Mincepied dreams of yours
Confettied jammed mares
Of high insomnights
Likely like never to
As far as I'll cliff down
Your snowed thighs in whirlpools
When in a sudden burst
Rolls of salted oil
Slouch down along
Their dying sisters
Unfollow unme unnever
Freckled pebbles popping up
At your smooth and gentle graze
All these tiny sandy pins
Of harshness
Sounds of the beach
Melting hard out of the "Queer Rumble Harbour"
In a golden mean
Of this blued night
Sweet and strange
Keep soothing light
As an orange
J’aime le jeu, l’amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout, Il n’est rien qui ne me soit souverain bien, Jusqu’au sombre plaisir d’un cœur mélancolique. Jean de La Fontaine
lundi 26 septembre 2011
Quant à l'érosion marine,
dire qu'elle nous broute la dune sur le dos, c'est peu. Elle va tout nous bouffer, oui !
On peut supposer que ce restant de blockhaus était à l'heure du "mur de l'Atlantique" posé sur le haut de la dune. Il barbote aujourd'hui à une centaine de mètres du pied de la falaise de sable.
Et le profil de la dune, il est pas catholique ! Cela devrait peu ou prou ressembler à ça ...
Or, cette falaise où gisent des arbres récemment déracinés rappelle un lendemain de tempête. Sauf qu'on n'a eu un été tout ce qu'il y a d'ordinaire au niveau des intempéries.
On peut supposer que ce restant de blockhaus était à l'heure du "mur de l'Atlantique" posé sur le haut de la dune. Il barbote aujourd'hui à une centaine de mètres du pied de la falaise de sable.
Et le profil de la dune, il est pas catholique ! Cela devrait peu ou prou ressembler à ça ...
Or, cette falaise où gisent des arbres récemment déracinés rappelle un lendemain de tempête. Sauf qu'on n'a eu un été tout ce qu'il y a d'ordinaire au niveau des intempéries.
Plage de l'Amélie sur mer (Soulac).
D'abord on s'est approché de l'eau, puis comme il faisait encore bon,
je me suis mis dedans; j'avais environ 3,5 km d'étendue de mer pour moi seul, sans autre baigneur que j'eusse toutefois supporté car il me reste un fond de sociabilité, s'il s'en fût trouvé, y-compris même sous un aspect assez éloigné de la naïade classique parossique dont à propos que l'autre Gautier nous évoque, quoique masculinement, ou encore des Mayolles parisiennes dont Renaud commentait dans une ritournelle de naguère "tu sais bien, les statues du jardin des Tuileries, qui hiver comme été exhibent leurs guibolles, et se gèlent le cul, et le reste aussi", puisqu'on vous le dit, c'est que c'est vrai, qu'il me reste un reliquat de savoir-vivre...
Par la suite de quoi on a traîné sur l'estran.
Soulac, 25 septembre 2011
Par la suite de quoi on a traîné sur l'estran.
Soulac, 25 septembre 2011
Deux phrases
"Parmi les promeneurs assez rares alors qui suivaient aux Champs-Elysées l'avenue Gabriel, à partir de l'ambassade ottomane jusqu'à l'Elysée Bourbon, préférant au tourbillon poussiéreux et à l'élégant fracas de la grande chaussée l'isolement, le silence et la calme fraîcheur de cette route bordée d'arbres d'un côté et de l'autre de jardins, il en est peu qui ne se fussent arrêtés, tout rêveurs et avec un sentiment d'admiration mêlé d'envie, devant une poétique et mystérieuse retraite, où, chose rare, la richesse semblait loger le bonheur."
"Avatar", Théophile Gautier, début du chapitre III.
et, plus loin...
"Depuis que le polythéisme a emporté avec lui ces jeunes dieux, ces génies souriants, ces éphèbes célestes, aux formes d'une perfection si absolue, d'un rythme si harmonieux, d'un idéal si pur, et que la Grèce antique ne chante plus l'hymne de la beauté en strophes de paros, l'homme a cruellement abusé de la permission qu'on lui a donnée d'être laid, et, quoique fait à l'image de Dieu, le représente assez mal."
D'un style dont je veux bien abuser de la permission d'être abreuvé.
"Avatar", Théophile Gautier, début du chapitre III.
et, plus loin...
"Depuis que le polythéisme a emporté avec lui ces jeunes dieux, ces génies souriants, ces éphèbes célestes, aux formes d'une perfection si absolue, d'un rythme si harmonieux, d'un idéal si pur, et que la Grèce antique ne chante plus l'hymne de la beauté en strophes de paros, l'homme a cruellement abusé de la permission qu'on lui a donnée d'être laid, et, quoique fait à l'image de Dieu, le représente assez mal."
