mercredi 30 mai 2012

Londres, sixième ville française

"Il y a plus de Français résidant à Londres que dans des villes comme Lille, Nantes ou Bordeaux, comme le souligne un article de la BBC. Selon le consulat français à Londres, 300 000 à 400 000 citoyens français vivent dans la capitale britannique, dont nombre d'entre eux dans le quartier d'East End. Un flux migratoire qui, comme le rappelle la journaliste Lucy Ash, remonte au XVIIe siècle, avec l'arrivée des huguenots fuyant les persécutions de la très catholique France."

L'article complet, là. 

Christine Lagarde exige que les Grecs paient leurs impôts alors qu'elle même est exonérée

C'est notre "Sud-Ouest" qui se mouille...

http://www.sudouest.fr/2012/05/28/christine-lagarde-exige-que-les-grecs-paient-leurs-impots-alors-qu-elle-meme-est-exoneree-727558-710.php

















Photo Emmanuel DUNAND/AFP

A Faux-la-Montagne,

dans la petite église du XIIème qui présente des chapiteaux (dedans) et des modillons (dehors) sculptés, ils avaient fait faire des petites plaques émaillées pour chaque victime de la "Grande Guerre",
























et au-dessus, on peut lire cette dédicace :
















Une lecture passionnante que je viens d'achever me laisse penser que cette idée qu'ils moururent "pour le Droit, la Justice et la Liberté", était sans doute plus un voeu qu'une réalité. A l'issue de la guerre, en novembre 1919, les conservateurs triomphent, la chambre "bleu horizon" (de la couleur des uniformes car de nombreux anciens combattants y siégeaient) est élue, la condition ouvrière reste très pénible et les activités syndicales sont très surveillées voire réprimées en cas de revendication, car on craint une contagion de l'agitation russe...

Lucien Cancouët, né en 1895, et issu d'un milieu paysan très modeste en Normandie, fut la première moitié de sa vie manoeuvre, ouvrier, employé de maison, souvent dans des situations très pénibles, mais toujours à la recherche d'améliorations de la condition de ses semblables. Il participa à la guerre de 14-18, où il fit la connaissance de Alain, le philosophe, avec lequel il resta toujours en contact. Travaillant finalement pour une compagnie de chemins de fer privée (la création de notre SNCF nationale ne date que de 1937), c'est dans l'activité syndicale qu'il développa ses qualités d'organisateur et de négociateur. Devenu un des principaux dirigeants de la CGT, il "privilégia pendant la seconde guerre mondiale l'internationalisme des travailleurs à la lutte contre l'occupant allemand", ce qui lui fut reproché. Il fut interdit de toute activité syndicale à la Libération, puis totalement réhabilité. Il se justifie en expliquant que pendant la guerre, ses contacts avec les autorités de la collaboration visaient essentiellement à faire libérer ou empêcher l'exécution de travailleurs ou d'otages qu'il essayait de protéger.

Un parcours passionnant, une autobiographie qui me semble honnête.

Ensuite, quand on quitte le lac de Vassivière vers le sud- est, on aborde le plateau de Millevaches.

Terre de résistance et de contestation. Cela se lit dans le paysage.

On est à quelques kilomètres de Tarnac, le nid de dangereux terroristes anars contre lesquels aucune charge n'a finalement été retenue...



























































Des découvertes à la fois inattendues et rafraîchissantes dans ce milieu rural éloigné de tout...

mardi 29 mai 2012

Vers une nouvelle sociabilité féminine ?

Les femmes sont majoritaires sur les réseaux sociaux.
Le décompte :
























La source :

http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/05/29/chiks-rule-les-femmes-sont-majoritaires-sur-les-reseaux-sociaux/#xtor=RSS-3208

Pour avoir une idée de ce qu'est "Pinterest", le réseau social féminin à 72 % :
"Parmi les nouvelles tendances du Web, un réseau social explose brutalement, le site américain Pinterest. Son principe : le partage de belles photos et contenus brefs sur une sorte de mur, sous forme de patchwork, organisés par thèmes." 
(Site lesnumeriques.com)

Par l'image, Là !

La vie au grand air

A la déambule aléatoire, on croise des tas de trucs, plus ou moins sots, variablement grenus, qui nous laissent des fois pantois de béance subjuguée. Mais le plaisir de la surprise est souvent là, au détour du chemin.
















