mercredi 9 mai 2012

Quoi ? Un vent de probité souffle sur la finance brittanique ?

 Andrew Moss, PDG de l'assureur britannique Aviva.


 

Andrew Moss, PDG d'Aviva, tombe à cause de son salaire

Le PDG de l'assureur Aviva, Andrew Moss, a démissionné après le vote des actionnaires contre son augmentation. À Londres, le « printemps des actionnaires » qui secoue les assemblées générales fait trembler les dirigeants.

Le «printemps des actionnaires» dans la City a fait une victime. Andrew Moss, le patron de l'assureur britannique Aviva, a démissionné mardi, après avoir essuyé un revers historique contre sa rémunération lors de l'assemblée générale de la firme la semaine dernière. Il avait beau avoir de lui-même renoncé à une augmentation prévue de 4,6 % de son salaire annuel de 960.000 livres (1,2 million d'euros), les actionnaires ont désavoué à 54 % son package de rémunération. Prenant acte de cette humiliation, il a préféré se retirer pour tenter d'apaiser la fronde. L'action Aviva s'est aussitôt envolée de plus de 5 % à la Bourse de Londres.
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Dans la même journée de mardi, le directeur général du bookmaker William Hill, Ralph Topping, l'a échappé de peu face à une AG mouvementée qui s'est prononcée à 49,8 % contre son augmentation de salaire de 8,3 % et un bonus de 1,2 million de livres. Un petit porteur en colère a dénoncé «le festin de la dernière chance des PDG qui essayent de prendre le plus possible tant qu'il est encore temps».
La semaine dernière, Sly Bailey, la dirigeante du groupe de presse Trinity Mirror, a elle aussi présenté sa démission plutôt que d'avoir à affronter ce jeudi la révolte des actionnaires sur son salaire de 1,7 million de livres, tandis que l'action de l'entreprise a perdu 90 % de sa valeur depuis qu'elle en a pris les commandes.
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«Les actionnaires exaspérés ont perdu patience, explique Sarah Wilson, dirigeante de l'association de petits porteurs Manifest. Ce n'est pas un mouvement politique mais l'exigence de meilleures performances des entreprises. Le mouvement d'occupation de la Bourse de Londres a légitimé le besoin de régulation par l'État puisque les conseils d'administration n'ont pas été capables de s'autoréguler.»

L'article complet :
http://www.lefigaro.fr/societes/2012/05/08/20005-20120508ARTFIG00527-andrew-moss-pdg-d-aviva-tombe-a-cause-de-son-salaire.php


Ouf ! J'ai eu peur que ce soit politique !

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