samedi 29 avril 2017

Paputar kier,

j'ai visionné un film. Dont le titre est "la ritournelle", avec la Isabelle Huppert, et le Daroussin Jean-Pierre. Très bien, dans une petite histoire pourtant assez banale mais menée avec force sensibilité et moultement touchante au final, à mon avis que j'ai.

Ils élèvent des vaches dans une Normandie. Ils s'aiment fort depuis des années, ils ne sont plus tout jeunes, mais elle fait une première rencontre qui va l'emmener divaguer à Paris et patati et comme vous savez. Mais c'est très plaisant par où ça passe comme détours.

Et j'ai relevé la musique. Pas tout supérieur, mais des choses nouvelles pour moi, dont certaines que j'acquiesce. Par exemple Van Poehl, qu'on peut laisser défiler.

Je vous laisse juges mais pas partis, faut rester près du poste.






























La complicité par les pieds (42)


















Photo : Nicolas de Luigi

vendredi 28 avril 2017

Venise (1) : les vaporettos

Au départ, dans les années 1880, c'étaient des barcasses à vapeur, d'où leur nom. Ils furent dans ces temps anciens construits à Nantes, et rejoignaient Venise en cabotant. Aujourd'hui, ces bus flottants sont incontournables dans la vie vénitienne. Leur fréquence est assez élevée pour qu'on n'ait pas à se soucier des horaires, on n'attend jamais beaucoup (sauf sur les îles plus éloignées).
C'est aussi un excellent moyen de découvrir la ville, les façades historiques de son grand canal, bien sûr mais aussi des scènes anodines quotidiennes dans des secteurs moins repérés par les flots de visiteurs...


















Chez le capitaine chauffeur.












































Il y a des voitures sur l'île du Lido, et donc aussi des bacs qui circulent à Venise.


















L'île de San Giorgio en face de San Marco...




















Et l'arrêt du vaporetto sur cette île.


















Un autre type de chaland emblématique de la lagune...



































Le palais Grassi investi par la fondation Pinault, un des deux lieux de l'expo extraordinaire de Damien HIRST.










































Le pont du Rialto.



















Je me suis fait la remarque que sans y faire attention, dans les vues de Venise, se glissait très souvent un de ces bateaux-bus...
...comme ici, avec la vue du campanile de San Giorgio.




















Ou, à la pointe de la douane, de l'intérieur du musée.



mardi 18 avril 2017

Vous avez constaté avec du plaisir comme moi j'espère,

que ce blog a repris du pwal de l'abette depuis des temps nouveaux et récents.
Il faudra pourtant faire une petite pause due à une absence chez les ritals de la botte. On vous dit pas où, sachez seulement qu'on espère bien s'y gondoler.

A bientôt avec probablement quelques vues qui ne manqueront pas de lagune ! 



J'ai toujours bien aimé Renaud

"Marche à l'ombre" est probablement l'album que j'ai le plus écouté dans ma chienne de vie.
Mais là, mon bon chanteur énervant, il l'est très !
Il a pris position pour Macron.
Je voudrais juste rappeler que cette étoile filante dans l'horizon politique français a pris position pour le TAFTA ! A quoi sert de se situer en dehors soi-disant des appareils politiques traditionnels si c'est pour nous ramener des projets ultra-libéraux dont ces partis traditionnels -même celui du très réactionnaire et illégitime Fillon- ont pensé qu'ils étaient pourris ?
C'est un marqueur du Macron du côté du monde de la finance et des multi-nationales qui ne devrait tromper personne.
Le TAFTA donnera des pouvoirs régaliens aux entreprises multi-nationales qui pourront attaquer les états et les collectivités locales dès lors que leurs profits auront été diminués par des décisions d'intérêt général. Par exemple pour protéger l'environnement, ce qui est déjà arrivé à une ville canadienne face à un consortium pétrolier, dans le cadre d'un accord du même type. J'ai la flemme de chercher les références, renseignez-vous un peu après tout !
Le mieux, pour être complètement vacciné contre ce type d'accord international, c'est d'écouter une bonne fois une conférence du belge Raoul-Marc  JENNAR.






Ce type est venu à Périgueux et il nous a éclairés.

Nous pouvons donc affirmer aujourd'hui, que le Macron qui se dit indépendant de tout, est un loup de la finance, qui ne pense qu'à la dérégulation qui profite aux grandes entreprises.

Quoi d'étonnant quand on sait qu'il a fait sa carrière et sa fortune dans les milieux de la finance ?