Veit STRATTMANN, sans titre, (pièce pour Hellerau) , 1996

Je me souviens plus, pis des fois, il n'y a plus de panneau qui dit. Mais c'était beau, et très incongru.

Pareil en moins beau.

Le fameux mur de Andy Goldsworthy, qu'on aime bien, mais ses livres de photos sont trop chers, ils croivent qu'on est riche, ou quoi ?

Sans titre, 1992


Pour dire qu'on a rien de systématique ou de primaire à l'encontre du soleil levant, ou, autrement dit, qu'une paire de nippons rapprochés ne forment pas systématiquement un ensemble harmonieux, ceci est d'un type bridé à l'imagination débridée, dont qui s'appelle Kimio Tsuchiya, qui nous enchanta bien la goule, quant à lui.
Eternity, 1990

Du même, à deux pas, mais dans les fourrés,

Ever, 1990

Devant tant de beauté, nous fûmes pris d'une fièvre créatrice...


Qui travaille même les fourmis qui font des montescules gigantiques...

C'est l'éco-signe d'une bonne qualité de l'air, et nous conclurons qu'aller en prendre un sacré bol ne peut que raffermir le bon sens. (CSC)*
Et que cette île est de toute évidence un endroit où nul ne bulle ni ne s'encroûte. (NCSC)

*Certifié sans contrepèterie

Sinon, le Shimabuku (c'que vous faites...)

il a installé un truc rigolo dans le phare du musée.

Quand on entre et qu'on lève le nez, on aperçoit ça :
















On se dit "Tiens, il a fait un élevage d'araignées géantes." Puis, en montant les marches, on se rend compte que pas du tout...
















C'est des oignons qui ont poussé à travers un plexiglass ajouré... On se dit "Tiens, curieux et plutôt sympa, cette idée d'évoquer en contre-jour des araignées aux pattes grandissantes à mesure que les oignons poussent..."
Mais c'est pas ça du tout. Les oignons sont censés représenter (quelque part) la constellation d'Orion, avec le rapprochement phonétique (à deux balles, et encore, remboursez !) Orion/onion (en angle).

Il était temps d'aller prendre l'air...

lundi 28 mai 2012

Retour à Vassivière

Hein ? Où ça ?

















Sur l'île de Vassivière, donc où qu'on accède par une digue et aussi, y'a un promène-couillons  train touristique gratuit pour les feignasses comme nous.

Et pour quoi faire ?

Ben, pour rien, justement, on a rien à y faire, c'est même pour ça que c'est chouette.
Quand on arrive sur l'île, on peut voir une ferme soi-disant avec quelques bestioles, et de drôles d'injonctions :

















Ah, mais c'est que c'est pas facile, elles sont tellement achalées par les chaleurs...


Mais c'est aussi à cause de l'autre, le vilain mouton noir qu'ils avaient choisi comme chef, et qui se croit si malin avec ses cornes enroulées, il leur avait dit qu'il ramènerait la croissance du ray-grass avec les dents s'il le fallait, et que si au bout de 5 ans, y'avait plus de 5 % de moutons qu'on envoyait encore à l'abattoir, he ben, il se considèrerait en échec et qu'il faudrait en tirer les conséquences, he ben ça n'a pas bien pris, à force d'appliquer la culture du résultat à tout le monde sauf à lui-même, ils en ont eu marre, et voilà, y'en a plus un qui l'écoute. Y'a juste celui du fond, avec l'oreille jaune, qu'est en train de lui dire "casse-toi, pauv'con !"

Donc, revenons à Vassivière, c'est le printemps, et les fleurs sont florissantes.


Il y a quand même un centre culturel dans l'île, avec des spectacles très régulièrement et un festival du conte fin août. Aussi un centre d'art sis dans un grand batiment-vaisseau à côté d'une tour phare observatoire, d'où que du haut les mamans disent "te penche pas" à leur fillette et c'est vrai que ça fout les jetons. Pis un parc d'art contemporain où les oeuvres sont dispersées dans la nature insulaire de toute beauté.
















"Il vaut mieux éviter tout contact avec les formes de vie extra-terrestres."
Shimabuku

Cet artiste japonais fait l'objet d'une exposition dans le musée d'art contemporain.

La dernière référence à l'art japonais contemporain dans ces pages, c'était Murakami à Versailles, une horreur absolue.

