et contents.
Ce pigeon est aimé trois jours par sa pigeonne ;
Ca lui suffit, il sait que l'amour n'a qu'un temps.
Ce dindon a toujours béni sa destinée.
Et quand vient le moment de mourir il faut voir
Cette jeune oie en pleurs : " C'est là que je suis née ;
Je meurs près de ma mère et j'ai fait mon devoir. "
Sur les flancs, l'écurie et l'étable au toit bas ;
Ici près, la maison ; là-bas, au fond, la grange
Sous son chapeau de chaume et sa jupe en plâtras.
Le bac, où les chevaux au retour viendront boire,
Dans sa berge de bois est immobile et dort.
Tout plaqué de soleil, le purin à l'eau noire
Luit le long du fumier gras et pailleté d'or.
Loin de l'endroit humide où gît la couche grasse,
Au milieu de la cour, où le crottin plus sec
Riche de grains d'avoine en poussière s'entasse,
La poule l'éparpille à coups d'ongle et de bec.
Plus haut, entre les deux brancards d'une charrette,
Un gros coq satisfait, gavé d'aise, assoupi,
Hérissé, l'œil mi-clos recouvert par la crête,
Ainsi qu'une couveuse en boule est accroupi.
Des canards hébétés voguent, l'oeil en extase.
On dirait des rêveurs, quand, soudain s'arrêtant,
Pour chercher leur pâture au plus vert de la vase
Ils crèvent d'un plongeon les moires de l'étang.
Sur le faîte du toit, dont les grises ardoises
Montrent dans le soleil leurs écailles d'argent,
Des pigeons violets aux reflets de turquoises
De roucoulements sourds gonflent leur col changeant.
Leur ventre bien lustré, dont la plume est plus sombre,
Fait tantôt de l'ébène et tantôt de l'émail,
Et leurs pattes, qui sont rouges parmi cette ombre,
Semblent sur du velours des branches de corail.
Au bout du clos, bien loin, on voit paître les oies,
Et vaguer les dindons noirs comme des huissiers.
Oh ! qui pourra chanter vos bonheurs et vos joies,
Rentiers, faiseurs de lards, philistins, épiciers ?
Oh ! vie heureuse des bourgeois ! Qu'avril bourgeonne
Ou que décembre gèle, ils sont fiers et contents.
Ce pigeon est aimé trois jours par sa pigeonne ;
Ca lui suffit, il sait que l'amour n'a qu'un temps.
Ce dindon a toujours béni sa destinée.
Et quand vient le moment de mourir il faut voir
Cette jeune oie en pleurs : " C'est là que je suis née ;
Je meurs près de ma mère et j'ai fait mon devoir. "
Son devoir, c'est à dire, elle blâmait les choses
Inutiles car elle était d'esprit zélé
Et quand des papillons s'attardaient sur des roses,
Elle cassait la fleur et mangeait l'être ailé.
Elle a fait son devoir ! C'est à dire que oncque
Elle n'eut de souhait impossible, elle n'eut
Aucun rêve de lune, aucun désir de jonque
L'emportant sans rameurs sur un fleuve inconnu.
Elle ne sentit pas lui courir sous la plume
De ces grands souffles fous qu'on a dans le sommeil,
pour aller voir la nuit comment le ciel s'allume
Et mourir au matin sur le coeur du soleil.
Et tous sont ainsi faits ! Vivre la même vie
Toujours pour ces gens-là cela n'est point hideux
Ce canard n'a qu'un bec, et n'eut jamais envie
Ou de n'en plus avoir ou bien d'en avoir deux.
Aussi, comme leur vie est douce, bonne et grasse !
Qu'ils sont patriarcaux, béats, vermillonnés,
Cinq pour cent ! Quel bonheur de dormir dans sa crasse,
De ne pas voir plus loin que le bout de son nez !
N'avoir aucun besoin de baiser sur les lèvres,
Et, loin des songes vains, loin des soucis cuisants,
Posséder pour tout cœur un viscère sans fièvres,
Un coucou régulier et garanti dix ans !