Une petite pensée désolée pour le chanteur de mes 15 ans... Mieux vaut se souvenir de ses élans ravageurs d'antan...






J'veux qu'mes chansons soient des caresses
Ou bien des poings dans la gueule,
A qui qu'ce soit que je m'agresse
J'veux vous remuer dans vos fauteuils.

Alors, écoutez-moi un peu,
Les pousse-mégots, et les nez d'boeufs,
Les ringards, les folkeux, les journaleux.

D'puis qu'y'a mon nom dans vos journaux,
Qu'on voit ma tronche à la télé,
Où j'vends ma soupe empoisonnée
Vous m'avez un peu trop gonflé.

J'suis pas chanteur pour mes copains,
Et j'peux être teigneux comme un chien.

J'déclare pas avec Aragon,
que l'poète a toujours raison.
La femme est l'avenir des cons
Et l'homme est l'avenir de rien.

Moi, mon av'nir est sur le zinc
D'un bistrot des plus cradingues
Mais bordel !
Où c'est qu'j'ai mis mon flingue ?

J'vais pas m'laisser emboucaner
Par les fachos, par les gauchos,
Tous ces pauv' mecs endoctrinés
Qui foutent ma révolte au tombeau.

Tous ceux qui m'traitent de démago
Dans leurs torchons qu'j'lirai jamais :
"Renaud c'est mort, il est récupéré".

Tous ces p'tits bourgeois incurables
Qui parlent pas, qu'écrivent pas, qui bavent
Qui vivront vieux leur vie d'minables
Ont tous dans la bouche un cadavre.

T't'façon, j'chante pas pour ces blaireaux
Et j'ai pas dit mon dernier mot.

C'est sûr'ment pas un disque d'or
Ou un Olympia pour moi tout seul
Qui me feront virer de bord
Qui me feront fermer ma gueule.

Tant qu'y'aura d'la haine dans mes s'ringues
Je ne chant'rai que pour les dingues


Mais bordel ! Où c'est qu'j'ai mis mon flingue ?

Y'a pas qu'les mômes, dans la rue,
Qui m'collent au cul pour une photo,
Y'a même des flics qui me saluent,
Qui veulent que j'signe dans leurs calots.

Moi, j'crache dedans, et j'crie bien haut
Qu'le bleu marine me fait gerber
Qu'j'aime pas l'travail, la justice et l'armée.

C'est pas d'main qu'on m'verra marcher
Avec les connards qui vont aux urnes
Choisir clui qui les f'ra crever.
Moi, ces jours-là, j'reste dans ma turne.

Rien à foutre de la lutte de crasses
Tous les systèmes sont dégueulasses !

J'peux pas encaisser les drapeaux
Quoi qu'le noir soit le plus beau.
La Marseillaise, même en reggae,
Ça m'a toujours fait dégueuler.

Les marches militaires, ça m'déglingue
Et votr' République, moi, j'la tringle
Mais bordel ! Où c'est qu'j'ai mis mon flingue ?

D'puis qu'on m'a tiré mon canif
Un soir au métro Saint-Michel
J'fous plus les pieds dans une manif
Sans un nunchaku, un cocktail

A Longwy comme à Saint-Lazare
Plus de slogans face aux flicards
Mais les fusils, des pavés, des grenades !

Gueuler contre la répression
En défilant "Bastille-Nation"
Quand mes frangins crèvent en prison
Ça donne une bonne conscience aux cons

Aux nez-d'boeux et aux pousse mégots
Qui foutent ma révolte au tombeau.

Si un jour j'me r'trouve la gueule par terre
Sûr qu'ça s'ra d'la faute à Baader.
Si j'crève le nez dans le ruisseau
Sûr qu'ça s'ra d'la faute à Bonnot.

Pour l'instant, ma gueule est sur le zinc
D'un bistrot des plus cradingues,
Mais faites gaffe ! J'ai mis la main sur mon flingue !






lundi 17 avril 2017

Terrasson et les jardins de l'Imaginaire

Petite virée dans l'est du département, pour voir ces fameux jardins, évités jusqu'ici, va savoir pourquoi...

Avec une déambulation dans les ruelles de la colline sur laquelle s'accroche la vieille ville.































Les jardins ont été créés en 1997, à l'initiative du maire de Terrasson, Pierre Delmon, par Kathryn Gustafson, une paysagiste américaine des USA.