D'un style dont je veux bien abuser de la permission d'être abreuvé.
dimanche 18 septembre 2011
Lucian FREUD
Emprunté au hasard à la médiathèque de Trélissac un bouquin sur un peintre que je ne connaissais pas. Or comme je trouvais sa peinture très étonnante, fascinante sans que je puisse dire pourquoi, je cherche et j'apprends qu'il est mort en juillet dernier. Que c'est le petit-fils de Sigmund. Qu'il a fait en 2001 un portrait d'Elisabeth II qui a créé une polémique en Grande-Bretagne. Qu'il a une quinzaine d'enfants dont plusieurs sont devenus célèbres...
Le 13 mai 2008, un nu intitulé "Benefits supervisor sleeping", daté de 1995, est vendu par Christie's à Londres. Le montant final des enchères, près de 34 millions d'euros, fait de cette œuvre la plus chère pour un artiste encore vivant.
(Wikipédia)
C'est le dernier tableau du diaporama ci-dessus.
Une série de photographies de tableaux sympa :
http://www.slate.fr/grand-format/lucian-freud-41411
Le 13 mai 2008, un nu intitulé "Benefits supervisor sleeping", daté de 1995, est vendu par Christie's à Londres. Le montant final des enchères, près de 34 millions d'euros, fait de cette œuvre la plus chère pour un artiste encore vivant.
(Wikipédia)
C'est le dernier tableau du diaporama ci-dessus.
Une série de photographies de tableaux sympa :
http://www.slate.fr/grand-format/lucian-freud-41411
vendredi 16 septembre 2011
Dans la nouvelle "Deux acteurs pour un rôle",
Théophile GAUTIER décrit ainsi une "jolie viennoise" attendue par un jeune homme qui montre des signes d'impatience :
"En effet, une jeune fille ne tarda pas à paraître au bout de l'allée : une coiffe de soie noire couvrait ses riches cheveux blonds, dont l'humidité du soir avait légèrement défrisé les longues boucles ; son teint, ordinairement d'une blancheur de cire vierge, avait pris sous les morsures du froid des nuances de roses de Bengale. Groupée et pelotonnée comme elle était dans sa mante garnie de martre, elle ressemblait à ravir à la statuette de la frileuse ; un barbet noir l'accompagnait, chaperon commode, sur l'indulgence et la discrétion duquel on pouvait compter."
Une note de bas de page indique que cette statuette est de Houdon. Elle date de 1787. Elle est exposée au musée Fabre, à Montpellier. La voici :
C. photo : Marc Lenot
Extrait de "La morte amoureuse, Avatar et autres récits fantastiques", récits écrits entre 1830 et 1866.
Théophile GAUTIER, Folio classique
"En effet, une jeune fille ne tarda pas à paraître au bout de l'allée : une coiffe de soie noire couvrait ses riches cheveux blonds, dont l'humidité du soir avait légèrement défrisé les longues boucles ; son teint, ordinairement d'une blancheur de cire vierge, avait pris sous les morsures du froid des nuances de roses de Bengale. Groupée et pelotonnée comme elle était dans sa mante garnie de martre, elle ressemblait à ravir à la statuette de la frileuse ; un barbet noir l'accompagnait, chaperon commode, sur l'indulgence et la discrétion duquel on pouvait compter."
Une note de bas de page indique que cette statuette est de Houdon. Elle date de 1787. Elle est exposée au musée Fabre, à Montpellier. La voici :
C. photo : Marc Lenot
Extrait de "La morte amoureuse, Avatar et autres récits fantastiques", récits écrits entre 1830 et 1866.
Théophile GAUTIER, Folio classique
mercredi 14 septembre 2011
A la fin du "Chant du monde",
un radeau dérive sur le Rhône, portant deux couples fuyant la vendetta, la violence des hommes et leur vie d'avant...
En 1970, Philip K Dick imagine qu'en 1991, certains hommes auraient acquis la capacité de deviner précisément l'avenir, d'autres sauraient pertuber cette faculté en les approchant, d'autres encore pourraient effacer le passé proche pour faire varier le présent. Une station permanente sur la lune est accessible en une heure sans réservation... Avec tout ça, au bout d'un moment dans le récit, on n'est plus sûr de grand'chose...
Une lecture étonnante en 2011. Recommandable.
UBIK, de Philipp K. Dick
En 1970, Philip K Dick imagine qu'en 1991, certains hommes auraient acquis la capacité de deviner précisément l'avenir, d'autres sauraient pertuber cette faculté en les approchant, d'autres encore pourraient effacer le passé proche pour faire varier le présent. Une station permanente sur la lune est accessible en une heure sans réservation... Avec tout ça, au bout d'un moment dans le récit, on n'est plus sûr de grand'chose...
Une lecture étonnante en 2011. Recommandable.
