C'est pas une que je connais bien qui dira le contraire, vu qu'elle affirme avec la véhémence d'une quasi-certitude le contraire de ce contraire, c'est à dire pareil ! Et même pire, souvent.
C'est elle qui m'a forcé à regarder "Les petits mouchoirs", un film de Guillaume CANET, complètement démonté par la critique du "Masque et la plume", un soir de la semaine où le film fut sorti dans les grandes largeurs. Averti, valant double qu'auparavant, je refusai de céder à ma sirène qui disait que j'étais nigaud d'avaler toutes les sornettes des mauvaises ondes. Or quel bien lui fit et à moi itou d'insister comme une opiniâtre en apportant le DVD, un soir d'entêtement caractérisé et de fièvre acheteuse.
Car on a vu ensemble un truc très réussi, sur les splendeurs et misères des groupes de vrais vieux copains qui prennent de l'âge et apprennent encore à se découvrir sous des jours nouveaux.
Il y a aussi des prouesses techniques. Le premier plan est très étonnant, avec un long travelling qui suit un personnage dans une boîte de nuit, puis à l'extérieur, puis sur son scoot, jusqu'à la scène de l'accident qui est l'événement déclencheur du film. Le tout en une prise. Toute la brochette incroyable d'acteurs est crédible, derrière François CLUZET, génial en amphytrion généreux, mais maniaque et hypernerveux.
Il y a quand même quelques passages vraiment mélo, avec ralentis, sentiments et violons, ça coule partout, c'est dégueulasse, après faut nettoyer. Mais bon, pour nous, c'est un très bon film, même qu'on n'a pas pu s'empêcher de pleurer à la fin, il restait plus qu'à sortir les nôtres de mouchoirs.
Ici, une critique sévère mais intéressante du film.
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