vendredi 29 juin 2012

J'adore les faits médiatiques,

surtout ceux dont on j'apprends que "Zut, ça va s'arrêter !" alors que je ne savais même pas que ça existait !
C'est typiquement le cas de "Bref", que je viens de découvrir, alors que c'est déjà fini...

http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/06/29/clap-de-fin-bref-cest-bientot-fini/#xtor=RSS-3208

J'en ai regardé quelques-uns, c'est chouette ! Je le conseille vivement aux attardés de mon espèce...

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jeudi 28 juin 2012

Une petite piqûre de rappel ? Venue de notre libraire préféré...

        Amazon a opportunément annoncé la création d'une plateforme et donc d'emplois en Bourgogne. Les médias, comme d'habitude, restent à la surface des choses... Pour apporter un regard plus critique sur cette annonce, nous portons à votre connaissance le communiqué ci-dessous.


COMMUNIQUÉ DU SYNDICAT DE LA LIBRAIRIE FRANÇAISE:
L’EMPLOI, C’EST EN LIBRAIRIE
        Face à la déferlante médiatique autour de l’implantation d’une troisième plate-forme d’Amazon en Bourgogne, le Syndicat de la librairie française tient à rappeler quelques données :

- Face aux 150 à 250 emplois permanents réellement créés par Amazon, la vente de livres génère en France plus de 20 000 emplois dont 14 000 dans les seules librairies indépendantes.
(rapport de branche 2011 I+C)

- À proportions égales, la librairie indépendante représente une activité qui génère deux fois plus d’emplois que dans les grandes surfaces culturelles, trois fois plus que dans la grande distribution et, selon les chiffres de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (FEVAD)*, 18 fois plus que dans le secteur de la vente en ligne !

- La librairie est un commerce humain qui mise sur des femmes et des hommes qui aiment les livres, les défendent et les connaissent comme ils connaissent leurs clients « en chair et en os ».

- Pour l’ouverture de sa plate-forme, Amazon a bénéficié d’aides publiques conséquentes alors qu’un rapport sur « l’impact du développement d’Internet sur les finances de l’Etat », disponible sur le site du Sénat, confirme qu’Amazon, en rapatriant l’essentiel de son chiffre d’affaires au Luxembourg (905 M€ sur 930 M€) échappe pratiquement totalement à l’impôt en France. Il s’agit d’une concurrence déloyale au détriment des commerces indépendants et de proximité qui génèrent bien plus d’emplois tout en s’acquittant de leurs obligations légales.

Acheter en librairie,
c’est la meilleure façon de soutenir localement
l’emploi, l’économie et la culture.

* Selon la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (FEVAD), le commerce en ligne représente, tous produits et services confondus, un chiffre d’affaires de 31 milliards d’euros pour 34 000 emplois directs (informations disponibles sur le site de la FEVAD : http://www.fevad.com).


Catherine et Jacky Raimbault
Librairie Des Livres et Nous
34 rue Wilson, 24000 Périgueux.
tel: 05.53.53.43.02 - fax: 05.53.08.13.78
courriel: lib.deslivresetnous@orange.fr

horaires d'ouverture: journée continue de 9h à 19h du mardi au samedi

Je vous ai dit que j'apprenais l'arabe littéraire ?

J'apprends l'arabe littéraire. 


أنا فرنسي

Oui, je sais, c'est  basique pour un arabophone, mais pour un riennophone comme moi, c'est déjà pas de la tarte. Il y a beaucoup de choses en arabe qui sont plus faciles qu'en français, d'autres qui sont beaucoup plus complexes. Un truc que j'aime : la phrase nominale. On n'a pas besoin de mettre le verbe être pour dire "Je suis français". On dit "moi (je), français".

Par ailleurs, plein de mots, beaucoup plus qu'on ne croit, viennent de l'arabe...

 http://fr.wiktionary.org/wiki/Annexe:Mots_fran%C3%A7ais_d%27origine_arabe


  




mercredi 27 juin 2012

Je me souviens (5)

du sentiment de jubilation lorsqu'en vacances chez ma grand-mère, dans le nord de la Mayenne, elle me faisait redescendre le chemin sur sa vieille brouette en bois à la roue cerclée de fer qui cognait contre les cailloux de l'"avenue", assis par-dessus le gros tas de feuilles de chou énormes (c'était des choux fourragers qu'on donnait aux vaches et aux lapins) qu'elle y avait amoncelés.