Là, ça commence avec un circuit d'eau qui entraîne des pommes en surface et des patates au fond de l'eau... Y'a comme qui dirait du symbolique dans l'air...






























Après, y'a une pauvre bête enfermée dans un enclos. Cette tortue,...
"animal mythologique par excellence qui constitue une figure centrale dans le travail de l'artiste. Sa présence s'impose comme une chance de ralentir le temps, une possibilité d'apprécier le moment présent dans son déroulement. De par sa longévité, la tortue, associée à la fois à l'immortalité et à la sagesse, devient l'emblème du travail de Shimabuku à Vassivière."
Extrait d'une présentation de l'exposition, à lire sans rigoler (mais c'est dur) là.



















Après, y'a ça. C'est une vidéo qui tourne en boucle, d'une patate qu'on suit sous l'eau, emportée par le courant d'une rivière. On l'aura compris : l'artiste aime les frites. Nous, on a trouvé ça "quétène" (c'est les québecois qui mènent le monde) mais la petiote, elle a bien aimé l'écran, qui incite à la danse contemporaine, projetée en ombre chinoise.
















Cette exposition a l'avantage de la brièveté (5 ou 6 "oeuvres" sont présentées) et de la modicité du prix d'entrée (3 €), ce qui fait qu'un esprit moqueur et sarcastique y trouvera largement son compte.

Heureusement, au final, Shimabuku est de bon conseil...































Cette dernière trouvaille est plantée devant ce dispositif...

















Je connais quelqu'un qui va au Japon prochainement. Il me dira comment on traduit : "Le prochain qui se fout de ma goule, j'y en fous une !"

Le pervers narcissique. Est-ce parce que

j'ai été amené à en côtoyer un (de loin, heureusement), ou bien, parce que le phénomène est en train de s'affirmer comme un fléau de société enfin identifié, qu'il me semble que ce vampire, aimable et séduisant (au début) intéresse les journaux ?

Le monde d'aujourd'hui leur consacre une page (21), et d'autres médias en ont parlé...


Dans l'Obs : les pervers narcissiques, les... par LeNouvelObservateur

D'après un article du Nouvel Obs, 20 façons d'identifier un PN :

1. Il ou elle vampirise l'énergie de l'autre : l'expression "se faire bouffer" prend tout son sens.

2. Il ou elle est dénué(e) d'empathie, fait preuve de froideur émotionnelle.

3. Il ou elle souffre d'insatisfaction chronique, il y a toujours une bonne raison pour que ça n'aille pas.

4. Il ou elle use de dénigrement insidieux, sous couvert d'humour au début, puis de plus en plus directement.

5. Il ou elle est indifférent aux désirs de l'autre.

6. Il ou elle s'inscrit dans une stratégie d'isolement de sa proie.

7. Il ou elle fait preuve d'égocentrisme forcené.

8. Il ou elle vous fait culpabiliser.

9. Il ou elle est incapable de se remettre en cause ou de demander pardon (sauf par stratégie).

10. Il ou elle s'inscrit dans un déni de réalité.

11. Il ou elle joue un double jeu : le pervers narcissique se montre charmant, séducteur, brillant - voire altruiste - pour la vitrine ; tyrannique, sombre et destructeur en privé.

12. Il ou elle est obsédé(e) par l'image sociale.

13. Il ou elle manie redoutablement la rhétorique : le dialogue pour dépasser le conflit tourne à vide.

14. Il ou elle alterne le chaud et le froid, maîtrise l'art de savoir jusqu'où aller trop loin.

15. Il ou elle est psychorigide.

16. Il ou elle souffre d'anxiété profonde, ne supporte par le bien-être de son partenaire.

17. Il ou elle ressent le besoin compulsif de gâcher toute joie autour de lui.

18. Il ou elle inverse les rôles et se fait passer pour la victime.

19. Il ou elle use d'injonctions paradoxales et contradictoires : la cible perd ses repères, son esprit devient confus, même quand il est des plus brillants. Paul-Claude Racamier, inventeur de la notion de pervers narcissique, parle d'un véritable "détournement de l'intelligence".

