Mais ça, c'est vraiment très drôle. C'est Georges Frêche qui est suivi pas à pas dans sa dernière année d'activité politique. C'est jubilatoire. S'il est pitoyable en vérité, on comprend bien comment il arrivait à conserver une popularité intacte, avec une capacité à s'imposer physiquement -même s'il était déjà diminué, il s'aidait d'une canne pour marcher- hors du commun. Il apparaît comme un vieux lézard malin qui balaye toutes les objections d'un revers de patte.
Du côté des coulisses, c'est le royaume du cynisme, des contre-vérités et du populisme. On ne recherche pas la vérité, mais le meilleur moyen de faire paraître Frêche à son avantage. Ce n'est certes pas une spécialité du Languedoc, mais là, c'est devenu l'obsession unique de ses conseillers.
Il explique tranquillement qu'en toute circonstance, il annonce les chiffres qui lui passent par la tête. Une constante pendant ses prises de parole publiques : le visage inquiet de ses conseillers qui craignaient un dérapage verbal supplémentaire. Un très bon moment, qui donne une idée assez précise de la démocratie quand elle est dévoyée...
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