Sur l'île de Pâques, la tradition orale parlait de statues "marchant"

la recherche historique laisse penser que ce n'était pas seulement une expression poétique ou une vision religieuse...



http://fluctuat.premiere.fr/Societe/News/Et-si-les-statues-de-l-ile-de-Paques-s-etaient-deplacees-en-marchant-3406300

Attention fenêtre majeure !

Sur l'histoire contemporaine et un peu au-delà.

Les passionnés ne manqueront pas de se garder en mémoire un lien vers cette liste de conférences de Henri Guillemin sur le site de la RTS.
Ça s'écoute par petites tranches de 30 minutes, et au-delà de la connaissance des faits avérés, ce sont souvent des points de vue d'historien qui présente ses thèses et sa vision de l'histoire. 
Passionnant.

Le répertoire : http://gillemin.blogspot.fr/

Un blog intéressant de lecteur-auditeur de Guillemin : http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2012/05/04/218-henri-guillemin-explique-robespierre-et-les-revolutions-francaises_la-fausse-et-la-vraie

Le commentaire d'un autre blogueur :

"Dans les deux décennies qui ont précédé son décès, survenu en 1992, le professeur Henri Guillemin avait réalisé pour le compte de la Télévision suisse romande (TSR), plusieurs séries d’émissions portant principalement sur l’histoire de France. Ces émissions d’environ 30 minutes chacune avaient été reprises par différentes chaînes francophones dont Radio-Canada.
Un seul qualificatif résume ses conférences : brillantes ! Doué d’une mémoire phénoménale, le professeur Guillemin savait captiver son auditoire par le seul moyen de son élocution.
Polémiste et anticonformiste, usant du sarcasme et de la médisance comme peu d’historiens osent le faire, le professeur Guillemin déboulonnait les statues érigées à la gloire des tyrans et récompensait les véritables héros de son admiration non-dissimulée.
À écouter cet historien, on a constamment l’impression d’être le confident de secrets d’État. Pourtant son récit est parsemé d’anecdotes en apparence anodines, mais qui s’avèrent pertinentes à la compréhension intime de l’Histoire.
Si vous aimez apprendre au sujet du passé, je ne connais personne de plus intéressant que lui à écouter."

 http://jpmartel.wordpress.com/tag/henri-guillemin/


















Petite remarque en passant aux enseignants : on rend souvent l'histoire (la grande) intéressante par les histoires (les petites). C'est un des secrets du succès de Guillemin qui propose moult anecdotes...


Merci à mon fiston pour cette découverte.

Cesse de soupurer, ça me tue !

Toutes ces soupures lentes vives à feu
Purulentes. Ces déblatances saigneuses en filet rouge tendre
Je n'entends que plaintres coulants qui débordent à tes dents
Pour m'acculer en plein à tes pieds ruisselants. Tu pleus.

Tes nerfs sont mes ans, pelures que tu arraches comme lys
En mon jardin. Mâche les papillons qui sortent de tes lèvres
Tu ne m'utiles pas qu'en ton corps défendant. Et je ne rêve
Plus qu'à ces lumières d'or qu'attise l'autan noir de nos accès de fièvre.


Ces écorcheries rosses
Ainsi que corps ballants
Ebourgeonnons-les franc
Céans lançons aux cieux
Bleus trop bleus si tant bleus
Comme la mort qui meurt
Au fond de leurs prunelles
Tu sais, ces ris si clairs
Qu'on met dans l'air vibrant



 

Devinette

Qui a dit :
"J'ai quatre enfants; trois réels, le quatrième, c'est la révolution."
?

Réponse

dimanche 24 juin 2012

Je me souviens (4)

de L., apprenant à faire du vélo. On avait trouvé une bicycle très seyante blanche avec des décos anis et fuschia, des garde-boue transparents mauves, un petit sac de midinette qui se coince à l'avant à la place du panier. Je la suivais en courant et tenant la selle pour garantir qu'elle ne se casse pas la goule. A un moment, voyant qu'elle était en équilibre, je lâche prise, et je me mets à applaudir, toujours courant à ses côtés. Elle me regarde et rigole, et elle file toute seule vers sa vie de grande fille.
Ce n'est pas un très vieux souvenir. Trois heures au plus.

