jeudi 16 avril 2015

Sinon, le TAFTA, ça vous dit quelque chose ?

Nan parce que si ça vous dit rien, va falloir lire deux trois lignes à ce propos, qui risquent de réveiller chez vous les trompettes de l'alarme !
Des experts discutent dans notre dos de ce que sera notre merveilleux cadre de vie de demain. Ce sont des ultra-libéraux des USA et d'Europe (l'accord est transatlantique). Tout est secret, aucun peuple n'est consulté, bien sûr.

L'esprit général du processus, il est là, dans le chapeau de l'article de Politis :

Les négociations autour du Ceta ou du Tafta poursuivent le même objectif : donner tous les pouvoirs aux firmes privées.

Pour ceux qui veulent en savoir plus...

A Périgueux, samedi matin, 10H00, devant l'ancienne mairie, un rassemblement est annoncé contre cette cochonnerie...








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Quoi de mieux qu'une histoire abracadabrante

pour montrer l'Inde réelle d'aujourd'hui ?

J'avais beaucoup aimé le livre.
























C'est vraiment un bouquin futé, plein de fantaisie dans mon souvenir, et cette histoire incroyable - donc plausible - est l'occasion de montrer sans fard les cruautés et les misères de la vie quotidienne de l'Inde.
L'adaptation au cinéma (de Danny Boyle, en 2008), ben moi je prétends que c'est une réussite.

























mercredi 15 avril 2015

Je parie que le type qui habite cette maison, là,

il est têtu.


















Crédit photo et article.


Ce chinois habite Nanning, dans la région autonome du Guangxi (sur la côte, au sud de la Chine).
C'est bien qu'il y en ait, non, dans les ZAD et ailleurs ?



lundi 6 avril 2015

Les beaux jours reviennent

Ça pousse dans les champs...

























Le printemps


Te voilà, rire du Printemps !
Les thyrses des lilas fleurissent.
Les amantes qui te chérissent
Délivrent leurs cheveux flottants.

Sous les rayons d’or éclatants
Les anciens lierres se flétrissent.
Te voilà, rire du Printemps !
Les thyrses de lilas fleurissent.

Couchons-nous au bord des étangs,
Que nos maux amers se guérissent !
Mille espoirs fabuleux nourrissent
Nos coeurs gonflés et palpitants.
Te voilà, rire du Printemps !


Théodore de Banville





Comme vous êtes aussi neuneus que moi en vocabulaire, vous allez vous demander : "C'est-il quoi, un thyrse ?"

Ce à quoi je réponds par la voix du wiki, deux sens :
"

Double sens coquin, évidemment, comme aurait dit Coluche : "Tout ressemblance avec une partie de l'anatomie masculine existante ou ayant existé, est absolument faite exprès !"




mercredi 1 avril 2015

Vous voulez savoir ce qui va paraître demain ?

J'attendrai que ceci vienne en petit format pas cher, mais je soupçonne que ce soit fort réjouissant et passionnant, car ce type a une personnalité assez fascinante. Entendu ce jour sur France-Culture.




















La présentation du personnage sur le site de France Inter :

















Photo : Guy Ribes dans son atelier          © Hubert Fanthomme

Picasso, Chagall, Dali, Léger, Modigliani, Renoir…  Pendant près de trente ans, Guy Ribes, faussaire véritable, a imité les plus grands peintres, avec une maîtrise technique et un talent artistique hors du commun. Personnage entier, fumeur de pipe à la silhouette trapue et aux mains « d’ours mal léché », il raconte sa vie avec son accent titi parisien et sa morale d’artiste.

« Le peintre des voyous », comme un juge l’a surnommé, naît dans une maison close à la fin des années 1940. Il grandit dans une famille où, dit-il, « on pratiquait plutôt le revolver que le pinceau ». Après un passage dans la marine, il commence à fabriquer des faux, par orgueil et par jeu. Il fait ses gammes, perfectionne ses techniques de vieillissement des toiles, oublie son propre style et apprend sur le bout des doigts à peindre comme les autres. Ribes ne fait presque jamais de copies exactes, il peint « à la manière de », c’est-à-dire qu’il crée de nouvelles œuvres de Chagall, de Picasso… Au point de tromper les experts et d’attirer un réseau de marchands d’art véreux, qui exploitent son talent et arnaquent plusieurs collectionneurs. Jusqu’au jour où la police vient frapper à sa porte…

Comment le peintre est-il devenu le fournisseur d’une bande de trafiquants d’art ? Comment retrouver son style quand on a été, en quelque sorte, l’égal des plus grands ?
Aujourd’hui, après une vie passée dans la peau des maîtres, le faussaire de haut vol est redevenu un jeune peintre qui suit sa propre voie. Il prépare une exposition et publie son autobiographie.





De choses et d'autres...

On s'est fait la remarque avec des amis qu'il était temps qu'elle s'arrête cette grève des radioteurs de France inture-et-culter*. Pasque je ne suis pas le seul à être allé entendre ailleurs, dans un truc qui parle, en particulier aux heures fixes des infos qui dégueulent. J'ai retenu ma respiration et testé Europe1, mais l'excès de pubs oblige à conserver pendant l'écoute une lessiveuse sur les genoux - je reprends là l'expression de Desproges, moi, j'aurais dit une bassine-, mais le constat est le même, cette radio est vomifère.
J'ai tenté RFI, c'était bien mais quand même très africocentré, et au bout d'un moment, je n'arrivais plus à m'intéresser à l'histoire des partis d'opposition au Gabon ou en Guinée, surtout que je ne suis pas sûr de savoir les situer sur une planète. Honte que j'ai !
Et finalement, on a beau se plaindre de la qualité des infos sur les grandes stations de service public, ben quand y'en a plus, on perd un grand vide, pour plagier Font et Val qui commentaient la mort de Claude François.

Ah, ils ont été bien nuls à ce propos, pas plus tard que ce midi, on est le premier avril, par le sourire épais de la spicrine de France2, de se vanter que non, cette année, ne cherchez pas, y'aura pas de blague au journal télévisé, "toutes les infos sont vraies !"
Au delà de l'énormité de la prétention -c'est quand même facile de remettre en cause à peu près 100 % de ce qui est asséné comme pure vérité de leur stricte raison, dans leurs infos pourrites- ça m'a révolté que leur tristesse installée devienne une preuve de quoi ? de sérieux ?
Dans le reportage qui suivait, on revenait sur des canulars énormes et finalement assez rigolos (sur un chantier à Paris, dans les années 70, on fait dire à un ouvrier qu'il s'agit de creuser pour trouver du pétrole, et que non, il n'est pas prévu qu'ils rebouchent les trous...), mais présentés comme une pratique (la blague) d'un autre âge.
Bon, alors qu'on se le dise, je prône le retour du canular du 1er avril. Et je donne l'exemple : j'ai donné à apprendre à mes élèves aujourd'hui, et pour demain, le verbe "dromadaire", sur une fiche où le verbe était présenté à tous les temps possibles dans la vie**. Comme je leur avais expliqué préalablement que ce verbe voulait dire "faire le cri du dromadaire ou du chameau" j'ajoutai que c'était synonyme de "blatérer", personne ne moufta, du verbe moufter que vous me conjuguerez autant que vous voudrez !

*J'entends à l'instant que la grève est reconduite. Je précise que je suis persuadé qu'ils ont de bonnes raisons de mener leur mouvement...

**Vous trouverez toutes ces merveilleuses conjugaisons fantaisistes dans ces recueils que je repérai dans des librairies de grands musées (les Abbatoirs à Toulouse et ailleurs).