Oh ! les gens bienheureux !... Tout à coup, dans l'espace,
Si haut qu'il semble aller lentement, un grand vol
En forme de triangle arrive, plane et passe.
Où vont-ils ? Qui sont-ils ? Comme ils sont loin du sol !
Les pigeons, le bec droit, poussent un cri de flûte
Qui brise les soupirs de leur col redressé,
Et sautent dans le vide avec une culbute.
Les dindons d'une voix tremblotante ont gloussé.
Les poules picorant ont relevé la tête.
Le coq, droit sur l'ergot, les deux ailes pendant,
Clignant de l'œil en l'air et secouant la crête,
Vers les hauts pèlerins pousse un appel strident.
Qu'est-ce que vous avez, bourgeois ? soyez donc calmes.
Pourquoi les appeler, sot ? Ils n'entendront pas.
Et d'ailleurs, eux qui vont vers le pays des palmes,
Crois-tu que ton fumier ait pour eux des appas ?
Regardez-les passer ! Eux, ce sont les sauvages.
Ils vont où leur désir le veut, par-dessus monts,
Et bois, et mers, et vents, et loin des esclavages.
L'air qu'ils boivent ferait éclater vos poumons.
Regardez-les ! Avant d'atteindre sa chimère,
Plus d'un, l'aile rompue et du sang plein les yeux,
Mourra. Ces pauvres gens ont aussi femme et mère,
Et savent les aimer aussi bien que vous, mieux.
Pour choyer cette femme et nourrir cette mère,
Ils pouvaient devenir volaille comme vous.
Mais ils sont avant tout les fils de la chimère,
Des assoiffés d'azur, des poètes, des fous.
Ils sont maigres, meurtris, las, harassés. Qu'importe !
Là-haut chante pour eux un mystère profond.
A l'haleine du vent inconnu qui les porte
Ils ont ouvert sans peur leurs deux ailes. Ils vont.
La bise contre leur poitrail siffle avec rage.
L'averse les inonde et pèse sur leur dos.
Eux, dévorent l'abîme et chevauchent l'orage.
Ils vont, loin de la terre, au dessus des badauds.
Ils vont, par l'étendue ample, rois de l'espace.
Là-bas, ils trouveront de l'amour, du nouveau.
Là-bas, un bon soleil chauffera leur carcasse
Et fera se gonfler leur cœur et leur cerveau.
Là-bas, c'est le pays de l'étrange et du rêve,
C'est l'horizon perdu par delà les sommets,
C'est le bleu paradis, c'est la lointaine grève
Où votre espoir banal n'abordera jamais.
Regardez-les, vieux coq, jeune oie édifiante !
Rien de vous ne pourra monter aussi haut qu'eux.
Et le peu qui viendra d'eux à vous, c'est leur fiente.
Les bourgeois sont troublés de voir passer les gueux.
Un qui l'interprète dans son entier, c'est Rémo Gary :
Sinon, j'ai retenu deux autres interprétations de chanteurs que je me figure recommandables, selon mon goût que j'ai :
dimanche 20 décembre 2015
Je me souviens (40)
du temps passé où il fallait tirer sur la languette des pellicules argentiques avant de les installer dans leur logement, au dos de l'appareil photo. Si elle n'était assez étirée, on risquait de ne ne pas faire prendre les trous dans les petites dents de la roue qui entraînait le rouleau.
Il me manque à cause de ceci 36 vues perdues à jamais sur les routes du Québec, à l'été 1982.
Il me manque à cause de ceci 36 vues perdues à jamais sur les routes du Québec, à l'été 1982.
Pierre Barthélémy tient le blog "Passeur de sciences"
Chaque semaine, il propose sa sélection de la semaine.
On peut y lire (en anglais, mais la plupart des articles sont en français) la critique scientifique des situations proposées par le scénario de Star Wars. Qu'est-ce qui est scientifiquement invraisemblable dans cette histoire ?
