samedi 28 février 2015

Bécasseau sanderling ?





















Plage de Sion, St Hilaire de Riez, Vendée, hier.

vendredi 27 février 2015

Addiction



Un court-métrage efficace de 5 minutes de l'allemand Andreas Hykade.





Merci Valé.

Nirvana

Quand je serai dans des vieux jours,
Je veux me lever un matin
Ce serait dans un camping
A Pouilly-en-Auxois ou je ne sais où
Dans une verdure toute ordinaire
Aux grands arbres frais de rosée du matin
Les feuilles qui gouttent et un demi soleil à colorier
Alors une grosse voisine sortirait de sa caravane
Echevelée, la robe de chambre mal nouée
D'une ceinture de mousseline rose
Et des pantoufles aux fleurs fanées
«'jour ! » qu'elle m'oserait ,
D'un petit signe de tête au sourire engageant
Après quoi, le sein haut et l'air digne
D'un pharaon sortant des toilettes,
Elle s'avancerait dans l'herbe de l'allée
Vers un improbable torchon local 
Et du pain frais pour son gros tas 
Qui ronfle encore

Et là, embrassant le silence tout neuf
De cette scène magnifique
Je me dirais qu'une forme de bonheur se cache
Là où on ne l'attend pas
Qu'il suffit parfois de respirer un bon coup
Et de regarder
En écoutant comme chantait l'autre
« Le sang qui monte en soi »...



Il nous faut regarder by Jacques Brel on Grooveshark

Et si on arrêtait d'aller manger chez des gens qui nous volent ?

Les multinationales sont au-dessus des lois. Elles jouent de leur positions transfrontalières pour profiter au mieux de chaque législation nationale. C'est le cas de Mac Donald qui se dispense de payer des impôts chez nous. C'est du vol.

L'article du Monde.

Et si on les boycottait ?

Pour ma part, ça ne va pas être très compliqué, je n'ai qu'à rien changer de ma vie actuelle...









jeudi 26 février 2015

El Dey, Album de 2014


Cela fait un peu moins d'un an que c'est sorti. De la musique algérienne métissée, avec parfois une nette influence andalouse mais pas que...





Babour el leuh signifie : Le bateau de bois (Merci Zou)


 La playlist de l'album sur YouTube.

Sur leur page Fb (cliquer sur l'image) :

https://www.facebook.com/eldey.officiel

















Barber Shop Quartet

Le style d'harmonie appelée barbershop, codifié durant l'époque de son renouveau (1940-présent) est un style a cappella, ou musique vocale non accompagnée, qui a une origine afro-américaine.
Il nait chez les barbiers qui jouent au début du XXe siècle un rôle agrégatif1 dans cette communauté. Ce style de musique est aussi lié au gospel et représente une des influences du style doo-wop.
Il est caractérisé par quatre parties d'accords consonants pour chaque note mélodique dans une texture principalement homophonique. Chacune des parties a son propre rôle : en principe, le lead vocal chante la mélodie, le ténor harmonise sur la mélodie, la basse chante les notes d'harmonie les plus graves et le baryton complète l'accord. La mélodie n'est pas chantée en général par le ténor ou la basse, à part pour une ou deux notes peu fréquentes afin d'éviter une voix mélodique étrange. Certains brefs passages peuvent être chantés par moins de quatre voix.
(Wiki)


The Auctioneer (barber shop quartet) by Bluegrass Barbershop on Grooveshark

I Got Rhythm by Barber Shop Quartet on Grooveshark

My Wild Irish Rose by Barber Shop Quartet on Grooveshark

Barber Shop Quartet- Mary Lou by Disney on Grooveshark

Mary Lou

Passed me by one summer day
Flashed those big brown eyes my way
And oh I wanted you forever more
Now I'm not one that gets around
Swear my feet stuck to the ground
And though I never did meet you before

I said Hello Mary Lou
Goodbye heart
Sweet Mary Lou
I'm so in love with you
I knew Mary Lou
We'd never part
So Hello Mary Lou
Goodbye heart

Saw your lips, I heard your voice
believe me I just had no choice
Wild horses couldn't make me stay away
Thought about a moonlit night
Arms about good and tight
That's all I had to see for me to say

I said Hello Mary Lou
Goodbye heart
Sweet Mary Lou
I'm so in love with you
I knew Mary Lou
We'd never part
So Hello Mary Lou
Goodbye heart

Favoriser le vélo en centre-ville : un exemple d'aménagement peu coûteux et simple à mettre en oeuvre

Nous sommes à Toulouse, dans l'hyper-centre historique, où les rues sont étroites et tortueuses.