La visite se fait en groupes (?) qui traversent 13 tableaux, ou espaces ayant une forme ou un objet particulier. Il y a de nombreuses fontaines, et des jets d'eau, qui ont pour fonction de bruire de façon singulière.























La paysageuse a tenté de créer les formes de ses espaces-jardins en fonction des courbes naturelles des collines environnantes. Elle s'est aussi inspirée du paysage urbain qui s'expose au pied des visiteurs. Les sapins taillés en forme de cônes évoquent le toit des tourelles des vieilles maisons plus bas, mais dans la même perspective. Certaines de ces "inspirations " cherchées dans l'environnement nous ont semblé parfois quelque peu capillotractées, mais bon, dans l'ensemble, c'est un lieu dans lequel on se sent bien, et qui est original, à découvrir paisiblement.

































Seule réserve, mais elle est de taille, la visite n'est possible qu'en groupe. On était 35 avec des enfants pas forcément bruyants, mais un groupe fait de toute façon du bruit. On a pensé que ce mode de déambulation n'était pas adapté à la découverte de ce genre de lieu qui peut être une expérience intérieure, si on aime le silence , le bruit du vent et de l'eau, la japonitude des allées de gravier...



dimanche 16 avril 2017

Menteur,

truqueur,
falsificateur,
prétentieux,
égocentrique,
égoïste,
macho,
misogyne,
libidineux,
vantard,
grossier,
immature,
puéril,
inconséquent,
inculte,
négationniste,
auto-satisfait,
agressif,
déséquilibré,
incontrôlable,
Président des Etats-Unis,
Donald Trump.

Des manifestations ont eu lieu hier dans de nombreuses grandes villes des Etats-Unis, pour réclamer la publication des déclarations de revenus de Trump.





















Sur des pancartes, on pouvait aussi lire : "Grab him by his taxes", en référence à une déclaration datant de quelques années, où il disait des femmes ; "You can even grab them by the pussy !"





vendredi 14 avril 2017

Allaitez tout !

Laissez le bon lait couler partout !

Et clouons le bec aux emmerdeurs, empêcheurs d'allaiter en rond !

http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/rue89-sur-les-reseaux/20170413.OBS7978/des-policiers-lui-interdisent-d-allaiter-vous-n-allez-pas-imposer-ca-aux-gens.html















Ces femmes manifestaient pour le droit d'allaiter en public, à Londres en 2014.

La pétition.



jeudi 13 avril 2017

mercredi 12 avril 2017

Guédec et sa bande

font la promotion de leurs dernières créations. Ce que je relaie volontiers, trouvant cela très plaisant.
Et vous ?








Ce "A Barnabé" -guinguette récemment rénovée qui se situe à 500 mètres de chez moi-, me fait bigrement penser à certains titres des "Primitifs du Futur", menés par Dominique Cravic, qu'il ne faut pas négliger non plus...

Notez la cheminée de pierre derrière Yannick Guédec, l'accordéoniste. Non, ils ne sont pas allés enregistrer à Abbey Road. Le studio se trouve dans une authentique périgourdine...



dimanche 9 avril 2017

La tête sur les épaules de Henri Troyat

J'avais le souvenir d'un formidable narrateur, auteur d'écrits qui m'ont tous embarqués. Des bouquins dévorés voracement (il y a bien longtemps, la trilogie "le moscovite" et plus récemment "Viou").
Celui-ci ne fait pas défaut. L'histoire est toute simple, celle d'un grand ado vivant seul avec sa mère avec laquelle il entretient une relation tendre quasi fusionnelle. C'est au lendemain de la seconde guerre mondiale, et le gamin qui n'a jamais connu son père apprend que celui-ci fut à la fois résistant et criminel, tuant aléatoirement quelques-uns de ceux à qui il devait sauver la vie en leur faisant passer la frontière espagnole... Puis condamné à mort et décapité. Cette nouvelle va faire basculer la vie du jeune homme jusqu'à d'extrêmes limites.
Le talent et la culture de Troyat lui permettent de mêler des considérations d'ordre philosophique (le gamin bouleversé va consulter son prof de philo), et de psychologie complexes qui mènent à un dénouement sans grande chute spectaculaire, mais dans un plaisir de lecteur soutenu (le plaisir, pas le lecteur, qui va bien merci pour lui...)

Je l'ai lu dans cet original en livre de poche, paru en 1951.



















Henri Troyat est mort en mars 2007. Auparavant, quelqu'un l'avait pris en photo, un jour. La preuve :