UBIK, de Philipp K. Dick
dimanche 11 septembre 2011
Expressions et dictons du Périgord (1)
A la bonne heure
Ai repris mes sabots
Un flûtiau, des oripeaux
De laine
Et revoici la plaine
Les champs qui pleurent
Qu'y puis-je ? Peu me chaut
Vrombissant au lointain
Les grasses commères
Refont du mauvais temps
Tout ce qui cloche en ce hameau
Coule en glaires de leur goulot
Et m'indiffère
S'il n'y a que choucas
Grabataires et regains trop ras
Qui m'attendent au bas des ravins,
Je reprendrai une soulée d'vin
Pour m'estourbir de leurs misères
Puis vomissant des crucifix
Au pied tout mort des grands calvaires
J'arrondirai les fins de moi
Je déroulerai ma misère
Qu'y puis-je enfin
Si pleurent les champs
J'entends un tonnerre qui revient
*Avec une petite pensée pour Gaston Couté
Un flûtiau, des oripeaux
De laine
Et revoici la plaine
Les champs qui pleurent
Qu'y puis-je ? Peu me chaut
Vrombissant au lointain
Les grasses commères
Refont du mauvais temps
Tout ce qui cloche en ce hameau
Coule en glaires de leur goulot
Et m'indiffère
S'il n'y a que choucas
Grabataires et regains trop ras
Qui m'attendent au bas des ravins,
Je reprendrai une soulée d'vin
Pour m'estourbir de leurs misères
Puis vomissant des crucifix
Au pied tout mort des grands calvaires
J'arrondirai les fins de moi
Je déroulerai ma misère
Qu'y puis-je enfin
Si pleurent les champs
J'entends un tonnerre qui revient
*Avec une petite pensée pour Gaston Couté
samedi 10 septembre 2011
Comme quoi, faut pas accorder trop d'importance aux critiques les plus entendus...
Ils sont comme des balises dans le paysage, des repères qu'il faut savoir éviter des fois...
C'est pas une que je connais bien qui dira le contraire, vu qu'elle affirme avec la véhémence d'une quasi-certitude le contraire de ce contraire, c'est à dire pareil ! Et même pire, souvent.
C'est elle qui m'a forcé à regarder "Les petits mouchoirs", un film de Guillaume CANET, complètement démonté par la critique du "Masque et la plume", un soir de la semaine où le film fut sorti dans les grandes largeurs. Averti, valant double qu'auparavant, je refusai de céder à ma sirène qui disait que j'étais nigaud d'avaler toutes les sornettes des mauvaises ondes. Or quel bien lui fit et à moi itou d'insister comme une opiniâtre en apportant le DVD, un soir d'entêtement caractérisé et de fièvre acheteuse.
Car on a vu ensemble un truc très réussi, sur les splendeurs et misères des groupes de vrais vieux copains qui prennent de l'âge et apprennent encore à se découvrir sous des jours nouveaux.
Ici, une critique sévère mais intéressante du film.
C'est pas une que je connais bien qui dira le contraire, vu qu'elle affirme avec la véhémence d'une quasi-certitude le contraire de ce contraire, c'est à dire pareil ! Et même pire, souvent.
C'est elle qui m'a forcé à regarder "Les petits mouchoirs", un film de Guillaume CANET, complètement démonté par la critique du "Masque et la plume", un soir de la semaine où le film fut sorti dans les grandes largeurs. Averti, valant double qu'auparavant, je refusai de céder à ma sirène qui disait que j'étais nigaud d'avaler toutes les sornettes des mauvaises ondes. Or quel bien lui fit et à moi itou d'insister comme une opiniâtre en apportant le DVD, un soir d'entêtement caractérisé et de fièvre acheteuse.
Car on a vu ensemble un truc très réussi, sur les splendeurs et misères des groupes de vrais vieux copains qui prennent de l'âge et apprennent encore à se découvrir sous des jours nouveaux.
Il y a aussi des prouesses techniques. Le premier plan est très étonnant, avec un long travelling qui suit un personnage dans une boîte de nuit, puis à l'extérieur, puis sur son scoot, jusqu'à la scène de l'accident qui est l'événement déclencheur du film. Le tout en une prise. Toute la brochette incroyable d'acteurs est crédible, derrière François CLUZET, génial en amphytrion généreux, mais maniaque et hypernerveux.
Il y a quand même quelques passages vraiment mélo, avec ralentis, sentiments et violons, ça coule partout, c'est dégueulasse, après faut nettoyer. Mais bon, pour nous, c'est un très bon film, même qu'on n'a pas pu s'empêcher de pleurer à la fin, il restait plus qu'à sortir les nôtres de mouchoirs.
Ici, une critique sévère mais intéressante du film.