Le quartier est en zone 30, et il rentre donc dans le cadre de la législation de 2008, les vélos ont le droit d'emprunter les sens interdits. La signalisation s'est adaptée, elle est très visible. En arrivant dans le secteur, on a l'impression immédiate, comme au centre-ville de Bordeaux, par exemple, que les vélos sont bienvenus...













































Le plus souvent, le sens de circulation autorisé aux vélos est matérialisé au sol.
































































Par ailleurs, les automobilistes sont invités à faire attention aux usagers du vélo.

























La question de la sécurité se pose immédiatement, mais on devine que cette possibilité de croiser à tout moment une bicyclette rend les conducteurs prudents,et "apaise" la conduite. L'ambiance dans ces rues est plus sereine.
Du reste, en 2008, lors de l'expérimentation, le nombre d'accidents avait sensiblement baissé.

L'article de La Dépêche, de septembre 2008.


























Par ailleurs, la ville dispose de son réseau de vélos, "prêtés" pour un abonnement de 25 € l'année. J'ai trouvé qu'il en circulait relativement peu, par rapport au nombre important de cyclos en tous genres. Les parcs de ces vélos prêtés sont presque tous pleins. En revanche, il y a une plus grande variété de bi- et tri-cycles. Il semble que les toulousains, ayant goûté aux avantages du deux-roues, en profitant des aménagements qui en font un outil hyper pratique au quotidien,  se soient équipés de machines convenant à l'usage précis qu'ils en font. On voit beaucoup de vélos à assistance électrique, même ici où les dénivellations ne sont pas importantes, mais surtout, les vélos sont fréquemment équipés de grandes sacoches, de paniers devant et derrière, équipements indispensable à un usage quotidien et pratique pour qui veut éviter d'encombrer les rues avec une voiture. Les triporteurs à assistance électrique sont aussi très visibles. Les vélos de la ville ont certes un panier devant, mais sans doute insuffisant dans bien des cas.


Un petit complément d'infos, très utiles dans cette vidéo bien tournée :






 Merci Olivier.


Autre aménagement très simple à mettre en oeuvre, le tourne-à-droite autorisé au feu rouge, quand la municipalité a souhaité équiper les intersections de ces petits panneaux aux vélos jaunes :
























Une journée dans la neige

Au milieu de jours où les précipitations le disputaient aux intempéries, il y eut une fenêtre pas plus tard qu'aujourd'hui, de relatif ensoleillement. Mon ami Olivier proposa d'aller traîner nos skis sur le plateau du Bénou, dans la vallée d'Ossau. Des skis de randonnée, avec des peaux de phoque pour monter (ils évitent aux skis de glisser vers l'arrière quand on grimpe...) et des systèmes de fixation qui laissent le talon libre (comme sur des skis de fond).


















On a choisi un itinéraire avec des obstacles barbelés, mais personnellement, je n'ai rien contre, ça me rappelle mes randos à vélos, quand je m'égare dans les campagnes...
Notez ci-dessus, la peau de phoque d'Olivier, qui traîne anormalement à l'avant de son ski. Bon, faut dire qu'il m'avait laissé le bon matos, le sien, et qu'il avait ressorti pour lui des vieux trucs qui s'avérèrent être dans un état proche de l'Ohio. C'est un copain, Olivier, ok ?













































A mesure qu'on montait, le soleil faisait des sorties plus franches, et sur le sentier, on trouva des promeneurs en petits groupes, parmi lesquels je reconnus une copine d'il y a 25 ans de ça. Séquence Emotion.
































A un moment, on monte dans les bois, c'est un peu raide et rude, mais le cadre est magique. On atteint une première cabane refuge, puis, en sortant au-dessus des bois, une seconde, et là on s'arrête, parce que ce ne serait plus raisonnable. Les avalanches guettent les promeneurs imprudents.















































Là, je m'ai enlevé la tête, car par expérience, je sais que quand je souris trop fort, les enfants qui me voient font des cauchemars, et les jeunes filles s'enfuient en levant les bras au ciel . D'un autre côté, faut pas que je me promène trop comme ça non plus. D'un dernier côté (y'a quelqu'un que la multiplicité des côtés défrise ?) je pourrai postuler comme figurant dans Sleepy Hollow II.







Là, mon copain, il défait ses peaux de sous ses skis, ou plutôt ce qu'il en reste.


















Pour conclure de façon originale, je dirais que tout ceci était fort beau, mais faut aimer le blanc.

Une rencontre

Rencontre


Le blog dessiné de Micaël



L'arabe du futur de Riad Sattouf

Une excellente biographie en BD. L'auteur y décrit son enfance, entre la Libye où son père enseigna à l'université, la Syrie, où vit sa famille paternelle, et des parenthèses bretonnes, car sa mère est française. Un récit étonnant, qui a reçu  le Fauve d'or à Angoulême. Il y a de l'ironie dans le titre car "l'arabe du futur", c'est une expression de son père qui rêve d'un monde arabe nouveau, mais sur la base de principes démocratiques et humanistes discutables...


