La sélection d'hier m'a porté de proche en proche, jusqu'à un article de 2013, que je vous propose de découvrir :
l'article.
Une tête qui repousse, c'est déjà stupéfiant, mais avec sa mémoire intacte...
En novembre, ce blog a obtenu le Golden Blog Awards, élu meilleur blog de l'année de la blogosphère française.
On peut y lire (en anglais, mais la plupart des articles sont en français) la critique scientifique des situations proposées par le scénario de Star Wars. Qu'est-ce qui est scientifiquement invraisemblable dans cette histoire ?
La sélection d'hier m'a porté de proche en proche, jusqu'à un article de 2013, que je vous propose de découvrir :
l'article.
Une tête qui repousse, c'est déjà stupéfiant, mais avec sa mémoire intacte...
En novembre, ce blog a obtenu le Golden Blog Awards, élu meilleur blog de l'année de la blogosphère française.
samedi 19 décembre 2015
mercredi 16 décembre 2015
Un spectacle très spectaculaire...
"Pixel", de la troupe Käfig.
Heureux métissage de hip-hop (attention, ce sont des virtuoses), de danse contemporaine, et des arts numériques d'Adrien M / Claire B.
Le métissage est très souvent un enrichissement...
C'était hier soir à l'Odyssée de Périgueux.
Pour ceux qui veulent voir ça dans la totalité intégrale...
Heureux métissage de hip-hop (attention, ce sont des virtuoses), de danse contemporaine, et des arts numériques d'Adrien M / Claire B.
Le métissage est très souvent un enrichissement...
C'était hier soir à l'Odyssée de Périgueux.
Pour ceux qui veulent voir ça dans la totalité intégrale...
dimanche 13 décembre 2015
Trou Story, documentaire de Richard Desjardins et Robert Monderie
Richard Desjardins ajoute donc une nouvelle corde à sa guitare : celle de filmeur. On savait à travers ses chansons qu'il avait une fibre militante, très marquée à gauche. Ici, le propos est centré sur l'écologie avec la description du paysage minier contemporain au Québec. On a entendu parler des étendues immenses touchées par l'exploitation des sables bitumineux du Canada, et des dégâts irréversibles causés par ces industries. Personnellement, j'ignorais l'échelle des dégradations d'espaces naturels par l'activité minière (il est surtout question de cuivre, de cobalt et d'or), et le niveau des conséquences écologiques et sociales de l'activité.
Après un historique de l'installation des compagnies minières et de leurs relations conflictuelles avec les ouvriers et les populations locales, le film fait le constat que depuis l'époque des pionniers, rien n'a changé : les "corporations" obtiennent des concessions sans aucune contrepartie ni avantage aux habitants ou aux collectivités locales. Tous les profits vont aux actionnaires...
Et on a vu comment une municipalité québécoise a été condamnée par la justice, en voulant opposer un refus à l'exploitation de son sol, en vertu d'accords signés entre les pays d'Amérique du Nord, (l'ALENA, du même type que celui qu'ils nous concoctent en grand secret pour nous européens, le fameux TAFTA).
Un seul bémol à ce film édifiant : je n'ai pas tout capté des paroles en français québécois, lors de l'interview de certaines personnes.
On peut le voir là :
Après un historique de l'installation des compagnies minières et de leurs relations conflictuelles avec les ouvriers et les populations locales, le film fait le constat que depuis l'époque des pionniers, rien n'a changé : les "corporations" obtiennent des concessions sans aucune contrepartie ni avantage aux habitants ou aux collectivités locales. Tous les profits vont aux actionnaires...
Et on a vu comment une municipalité québécoise a été condamnée par la justice, en voulant opposer un refus à l'exploitation de son sol, en vertu d'accords signés entre les pays d'Amérique du Nord, (l'ALENA, du même type que celui qu'ils nous concoctent en grand secret pour nous européens, le fameux TAFTA).
Un seul bémol à ce film édifiant : je n'ai pas tout capté des paroles en français québécois, lors de l'interview de certaines personnes.