Pauline Von Aesch est l'auteur du blog

le plus magnifique de poésie contemporaine que j'aie visité.
Cela s'appelait "Fentes hystériques" et je l'avais référencé là ->
mais son auteur avait cessé de l'alimenter pour se consacrer à l'écriture en vue d'une publication sur papier. Elle a réussi, voici son premier opus.
























une seconde pour
un cambré


qui vitale
toutes ses forces par la bouche
la fait aller
sur ses propres
épaules


puis partout où s'embrasser
se produit





On peut se le procurer là :
http://www.editions-nous.com/main.html 

samedi 23 juin 2012

Gérard Pierron

vient d'être cité par Philippe Meyer, dans son émission du samedi midi "La prochaine fois, je vous le chanterai" -la seule émission de France Inter à laquelle je tiens vraiment et que j'essaie de ne pas manquer*- , parmi d'autres interprètes pour lesquels Allain Leprest avait écrit des chansons.

L'occasion de rappeler que ce poète et chanteur angevin poursuit un itinéraire artistique remarquable, fait de découvertes d'autres poètes, par la mise en musique de leurs textes, qu'il chante lui-même, et la création de spectacles de chanson poétique (créations le plus souvent collectives, voir les liens qui suivent).



















Crédit photo : Ghislain Debailleul, 2010

Comment soutenir cet univers de la chanson française oublié -bien sûr- des médias dominants ?
En commandant les CD pardi !

http://www.petit-chariot.org/

http://www.gerard-pierron.org/


* "Là-bas si j'y suis", je peux plus l'écouter depuis qu'ils l'ont mise dans mes horaires de travail...

jeudi 21 juin 2012

Je me souviens (3)

de l'embarras rituel à l'entrée dans le confessionnal, quand encore tout mioche, j'allais avouer mes pires actions. Car après les préambules habituels, et sous le poids du silence soudain revenu, il fallait bien que pour la grosse oreille poilue qui attendait lourdement derrière les croisillons de bois, j'en inventis, de mortels péchés !

Si tant trop que j'aime la musique,

ce soir, j'ai regardé en solo un film de Clint Eastwood qui fait preuve d'empathie pour le soldat japonais défendant de façon héroïque un îlot du Pacifique sans aucun espoir d'en sortir vivant, en 1945.

Chouette film, sauf les violons au début, qui sont de trop. Ce n'était pas le soir de la musique...


 

mercredi 20 juin 2012

Les écoliers anglais ont faim

http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/06/20/precarite-les-ecoliers-anglais-ont-faim/#xtor=RSS-32280322#xtor=RSS-3208


Sur l'hyper-dégradation de la société post-post-thatchérienne, il y a ce très recommandable film de Ken Loach, "It's a free world", titre qui joue bien sûr, sur le rapprochement sémantique libre/libéral.
























Sorti en 2008.

Ceci dit, on peut désigner le voisin, il est certain que chez nous aussi...

Un film à ne pas manquer


nos_enfants_nous_accuseront

Pour la défense de l'avortement aux Etats-Unis,

 il y a des élues américaines qui se mouillent.

http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/06/19/sex-appeal-les-monologues-du-vagin-au-congres-americain/#xtor=RSS-32280322#xtor=RSS-3208

Holorimes

Simple appareil, adhésion des sens
Seins plats pareils à des ions d'essence

Confusément, le père Igor tue en Grèce
Confuse, aimant le Périgord, tu engraisses

Georges DAZET

mardi 19 juin 2012

L'incontournab' de José et René (Patois breton proche du mayennais)












Cliquer sur l'image... 
Création panoramique Stéphane Mahé

lundi 18 juin 2012

Comme chaque année malheureusement,

il y en a que la pelle du 18 juin poussent à boue.

dimanche 17 juin 2012

S'il y a quelque chose à rappeler dans l'actualité chargée de ces journées,

c'est qu'au milieu des hommages de tout poil rendus au "grand" journaliste, Thierry Roland était surtout connu pour ses propos xénophobes.
Les Guignols l'avaient croqué.







De gentils lapins souvent très inquiétants
























Mr Mead, The banquet of the child beast

Un site intéressant car rassemblant tout ce qui est visuel autour d'un thème inattendu...

