20. Il ou elle éprouve un soulagement morbide quand l'autre est au plus bas.

Dans les commentaires d'une lectrice (et victime), il est ajouté :
"Il ment et dissimule des faits. Il dissimule des secrets sur sa vie passée et essaye de l'enjoliver . Il est cleptomane dans son propre domicile."


http://tempsreel.nouvelobs.com/le-dossier-de-l-obs/20120315.OBS3872/pervers-narcissiques-20-pistes-pour-les-reconnaitre.html

samedi 26 mai 2012

Québec, la suite

Le conflit émerge dans nos médias franco-nombrilistes. C'est donc que c'est sérieux ?

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2012/05/25/les-etudiants-quebecois-attaquent-en-justice-la-loi-speciale_1707783_3222.html#xtor=RSS-3208




















































Au Québec aussi, les croûtons soutiennent les lardons.

Eurydice El Etr

En mars 1986

La pluie est ovale.

Arrête de crier comme une passoire !

A cause des lucioles
On peut se promener 
Dans la nuit noire.

Les morts la nuit se transforment en quelque chose d'autre; puis ils viennent fouiller dans les affaires des gens.

La Seine coule à Lyon, et le Rhône à Paris. Il faut changer quelquefois !


mercredi 23 mai 2012

Avant notre venue,

rien ne manquait au monde.
Après notre départ,
rien ne lui manquera.

OMAR KHAYYÂM
Poète et mathématicien persan (v. 1048-v. 1122)
Les Quatrains

Hors des mains battues

Je puise en quoi je puise
Dans le creux du dédain
Lape la crue des jours anciens
Et si les jouirs s'amenuisent
En ton miroir hautain
Clair cri des corps si haut
Saigne qu'ils te déprisent
Grise est ta chaîne et ton sang si faraud
Peu me chaut !

dimanche 20 mai 2012

Aveyron











































Sur une maison à Estaing.

mercredi 16 mai 2012

"Harcèlement sexuel : quatre "sages" connaissaient le requérant"

Aussi, on se demandait pourquoi les "sages" n'avaient pas demandé ou recommandé que les termes de la loi soient rendus plus explicites, puisque c'était ça, à les en croire, le principal défaut de cette loi, tout en la laissant applicable juridiquement...

Qui propose une définition de la sagesse en politique ? Est-elle différente de celle de la sagesse ?

http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/05/05/harcelement-sexuel-quatre-sages-connaissaient-le-requerant_1696200_3224.html


Je ne trouve pas de composition actuelle du conseil constitutionnel... Ni de photo récente...

mardi 15 mai 2012

Le loup, le renard ou la belette,

que je n'ai pas vu, mais qui a embarqué mes poules, ne me laissant que les plumes, est prié de me les rapporter en bon état. A la limite, j'aurais préféré l'inverse, qu'il emporte les plumes. Les plumes seules pondent peu.




















Création Alec Lewis

lundi 14 mai 2012

Pas plus tard que dans ma cuisine,

j'ai affiché ce sténopé, rescapé d'un atelier de création d'arts visuels mené par Anita Pentecote, il y a de ça deux ans, pour le festival de la Vallée en Dordogne.





Format 85x24

Une feuille de papier photographique disposée au fond d'une boîte en carton, un petit trou dans le côté opposé à la feuille, qu'on ouvre quelques instants. Ici, la boîte a été déplacée pendant le temps d'exposition (le pignon de la maison à droite se retrouve plusieurs fois).


D'autres font de belles projections sur les murs, selon le même principe...








dimanche 13 mai 2012

Parlez-moi de la pluie

Encore un grand moment Jaoui- Bacri, avec Debbouze en cerise. Par Agnès Jaoui, en 2008. J'adore trop. C'était une soirée télé.
























Ce qu'en dit Allociné :
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=127423.html

Adresse qui répond à la question : combien de films ont-ils tourné ensemble (Jaoui et Bacri) ?

"Parlez-moi de la pluie marque la septième collaboration cinématographique de Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui, couple à la ville comme à l'écran. Ils se sont déjà donné la réplique dans Cuisine et dépendances (1993), Un air de famille (1996) On connaît la chanson (1997), Le Goût des autres (2000) et Comme une image (2004), des films qu'ils ont écrits, tout comme le dyptique Smoking/No Smoking (1993), dans lequel ils ne figurent en revanche pas en tant que comédiens. Parlez-moi de la pluie est par ailleurs la troisième réalisation d'Agnès Jaoui, qui était également derrière la caméra pour Le Goût des autres et Comme une image."