lundi 31 mai 2010

La prochaine fois qu'un type

vient vous faire chier avec une question sans intérêt du genre :
"Et ça bouffe quoi, un ver luisant ?"
















répondez sans hésiter :
"Des fraises, connard !"

dimanche 30 mai 2010

Un photographe inspiré

http://photoplap.over-blog.com/

C'est sa , maré vou !

Vous rigaulerez moins quand Zézu, i viendra vous boté le cu sur sa mobilète blance.
















Eglise évangélique, sortie de Périgueux, route d'Angoulême.

mardi 25 mai 2010

Puis je me suis dit

qu'il fallait que j'écrive à la fille que j'aime, pour lui dire que je l'aime.

lundi 24 mai 2010

Béranger en plein effort

http://www.dailymotion.com/video/x53pry_francois-beranger-oui-dis-moi-oui_music

Maria's censuring finger


































A laquelle il aura fallu 29 ans (moins un jour) pour parcourir la distance Buenos-Aires/Aubeterre-sur-Dronne.

Bon anniversaire, Maria !

Le triptyque de l'église de Grignols
















Ce n'était pas vraiment un souci.

















Mais il y pensait souvent.




Comment s'y introduire ?

mardi 18 mai 2010

Ai fait fuir

une huppe fasciée* en sortant de la maison. Qui picorait la pelouse de son bec retors.

















Huppe Fasciée, par F. Bouillet

* En ornithologie française, la huppe est aussi irrémédiablement fasciée, que le tohu est bohu, ou le couci couça.

La complicité par les pieds (4)


















Merci à l'auteur du cliché pour l'autorisation
(voir http://laissezleslumieresallumees.over-blog.org/)

Dis, quand reviendras-tu ?

http://www.youtube.com/watch?v=nUE80DTNxK4

DIS, QUAND REVIENDRAS-TU

Paroles et musique: Barbara


Voilà combien de jours, voilà combien de nuits,
Voilà combien de temps que tu es reparti
Tu m'as dit: "Cette fois, c'est le dernier voyage"
Pour nos coeurs déchirés, c'est le dernier naufrage
"Au printemps, tu verras, je serai de retour
Le printemps, c'est joli pour se parler d'amour
Nous irons voir ensemble les jardins refleuris
Et déambulerons dans les rues de Paris!"

REFRAIN:
Dis, quand reviendras-tu?
Dis, au moins le sais-tu
Que tout le temps qui passe
Ne se rattrape guère...
Que tout le temps perdu
Ne se rattrape plus!

Le printemps s'est enfui depuis longtemps déjà
Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois
À voir Paris si beau en cette fin d'automne
Soudain je m'alanguis, je rêve, je frissonne
Je tangue, je chavire, et comme la rengaine
Je vais, je viens, je vire, je me tourne, je me traîne
Ton image me hante, je te parle tout bas
Et j'ai le mal d'amour, et j'ai le mal de toi

REFRAIN

J'ai beau t'aimer encore, j'ai beau t'aimer toujours
J'ai beau n'aimer que toi, j'ai beau t'aimer d'amour
Si tu ne comprends pas qu'il te faut revenir
Je ferai de nous deux mes plus beaux souvenirs
Je reprendrai la route, le monde m'émerveille
J'irai me réchauffer à un autre soleil
Je ne suis pas de ceux qui meurent de chagrin
Je n'ai pas la vertu des femmes de marins
[au masculin: ... des chevaliers anciens]

REFRAIN

lundi 17 mai 2010

Il a mis le café

il a mis le café dans la tasse
il a mis le lait dans la tasse de café
il a mis le sucre dans le café au lait
avec la petite cuillère
il a tourné
il a bu le café au lait
et il a reposé la tasse
sans me parler
il a allumé une cigarette
il a fait des ronds avec la fumée
il a mis les cendres dans le cendrier
sans me parler
sans me regarder
il s'est levé
il a mis son chapeau sur sa tête
il a pris son manteau de pluie
parce qu'il pleuvait
et il est parti sous la pluie
sans me parler                            
sans me regarder


et moi j'ai pris ma tête entre mes mains
et j'ai pleuré                                              
                                 Jacques Prévert

dimanche 16 mai 2010

Couché Kiki !