On peut le voir là :
Steve Jobs, fils d'immigré syrien
Merci Banksy !
http://rue89.nouvelobs.com/rue89-culture/2015/12/12/banksy-a-calais-steve-jobs-etait-fils-dimmigrant-syrien-262456
http://rue89.nouvelobs.com/rue89-culture/2015/12/12/banksy-a-calais-steve-jobs-etait-fils-dimmigrant-syrien-262456
samedi 12 décembre 2015
La tête en friche, film de Jean Becker
D'après le roman éponyme de Marie-Sabine ROGER, qu'en d'autres temps, autres lieux nous avions fort prisé.
En 2010, le Gérard avait déjà une silhouette renflée, et cela ne gêne pas dans ce rôle de gros bonhomme du petit peuple.
Un chouette film.
Dans le rôle du gros benêt faussement nigaud, Gérard Depardieu, dans une salopette qui lui va comme un gant. Le film raconte la rencontre de cet homme fruste, persuadé qu'il est idiot jusqu'à la moelle, avec une vieille dame passionnée de littérature et qui va s'attacher à ce type dans lequel elle devine de la finesse. De fait, le gars va s'éveiller à la lecture, en écoutant sa nouvelle copine lui lire des romans qu'ils commentent ensemble.
En 2010, le Gérard avait déjà une silhouette renflée, et cela ne gêne pas dans ce rôle de gros bonhomme du petit peuple.
Un chouette film.
mercredi 9 décembre 2015
Chapeau les gars !
o % de peste brune à Monmarvès en Dordogne ! Le FN malvenu dans ce coin du bergeracois.
Bon d'accord, il n'y avait que 51 inscrits sur lesquels 22 seulement ont voté. Mais ceux-là peuvent marcher la tête haute en bombant le torse !
L'article est réservé aux abonnés, on n'a droit qu'au titre ...
http://www.sudouest.fr/2015/12/09/score-nul-pour-le-fn-2211480-1943.php
Les résultats précis :
http://election-departementale.linternaute.com/resultats/monmarves/ville-24279
Bon d'accord, il n'y avait que 51 inscrits sur lesquels 22 seulement ont voté. Mais ceux-là peuvent marcher la tête haute en bombant le torse !
L'article est réservé aux abonnés, on n'a droit qu'au titre ...
http://www.sudouest.fr/2015/12/09/score-nul-pour-le-fn-2211480-1943.php
Les résultats précis :
http://election-departementale.linternaute.com/resultats/monmarves/ville-24279
Vous n'avez jamais été écoeurés
par les commentaires des articles publiés par les sites d'information ? Ces endroits sont souvent squattés par des internautes mal intentionnés qui ne visent qu'à dévoyer les débats, les faire tourner en rond dans des rhétoriques nauséeuses où leur idéologie souvent orientée à l'extrême droite noie toute velléité d'échange d'idée chez d'autres commentateurs potentiels et raisonnables.
Chez Rue 89, le débat est ouvert pour essayer de trouver la solution et balayer les fachos intrusifs (les trolls) de cet espace d'expression... Et pour une fois, les commentaires sont constructifs...
http://rue89.nouvelobs.com/2015/12/08/serait-temps-fermer-les-commentaires-rue89-262406
Chez Rue 89, le débat est ouvert pour essayer de trouver la solution et balayer les fachos intrusifs (les trolls) de cet espace d'expression... Et pour une fois, les commentaires sont constructifs...
http://rue89.nouvelobs.com/2015/12/08/serait-temps-fermer-les-commentaires-rue89-262406
mardi 8 décembre 2015
Les vieux fourneaux, tome 3, Celui qui part
Les excentriques anars et décrépits sont toujours aussi réjouissants, même si on en apprend de belles sur leur jeunesse bouillonnante et leur passé d'une sombre complexité...
Sorti le 13 novembre, c'est tout chaud !
Par Cauuet et Lupano.
Sorti le 13 novembre, c'est tout chaud !