"C'est la deuxième fois que ça arrive,
avec ce film !" a dit l'ouvreuse en nettoyant le vomi, juste dans le sas d'entrée de la salle de ciné. Ils disent que c'est trop mélo, que ça les écoeure..."
Ben moi, je me joindrais plutôt aux critiques sarcastiques qui proposent aux cinéphiles de se cotiser pour acheter un pied de caméra à Lars Van Trier. Pasque c'est ça qui fout la gerbe ! La caméra qui danse sans cesse comme un papillon qu'aurait abusé de nectar au chouchen !
A part ça, Mélancholia, c'est pas mélo du tout, c'est du grand spectacle au début et à la fin avec du petit cinéma au milieu, c'est à dire presque tout le film. On y retrouve la société bourgeoise danoise pourrie, qu'il aime traîner dans la boue. Mais parmi les thèmes du film, au-delà de la fin du monde et de l'attitude de l'homme face à la mort certaine, il y a une espèce de suggestion que le monde est pourri (la dépression de l'héroïne est comme légitimée) et ne mérite que sa destruction. Ça ressemble à une tentative de prophétie, mais personnellement, je n'y vois qu'une certitude de maladie mentale chez l'auteur. J'ai entendu une critique (dans le "Masque et la plume", que j'ai écouté a posteriori) qui m'avait effleuré au début du film, c'est qu'il y a une constante dans les films de Van Trier, à savoir une certaine forme de misogynie, le malheur de l'homme arrivant toujours par la femme...
Par ailleurs, je n'ai pas aimé Charlotte Gainsbourg, impossible d'oublier qu'elle est Charlotte Gainsbourg !
Pourtant, j'avais lu des critiques formidables.
Ben moi, je me joindrais plutôt aux critiques sarcastiques qui proposent aux cinéphiles de se cotiser pour acheter un pied de caméra à Lars Van Trier. Pasque c'est ça qui fout la gerbe ! La caméra qui danse sans cesse comme un papillon qu'aurait abusé de nectar au chouchen !
A part ça, Mélancholia, c'est pas mélo du tout, c'est du grand spectacle au début et à la fin avec du petit cinéma au milieu, c'est à dire presque tout le film. On y retrouve la société bourgeoise danoise pourrie, qu'il aime traîner dans la boue. Mais parmi les thèmes du film, au-delà de la fin du monde et de l'attitude de l'homme face à la mort certaine, il y a une espèce de suggestion que le monde est pourri (la dépression de l'héroïne est comme légitimée) et ne mérite que sa destruction. Ça ressemble à une tentative de prophétie, mais personnellement, je n'y vois qu'une certitude de maladie mentale chez l'auteur. J'ai entendu une critique (dans le "Masque et la plume", que j'ai écouté a posteriori) qui m'avait effleuré au début du film, c'est qu'il y a une constante dans les films de Van Trier, à savoir une certaine forme de misogynie, le malheur de l'homme arrivant toujours par la femme...
Par ailleurs, je n'ai pas aimé Charlotte Gainsbourg, impossible d'oublier qu'elle est Charlotte Gainsbourg !
Pourtant, j'avais lu des critiques formidables.
jeudi 8 septembre 2011
ça y est, les espagnols ont trouvé
l'avancée technologique décisive pour faire progresser la culture et le plaisir de la découverte :
(mettre en mode "plein écran")
Merci Veline
(mettre en mode "plein écran")
Merci Veline
samedi 3 septembre 2011
Qu'est-ce qui se reflète
dans l'eau du Rhône sur un mode impressionniste ?
C'est Lyon, pardi !
Plus exactement le Vieux Lyon, sur la rive droite de la Saône, second ensemble d'époque Renaissance en Europe par la superficie (après Venise).
Spécialité locale :
les "traboules", passages couverts permettant de circuler entre les cours d'immeubles. Impossibles à photographier, faute de lumière, de recul... mais dans les cours avec les escaliers ajourés, les fenêtres à meneaux, il arrive que la lumière bruine suffisamment...
C'est Lyon, pardi !
Plus exactement le Vieux Lyon, sur la rive droite de la Saône, second ensemble d'époque Renaissance en Europe par la superficie (après Venise).
Spécialité locale :
les "traboules", passages couverts permettant de circuler entre les cours d'immeubles. Impossibles à photographier, faute de lumière, de recul... mais dans les cours avec les escaliers ajourés, les fenêtres à meneaux, il arrive que la lumière bruine suffisamment...
jeudi 1 septembre 2011
Les Euphorismes de Grégoire
Absorbé par les recherches sur l'infiniment grand, puis sur l'infiniment petit, le scientifique a négligé, de façon coupable, le fantastique potentiel de l'infiniment moyen.
Euphorisme n° 227
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