Comment mettre une liseuse dans sa poche ?

A Périgueux, ce n'est pas compliqué : il faut se rendre à la bibliothèque municipale, on les y prête.
J'avais vu le petit encart qui le prétendait sur le bureau de l'accueil. Y officiait ce jour Carole, qui n'est pas la moins agréable des hôtesses de ce lieu de perdition. Tout de suite, je fantasmai sur cette nouvelle opportunité de ma bibli préférée, en imaginant, sans doute influencé par le film "la lectrice" où Miou-Miou, elle joue une fille qui va lire chez les gens, et ça la rend forcément très intime avec ces personnes, mais pas si tant que dans "le liseur", où c'est la Kate Winslet qui sollicite un jeune et beau gars, pour lui faire la lecture, et ils deviennent amants, et après y'a un dilemme parce que ce type, il se rend compte qu'elle ne sait pas lire en fait et aussi qu'elle a un passé redoutable qui la rattrape, et l'autre, il est scié au niveau du coeur, en m'imaginant, disais-je, déjà en pensée, la personne qui viendrait sonner à mon huis, un ouvrage licencieux sous le bras.
Tout enveloppé de ces suaves pensées, je m'apprêtais à demander si on pouvait choisir l'âge, la couleur des cheveux et les mensurations de la liseuse, quand Carole sortit de ses étagères une chemise plastique blanche, épaisse, tout bien, avec un appareil dedans, façon tablette, un cordon pour brancher et un livret qui explique, tout bien aussi, mais pas sexy du tout.



















Bon, pas grave, que je me résigne, on va voir comment ça favorise la lecture et dans quelles positions.


















Le machin est plutôt sympa, déjà il fonctionne comme sur des roulettes. Un bon point. C'est facile à bouiner. Même pour moi, qui n'ai pas la main verte de l'électronique.

Y'a un menu d'accueil, avec les derniers titres commencés (quand vous y revenez, le truc trouve tout seul et sans effort l'endroit de la dernière page lue), et un menu de bidules techniques, si vous voulez dérégler le machin.

























Dans l'appareil, 120 titres libres de droit, autant que de journées de Sodome, donc plutôt des classiques anciens, mais bon, que j'me dis, dans le lot, c'est bien rare si je ne trouve pas chaussure à mon doigt*.

Pour tourner une page, y'a les flèches en bas, ou on tape du doigt sur l'écran, mais comme j'ai des gros doigts malhabiles, ça passe des tas de pages à le fois, c'est fait pour des filles pleines de finesse dans un train sec, ces trucs là. Sinon, il existe un curseur en bas de page qu'on fait apparaitre par la magie du hasard, quelquefois, et ça permet de se déplacer d'un coup loin dans le récit.
Un avantage : la prise en main. Quand on est en train de lire dans son lit et qu'il fait froid, on ne sort qu'une main pour lire (enfin moi, vous, je sais pas combien vous en sortez), tenir le livre, se gratter le nez ou faire coucou aux gens qui passent, mais ça c'est rare. Là, c'est vraiment handy comme tout.
Si vous êtes vieux pire que moi ou même pareil, vous avez peut-être besoin de lunettes. Bougez pas, Carole a tout prévu. L'écran est tactile, on peut agrandir la taille des caractères, en glissant deux doigts qui s'écartent sur la façade, façon pattes de Bambi qui se casse la gueule sur la glace. Et là, on peut craindre que le nombre de pages (qui s'affiche au bas de l'écran) ne se multiplie de façon pléthorique comme une vache ou un lapin, ben non, la numérotation reste la même que celle qu'ils ont choisi au départ, donc, il faut lire plusieurs écrans de suite pour tourner une page. Ah, c'est qu'elle maligne, Carole !




J'ai un regret pas éternel, mais bon. L'absence de cadre blanc, autour du texte. Le texte touche le cadre métallique, et je n'ai pas réussi à en créer. Pour moi, c'est un manque de confort, mais chacun voit si midi est à sa porte, ou s'il repleut.

Sinon, dernier bon point, au cas où vous côtoyiez au lit quelqu'un de pénible qui se met à broyer du noir quand vous allumez une lumière pour lire, là, y'a un système de rétroéclairage, très bien pour ligoter** discrètement, mais bon, faut pas bouger trop non plus.

Pour dire une conclusion, je pense que je préfère le papier, car je suis dans ce domaine une forme de vieux conservateur tout confucéen***. J'aime bien disposer du truc dans ma bibliothèque, quand à l'occasion (qui occure comme une bête opiniâtre) je souhaite retrouver des passages, des citations et savoir de quoi qu'on cause.

Mais pour des types qui partiraient dans des voyages lointains avec un petit sac pas lourd, c'est la solution. Merci Carole.

*En tout, on peut en charger environ 250...
**lire en argot
*** Et dans confucéen, y'a "fût".