dimanche 28 avril 2019

Un après-midi au ciné

Pour voir deux films,

Comme si de rien n'était, d'Eva Trobisch
et
L'Adieu à la nuit, d'André Téchiné

Le film allemand d'Eva Trobisch est une réussite, d'une situation assez ordinaire, non dramatique au début, on va voir la tension monter après que l'héroïne ait vécu une agression traumatisante.
"Avec un réalisme rare, la réalisatrice allemande décortique les conséquences insidieuses du déni."" nous dit très justement la critique de avoir-alire . Effectivement, c'est la volonté de ne pas faire de vague, de ne pas dénoncer, de tout aplanir, qui va s'avérer un choix compliqué, car comme une plaie cachée qui s'infecte sous le bandage, le trauma et le poids du souvenir catastrophique iront en empirant.
Un film très juste, tout en finesses et petites touches, et qui a une vertu sociale, en plaidant pour le règlement clair, oralisé et contradictoire des délits.


























L'adieu à la nuit m'a moins emballé même si c'est un film formellement assez réussi. Le thème m'intéresse moins c'est un peu démonstratif et didactique, comme un documentaire et je trouve Catherine Deneuve un peu monophasée dans l'expression, sans nuances. Bon, c'était plaisant quand même… mais franchement, je n'ai rien appris sur ce problème de société (celui des grands ados d'origine européenne qui basculent dans l'islamisme radical et cherchent à rejoindre les terrains de guerre du djihadisme).
Pour contrebalancer cet avis très mitigé, je vous propose celui de avoir-alire qui est positif, lui.















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