Cheri-Lee-Charlton

 http://www.bunnylicious.org/

Garrulous

J'ai appris un mot nouveau en angle. Qui signifie "Loquace". C'est à propos de la mère de Jules Renard que Julian Barnes écrit :
"His mother Anne-Rosa, was garrulous, begoted and mendacious." On apprend au détour qu'à la suite du décès d'un premier enfant, le père François, se referma sur lui-même, n'adressa plus la parole à sa femme, et refusa de s'occuper des trois gamins qui suivirent. Parmi eux, c'est Jules qui servit d'intermédiaire entre ses deux parents...
























Julian Barnes que je lis pour la première fois, est passionné de littérature française, et dans ce bouquin, qui est une réflexion sur la vie et la mort à partir d'expériences vécues et de souvenirs, il fait aussi souvent référence à des souvenirs de lectures.
Le point de départ, c'est le partage et la liquidation des biens de ses parents, à la mort de sa mère. Une lecture intéressante et souvent drôle, bien que le thème ne s'y prête guère, et qui donne envie d'en savoir plus sur cet auteur.

La complicité par les pieds (16)


















"Pieds itinérants", à Nice
Photo Mylenka
http://www.mylenka.net/

Ce petit buflon mignon s'en souviendra



Le parc Kruger se trouve en Afrique du sud.

vendredi 15 juin 2012

Can you remember her ?















Yes, I do !                                                                 No, I don't !

Je me souviens (2)

de nombreux fous rires avec mon grand ami P. de Stutt, et de la façon qu'il a à ces occasions, de retirer ses lunettes pour les essuyer.

Une curiosité : Coluche avait prévu, dans les années 70 l'arrivée de la gauche au pouvoir en 2012 !

mercredi 13 juin 2012

Une fois derechèfe n'est pas plus coutume que la dernière fois,

laissons-nous aller à présenter un machin qu'on n'a pas lu. Mais dont je parie mille contre rien que ça vaut le coup de s'y pencher, à l'ombre de tout sauf d'un noyer, son abri étant réputé malsain, ce que confirme l'étylomogie l'étymologie, nux -nucere, (noix, nuire) ayant la même racine.



























J'ai écouté la dame parler. Je l'ai trouvée raisonnable.



Trouvé sur le site de la librairie Mollat, à Bordeaux, où que j'aimis (passé proche, mais pas tant que ça) à flâner et lire les cartons de notices que les libraires-lecteurs laissent traîner sur les piles de bouquins pour indiquer leurs "coups-de-coeur".

De toute évidence, un site ressource pour tous ceux qui aiment la literie et les ratures.

http://www.mollat.com/index.html

Article "Masturbation", Le bouquin des citations

- De temps à autre, une femme est un substitut convenable à la masturbation. Bien sûr, il faut beaucoup d'imagination.

Karl KRAUS, Aphorismes

- Les Français se masturbent plus souvent qu'ils ne se lavent les dents, car ils n'ont pas toujours une brosse à dents sous la main.

Georges WOLINSKI, La Morale


mardi 12 juin 2012

Un fait étonnant pour qui vient des Pays de la Loire

Dans le sud-ouest, les campagnes (et pas uniquement les zones urbaines) sont traditionnellement orientées à gauche.
























Source : Sud-Ouest d'aujourd'hui




 

Ils ne peuvent quand même pas aller loin...

Comment dire ça ?

J'aime la tristesse des jours. Je rentre le soir. Je suis seul. Je peux ne plus penser à rien si je veux. Mes pas crissent sur le gravier de la cour. Il fait gris.

lundi 11 juin 2012

Conques, Aveyron

On arrive par la montagne en face, on a une vue claire et pleine du bled.
















Et puis on tombe sur ce pont, sur le Dourdou. On se dit que ça passera jamais. Mais si, depuis des siècles, ça passe...
























L'abbatiale Ste Foy est très belle, très haute, avec des tribunes sur lesquelles on peut se promener (4 €). A la fondation, curieusement, les moines avaient adopté la règle bénédictine, mais n'avaient jamais rejoint l'ordre clunisien. Ils avaient constitué un immense réseau regroupant toutes les maisons filles dédiées à Ste Foy (en Dordogne, on a Ste Foy la Grande).


















Pour poser leur église, on a l'impression qu'ils ont creusé la montagne...
















Un magnifique tympan, où tout peut s'entendre. La geste chrétienne puérile est respectée : les vilains seront punis dans l'au-delà...

