Par Cauuet et Lupano.
dimanche 6 décembre 2015
samedi 5 décembre 2015
Suis allé m'euphoriser les neurones ,
devant "Demain", le film documentaire de Mélanie Laurent et Cyril Dion.
Prenant le contrepied des docus catastrophistes sur les avenirs de la planète, ces jeunes gens s'amusent à recenser les pistes laissant à penser qu'il y a de l'espoir car partout s'inventent des trucs alternatifs qui nous éloignent de la cata finale.
Ce point de vue décalé donne du punch au film, qui nous trimballe ébahis et rigolards (c'est aussi assez drôle) aux antipodes des quatre coins de la planète.
On y croise Jérémy Rifkin, Pierre Rabhi et le très réjouissant Rob Hopkins (l'initiateur dévonien des "villes en transition") au milieu de tas de types anonymes qui agissent à leur petit niveau pour créer des activités respectueuses de l'homme et de son biotope...
C'est sorti le deux décembre, je suis hyper dans le coup !
Prenant le contrepied des docus catastrophistes sur les avenirs de la planète, ces jeunes gens s'amusent à recenser les pistes laissant à penser qu'il y a de l'espoir car partout s'inventent des trucs alternatifs qui nous éloignent de la cata finale.
Ce point de vue décalé donne du punch au film, qui nous trimballe ébahis et rigolards (c'est aussi assez drôle) aux antipodes des quatre coins de la planète.
On y croise Jérémy Rifkin, Pierre Rabhi et le très réjouissant Rob Hopkins (l'initiateur dévonien des "villes en transition") au milieu de tas de types anonymes qui agissent à leur petit niveau pour créer des activités respectueuses de l'homme et de son biotope...
C'est sorti le deux décembre, je suis hyper dans le coup !
vendredi 4 décembre 2015
Je voulais te dire,
Quant aux dentelles saturées d'un surtoi de paroles
Enchanteresses
On n'entend rien quand tu souris,
Ça dépasse l'entendement,
Et les tramontanes
Que l'autre avait perdues dans ses jadis anciens
Sa déesse en sabots et sa princesse hellène
Mais moi, de ton babil si fertile que ferai-je vibrant
Qui émeut et noue écoeure les fils de nos émois
Le clouerai-je à mon front pour l'arborer fumant ?
L'immolerai-je au saut du lit quand tu me fredonnes folâtre
Les derniers ors de ta nuit ?
Que ferons nous de ces apesanteurs qui s'immiscent
Aux creux de ces suspens
Qui sont là
Entre ta joue
Et mon épaule
Doux et clairs comme ces silences rassurants
Et nappent l'avenir
Filons de vent !
Enchanteresses
On n'entend rien quand tu souris,
Ça dépasse l'entendement,
Et les tramontanes
Que l'autre avait perdues dans ses jadis anciens
Sa déesse en sabots et sa princesse hellène
Mais moi, de ton babil si fertile que ferai-je vibrant
Qui émeut et noue écoeure les fils de nos émois
Le clouerai-je à mon front pour l'arborer fumant ?
L'immolerai-je au saut du lit quand tu me fredonnes folâtre
Les derniers ors de ta nuit ?
Que ferons nous de ces apesanteurs qui s'immiscent
Aux creux de ces suspens
Qui sont là
Entre ta joue
Et mon épaule
Doux et clairs comme ces silences rassurants
Et nappent l'avenir
Filons de vent !
mardi 1 décembre 2015
Brandalism
Contraction de "Brand" et de "vandalism", nouveau type de nuisance volontaire portée à la publicité des grandes marques. Il y a de l'antipub assez classique, comme elle existe depuis des années déjà, des affiches contre l'hyper-consommation, mais le propos est nettement en prise avec l'actualité de la COP21, car les grandes marques se sont positionnées dans le paysage médiatique comme "sponsors" de l'événement. Un bon moyen de dénoncer le "greenwashing", qui consiste à se donner une image "verte", totalement usurpée...
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