J’aime le jeu, l’amour, les livres, la musique,
La ville et la campagne, enfin tout,
Il n’est rien qui ne me soit souverain bien,
Jusqu’au sombre plaisir d’un cœur mélancolique.
Jean de La Fontaine
du plaisir que j'avais à retrouver de temps à autre et par hasard chez moi, des post-it, petits messages d'amour ou de tendresse, qu'elle s'ingéniait à laisser, à son départ, cachés dans un tiroir ou avec le marque-pages d'un livre posé au pied de mon lit.
Ecrivain humaniste et homme de paix israélien, favorable au processus de rapprochement entre les états israélien et palestinien.
Voici ce qu'il disait en 2016, dans cet entretienavec un journaliste de l'Humanité :
"
Comment voyez-vous la société israélienne actuelle ?
Amos Oz La politique est très mauvaise. Les Palestiniens devraient avoir un État. J’ai été contre la colonisation dès la guerre de 1967. Le pays est très petit. Les Palestiniens n’ont nulle part où aller. La situation est la même pour les Israéliens. Ils sont semblables. Pourquoi ne dormiraient-ils pas ensemble ? Après un siècle de haine, on ne peut coucher ensemble d’un seul coup. Il vaudrait mieux d’abord partager la maison en deux appartements séparés. Quand aura-t-on la même horloge ? Difficile d’être prophète en un pays qui en a déjà tant.
"
De lui, j'ai lu ceci, vaste récit largement autobiographique :
- être en meilleure santé générale
- économiser substantiellement des ronds sur le budget "déplacements"
- respecter mieux l'environnement (sonore, pour la qualité de l'air...)
- vous déplacer en ville plus vite que les piétons, les voitures et même les bus...
- ne plus connaître de problèmes de stationnement
- être plus ouvert sur les autres (en faisant plus de rencontres...)
- favoriser le petit commerce de proximité
Tout ça en un seul geste !
Hein ?
Ben oui, c'est possible, prenez plus souvent votre vélo !
L'atelier participatif d'entretien-adoption-récupération de vélos est ouvert tous les samedis après-midi, de 14h00 à 17h00, 48, allée du port à Périgueux.
Ces enfants ont eu droit à des vélos en très bon état.
On ne vient pas en aide qu'aux enfants...
que lors d'une virée cyclotouriste sur les bords de Loire en 2013 avec mon copain P., on s'était arrêtés à Blois un matin, et qu'aux abords d'un marché du centre ville, on avait lié conversation avec une vieille dame à cabas toute ragaillardie de faire notre connaissance. Soudainement fort ébahie par les cuisses musculeuses de mon ami (qui portait un bermuda de sport), elle nous avait avoué :" Hé ben dites donc, depuis la mort de mon mari, j'ai pas eu l'occasion de voir des mollets pareils, c'est très impressionnant ! On peut toucher ?" Ce qu'elle avait fait immédiatement sans attendre de réponse.
Même si globalement je rejoins l'auteur de cette critique -au final très positive- dans "Femmes de lettres", je ne peux pas adhérer à l'idée émise par Pierre-Elie qu' "au début, (dans la première partie) on croirait lire un roman de gare". Je pense qu'il n'en a jamais lu… parce que l'écriture est soignée, travaillée presque trop au point de paraitre à certains moments artificielle, peut-être, on pourrait reprocher à l'autrice de se complaire dans une forme d'affectation ou de maniérisme (par le goût des formules réitérées, par exemple, ou la recherche de paronymes, ou d'expressions de sens proche sensées porter des fulgurances éclairantes*), mais surement pas de tomber dans un lot commun et saisonnier.
J'ai adoré.
La sensation d'être embarqué dans un chariot lancé sur des montagnes russes, émotions difficiles à gérer, impossible de descendre avant la fin du trip, c'est très efficace parce que ça raconte nous d'abord.
J'ai vécu la fuite à Trieste, cette façon panique de chercher une issue face à l'insoutenable disparition, vécue comme un enfermement. J'ai repensé à la rupture de Sophie Calle, cette approche de la folie.
Et j'ai curieusement comme parfum final de cette lecture tranchante, un arrière-goût de grand air et de libération.
* Ce ne sont que des supputations, moi, j'ai beaucoup aimé cette forme d'écriture...
Le blog ne s'affiche pas correctement sous Firefox (selon l'origine des images, elles s'affichent, ou pas…), il est presque sans défaut sous Google Chrome, mais c'est avec Internet explorer que cela marche le mieux…
Un récit court mais suffisamment marquant pour se laisser embarquer à bord du Baquedano, en tant que passager clandestin, avec Alejandro, un gamin de 15 ans. Le voilier école de la marine chilienne effectue son dernier périple avant désarmement, c'est l'occasion pour l'adolescent de se laisser mener vers le cap Horn, à la recherche de son frère…
Il m'était assez aisé de visualiser les lieux décrits, d'autant qu'à un moment, le bateau fait escale à Punta Arenas, ville que j'ai visitée il y a bientôt 5 ans. Lors de mon voyage, il y avait justement dans le port à cette période-là des bateaux-écoles chiliens, de 3 et 4 mâts, sur le pont desquels on pouvait monter.
Le roman est un récit d'aventures très réalistes qui font penser aux histoires de Jack London. On y entend des vieux loups de mer raconter des souvenirs terrifiants, et l'on tremble pour la vieille corvette malmenée par les tempêtes dans les mers australes, et on souffre avec les baleines chassées à l'ancienne (au harpon)...
Francisco Coloane est l'auteur de nombreuses nouvelles, souvent des récits d'aventures au Chili.