Nous, on allait aussi motivés pour voir les vitraux de Pierre Soulage.
























On a trouvé ça triste. On leur a dit. Ils ont à dire que c'était à cause que le ciel était gris, que quand même les vitraux sont très originaux, qu'ils sont tous différents, qu'ils ont des nuances très changeantes, qu'il y a des bulles d'air dans certains d'entre eux, qui reflètent la lumière différemment... Mouais...

Reste le tour des tribunes, à ne pas manquer, qui permet d'approcher les chapiteaux, presque tous aussi anciens que l'église elle-même.















Le temps, le désir et l'horreur

Essais sur le XIXème siècle.

Alain Corbin publie là une somme d'articles sur
- la perception du temps et des saisons,
- l'importance du linge de maison (en particulier la valeur symbolique du "trousseau" que devait se préparer chaque femme à marier)
- l'agitation dans les théâtres (qui furent des lieux d'expression politique, jusque dans des bourgades de province profonde...)
- l'importance du phénomène de la prostitution légale (les maisons closes étaient autorisées) et ses conséquences dans l'imaginaire collectif,
- la question des pratiques contraceptives dans les bordels, et leur éventuel rôle de diffusion dans la société
...

A chaque fois, il fait le point sur les études publiées et sur ce qui pourrait encore être fait.

mercredi 6 juin 2012

...

Je meurs de soif auprès de la fontaine
Rien ne m'est sûr que la chose incertaine

François VILLON     Ballade du concours de Blois

Pistil ?













































































































Quelques autres sur :

http://pussypetal.tumblr.com/post/15911132544

Mais nous manque le nom du photomonteur qui a l'oeil et le doigté...

mardi 5 juin 2012

Faire Barcelone-Oviedo en avion

ou comment s'envoyer en l'air avec deux très superbes filles.
Un chouette film de Woody Allen (2008) essentiellement en anglais (les filles sont sensées provenir des US) mais quelques dialogues sont en espagnol.
Un rôle convaincant d'artiste peintre tenu par Javier Bardem, comme centre du désir féminin.
























"Vicky et Cristina sont d'excellentes amies, avec des visions diamétralement opposées de l'amour : la première est une femme de raison, fiancée à un jeune homme respectable ; la seconde, une créature d'instincts, dénuée d'inhibitions et perpétuellement à la recherche de nouvelles expériences sexuelles et passionnelles.
Lorsque Judy et Mark, deux lointains parents de Vicky, offrent de les accueillir pour l'été à Barcelone, les deux amies acceptent avec joie : Vicky pour y consacrer les derniers mois de son célibat à la poursuite d'un master ; Cristina pour goûter un changement de décor et surmonter le traumatisme de sa dernière rupture.
Un soir, dans une galerie d'art, Cristina "flashe" pour le peintre Juan Antonio, bel homme à la sensualité provocante. Son intérêt redouble lorsque Judy lui murmure que Juan Antonio entretient une relation si orageuse avec son ex-femme, Maria Elena, qu'ils ont failli s'entre-tuer.
Plus tard, au restaurant, Juan Antonio aborde Vicky et Cristina avec une proposition des plus directes : s'envoler avec lui pour Oviedo, consacrer le week-end à explorer les beautés de la ville, à boire du bon vin et à faire l'amour. Vicky est horrifiée ; Cristina, ravie, la persuade de tenter l'aventure..."

(Fiche Allociné)

Nantes, toujours Nantes !

On n'en aura donc jamais fini avec ces faux Bretons !



En attendant, c'est très somptueux, et le type finit par être invisible...

http://kaalam.free.fr/nouvellesgaleries/picsengine/#album=1/page=albums

dimanche 3 juin 2012

A very moving movie

Le premier qui pleure pas à la fin, c'est que c'est un caillou...
























De Rodrigo Garcia, (2009)
avec Naomi Watts, Annette Bening, Kerry Washington, Jimmy Smits, Samuel L. Jackson...

Faites le mur !

Film documentaire instruisant et jubilant. De Banksy. Un peu sur lui-même et le Street Art, beaucoup sur un personnage étonnant, Thierry Guetta, nom d'artiste MBW, Mr Brain Wash.















