mardi 29 mars 2016

Vive l'état d'urgence : l'incroyable (més)aventure des (dé)logés de Saint-Denis

Où comment il ne faut pas avoir la malchance d'habiter auprès d'un nid de malfrats...




vendredi 25 mars 2016

Ma chérie,

elle a trouvé un déodorant-outang 100 % naturel !

jeudi 24 mars 2016

Les fugueurs de Glasgow, de Peter May

D'abord, il y a l'escapade, en 1965, de 5 ados qui fuient leur petite vie écossaise étriquée selon eux, et qui est un fantasme de la vie accomplie dans les milieux de la musique des années 60 à Londres. Rien ne se passe comme imaginé. Après avoir récupéré in extremis une amie à Leeds, qui était à la dérive dans des milieux de trafiquants consommateurs de drogue, ils échouent dans des cercles où se pratique une médecine parallèle bizarre. Dès lors, leur petit groupe de musiciens sera certes hébergé, mais finalement exploité et connaîtra une lente décomposition où sombrera leur belle amitié.
50 ans plus tard, les survivants se retrouvent car l'un d'eux a un projet. Très malade, il souhaite conclure cette histoire mal cicatrisée, en  réunissant ses anciens potes pour une autre virée excentrique, de petits vieux cette fois, pour Londres de nouveau. Cette double aventure est menée en parallèle et comme toujours chez Peter May, en ménageant les surprises car on apprend petit à petit les vraies motivations des uns et des autres, jusqu'à un pot-aux-roses final tout ce qu'il y a d'épatant.
Cette aventure de petits vieux très anars, n'est pas sans rappeler les "Vieux fourneaux", la BD dans laquelle nous avons prétendu sur ce même blog comment on pouvait se jeter sans crainte.
Jouissif.


























dimanche 20 mars 2016

Oubliez le film "Remorques"

Autant le bouquin est consistant et subtil, autant l'adaptation tombe lourdement. Les libertés prises avec le récit de Vercel sont énormes et recentrent l'histoire sur les personnages joués par Gabin et Morgan, les deux vedettes de l'époque. Forcément, le film invente une histoire d'amour entre eux, qui a peu d'intérêt. Gabin, le capitaine courage est travaillé par les remords à se laisser entraîner dans cette aventure par la femme qu'il a sauvée de la noyade, pendant que la sienne de femme, fidèle et admirable, se meurt à petit feu, en l'attendant au logis familial.
Je n'ai pas aimé, et par surcroît d'ajout, je ne raffole pas de la goule de Gabin, j'ai toujours l'impression d'avoir affaire à un épicier boulangiste. Ceci ne m'aura pas réconcilié...























Michèle Morgan et Jean Gabin.




vendredi 18 mars 2016

J'aimerais porter à l'attention de tous que

j'ai lu un livre en entier.

Qui s'appelle "Remorques", de Roger Vercel, et que c'est tout à fait formidable. Ceci parut en 1935, et c'est vrai qu'il y a quelque chose d'un peu suranné dans l'écriture, une tournure classique, que je n'abhorre point pour litotiser comme une bête.
Il y est question d'un type qui fait capitaine de remorqueur sauveteur en haute mer de son métier. Or un jour, il quitte la douce compagnie de son épouse pour aller au secours d'un navire grec en perdition grave. L'expédition manque de tourner à la cata, mais surtout, au final, les sauveteurs se font avoir par le commandant de l'hellène rafiot, qui échappe aux indemnités de sauvetage normalement dues, par une entourloupe digne du pirote qui soit.
Le capitaine retrouve son épouse en mauvais état (elle est très malade) et tout à coup, le récit prend de l'épaisseur car le type se rend compte qu'il a négligé sa chérie pour se dévouer au sauvetage des autres. Les liens qu'il établit tout à coup entre sa vie pro et son état de mari lui apparaissent soudainement cruels.
Bon.
Mais je vous signale que j'ai trouvé ce bouquin dans une boîte de DVD, à la médiathèque de Périgueux, en fait. Car ceci a fait l'objet d'une adaptation à l'écran avec le Gabin et la Morgan, en 1941, en plein dans la guerre.

Et je m'en vais le passer dans mon lecteur, cher lecteur, pour vous en dire des nouvelles.







Et si on sainvalentinerait le 18 mars,

stritartement parlant ?



















Vous n'avez vraiment rien fait d'utile aujourd'hui ?

Signez ça !

L'ASPRO lance une pétition pour demander aux Ministres M. Stéphane Le Foll et Mme Ségolène Royal, de promulguer le décret d'application de la loi du 13 octobre 2014 qui reconnait les PNPP (purin d'ortie, argile, ail, vinaigre blanc,...) comme biostimulants.


Là ! 


dimanche 13 mars 2016

Martin Molin, alias Wintergatan,

inventeur génial d'une espèce d'orgue à billes...




Deux oeuvres de Grania Scott,

qu'on peut emprunter à l'Artothèque de Trélissac, pour deux mois et un prix de location des plus risoires.


































Laquelle est également doreuse à la feuille...



mercredi 9 mars 2016

The revenant, de Alejandro González Iñárritu

J'ai suivi le trappeur dans sa descente aux enfers blancs et glacés, attaqué par une ourse, laissé pour mort par des compagnons sans scrupules, poursuivi par la faim et les indiens, mangeant du poisson cru à pleines dents et dormant dans un cheval mort...
On en a bavé, pendant 2 heures 30, mais on s'en est sortis, et la morale qui punit les vilains est sauve, même si les cicatrices de l'exercice sont profondes...
























Il paraît qu'il fallait beaucoup penser à Tarkovski, mais moi, j'ai plutôt régénéré le "Dead man" de Jim Jarmusch avec Johnny Dep...



lundi 7 mars 2016

Il y avait par hasard, parmi eux,

le petit-fils d'Anne Sylvestre.












Son portrait, sur le site du Monde.

Je ne sors pas cette personnalité du lot des victimes parce qu'il est le petit-fils de. Ces portraits m'ont tous beaucoup touchés.

Me voilà également replongé dans les événements par ce documentaire, drôle et terrible, qui retrace les minutes du procès de Charlie-Hebdo attaqué par des associations musulmanes sur les caricatures, en mars 2007.

Un rappel des causes avec tous les attendus de ce grand moment de débat. Génial.
Un film de Daniel Leconte.























Un des dessins cruciaux du procès :