Initialement vidéaste amateur, ce français d'origine installé à Los Angeles commence par fréquenter les artistes graffeurs de rue, les filme en action, les assiste techniquement. Voyageant pas mal, il finit par rencontrer tous les acteurs majeurs de ce domaine artistique. Mais il ne parvient pas à rencontrer Banksy, le mythique artiste secret, que personne ne sait joindre. C'est finalement Banksy lui-même qui ira chercher Guetta, car de passage à Los Angeles, on lui avait dit que c'était le type à rencontrer. Ils décident de filmer l'artiste au travail dans le but d'en faire un documentaire.
A force de fréquenter ces créateurs un peu fêlés (l'art de la rue est souvent réprimé), Thierry Guetta est tenté de passer à l'action lui-même avec ses propres créations. Il commence par des collages d'images de lui-même caméra sur l'épaule.


















Puis il crée des oeuvres originales, souvent très inspirées par ce qu'il a filmé.
Quand le documentaire est prêt, Guetta le montre à Banksy, qui le trouvant raté, lui demande de laisser les cassettes pour qu'il s'en charge lui-même. Et comme une boutade, lui conseille d'aller continuer à créer des oeuvres. Ni une ni deux, l'autre le prend au mot, et en 2008, se monte une exposition monstre à Los Angeles dans un local géant désaffecté, engage une équipe de plusieurs dizaines de personnes, hypothèque sa maison, et se fait coup de pub incroyable.

















Alors qu'il n'avait jamais exposé, il attire plus de 7000 personnes, se fait un nom d'un seul coup, dans le monde de l'Art et réussit à vendre des oeuvres à des prix démentiels...


















Au bout du compte, et c'est même la phrase de conclusion du film, Banksy regrette d'avoir suggéré à son ami de se lancer. A demi-mots, on comprend qu'il lui reproche de s'être très largement inspiré des artistes qu'il avait côtoyés. En attendant, Mr Brainwash enchaîne les expos à succès...

Reste le documentaire de Banksy, drôle d'objet passionnant, qui permet d'approcher le monde de ces artistes de rue, assez secret de par leur nécessité de travailler incognito...

A ma maman !



Merci à P. et F. pour cette opportune suggestion...

Je me souviens (1)

il y a des années de cela, au Portugal, de soirées sur la plage en compagnie de mon ami P., de N. et A., deux étudiantes hollandaises rencontrées en chemin. Nous étions à moto, elles voyageaient en bus. Nous étions intrigués par un phénomène lumineux, des sortes de lueurs fluos et turquoise, apparaissant à la tombée de la nuit, au somment des vagues, un court instant, juste avant qu'elles ne déferlent. Personne ne savait à quoi c'était dû. Les filles disaient "the turquoise light", avec leur accent délicieux.

samedi 2 juin 2012

Sur son titre intrigant et une quatrième de couverture alléchante, j'emprunte "l'intranquille"

et après avoir lu quelques pages qui me laissent penser que je suis tombé sur ce que je recherche avidement : des biographies étonnantes, je demande à tout hasard et à mon ami J.J. s'il connaît l'auteur, Gérard Garouste. Non seulement il connaissait, mais il avait même failli acheter une oeuvre de ce gars, à Nantes, au temps où il n'était pas encore repéré comme un peintre majeur...
Du fond de ma ignorance crassique, je découvre...




















 Chien méchant
























Passage, 2005
















Le sourcier, Lithographie, 2000















Cuisine de sorcière, 2010


Un avant-goût de son histoire personnelle :
 "Je suis le fils d'un salopard qui m'aimait. Mon père était marchand de meubles qui récupéra les biens des juifs déportés... Mot par mot , il m'a fallu démonter cette grande duperie que fut mon éducation. A vingt huit ans, j'ai connu une première crise de délire, puis d'autres. Je fais des séjours réguliers en hôpital psychiatrique...Longtemps je n'ai été qu'une somme de questions. Aujourd'hui, j'ai soixante trois ans, je ne suis pas un sage, je ne suis pas guéri, je suis peintre. Et je crois pouvoir transmettre ce que j'ai compris." 

A partir d'une situation banale du quotidien,

installer lentement une ambiance qui s'alourdit chapitre après chapitre, pour mener à la tragédie, on le sent bien, sans qu'on sache vraiment par où elle va venir...
C'est un art que maîtrise (parmi d'autres) Emmanuel Carrère...