Assoupie au soleil
Une rombière étalée
Se racle à l'éclater
Une gorge sans pareil

Son écarlate vrombissement laryngique
Saccadé, rafalesque, titanique,
Brisant de plein fouet le méridien silence
Propulse grièvement le toutou brave et grave
Dormant au pied du tas dans un réveil rance
Qui, levant une paupière pour observer l'épave
Songe avec ennui que sa maîtresse s'enrhume
Mais replonge aussitôt en des rêves de levrettes
S'efforçant d'oublier l'infame midinette
Car au fond il s'en fout, elle est con comme la lune

samedi 15 mai 2010

La quatrième orchidée dans la pelouse de la maison,

c'est le sérapia langue, qui vit en bandes.
















Ensuite, il faudra attendre l'arrière-saison, pour voir apparaître la cinquième et dernière, la spiranthe d'automne.

vendredi 14 mai 2010

Le manège de Petit Pierre,

évoqué dans la pièce présentée par les Maquiz'arts, hier à la Fabrique (St Astier, 24, texte de Suzanne Lebeau), existe vraiment .

 

 

 

 

 

 

 

 Pierre Avezard

"L’histoire

Né avant terme, « pas fini » comme il le dit lui-même, Petit Pierre n’a pas « les yeux à la place des yeux, il n’a pas d’oreilles, la bouche est tordue. Devant, derrière, sur le côté, il est difforme et malingre. » Inapte à l’école où le conduit sa soeur Thérèse qui veille sur lui, il devient dès sept ans garçon vacher. Enfermé dans son silence « qui lui sert de cachette », il ignore tout des fracas du monde et des bourses qui s’effondrent, mais il apprend tout des vaches, des champs et de leurs travaux, il apprend à semer, sarcler et observe. « Tout ce qui bouge sur pattes ou sur roues » le fascine et il passe son temps à en décortiquer la mécanique ou le mouvement afin de les reproduire.
Pendant que l’horloge du monde fait ses horribles tours, Petit Pierre chevauche l’imaginaire, découpe des vaches et des poules dans la tôle des carlingues d’avions abattus, ramasse des bouts de bois rongés d’humidité, des bouts de corde, de fils de fer, et « en marge du siècle et du progrès qui tue les distances et nie les saisons », il passera quarante ans à fabriquer un manège d’une singulière beauté et d’une mécanique si complexe qu’elle reste un mystère aussi bien pour les ingénieurs que pour les experts.
Pour parler au jeune public de notre siècle destructeur que traversent deux guerres mondiales, Suzanne Lebeau oppose, ou plutôt met en parallèle, la grande Histoire et une histoire vraie, celle de Pierre Avezard dit Petit Pierre, né en 1909 à la Fay-aux-Loges, petit village du Loiret. Borgne, sourd et muet, il s’était créé un univers magique fabriqué de bric et de broc. Chronique d’une vie en pièces détachées, cet étrange manège qu’on venait déjà visiter de tous les coins du monde avant la mort de Petit Pierre en 1992, est aujourd’hui un des joyaux du musée d’Art brut de Dicy."

Extrait du site :  http://www.theatre-contemporain.net/spectacles/Petit-Pierre/ensavoirplus/

Pour voir le manège fonctionner :
http://www.dailymotion.com/video/xa90xk_le-manege-de-petit-pierre-musee-la_creation

jeudi 13 mai 2010

Dans la Vallée de l'Isle, à Saint Astier et environs,

le festival de la Vallée 2010 est lancé.

















Duo Dithyrambe, château de Neuvic, 12 mai 2010
















Mystérieuses coiffures, Neuvic, 12 mai.
























Le programme complet :

http://www.lavallee.info/

L'indispensable

quand on s'intéresse aux orchidées sauvages d'Aquitaine.
























Franck JOUANDOUDET,
Parthénope Collection, Editions Biotope, Mèze, 2004

mercredi 12 mai 2010

De retour de Mauzac,

par le chemin des écoliers, quelques découvertes sur les talus.
























Céphalanthère à longues feuilles
























Orchis homme-pendu

















Orchis pyramidal
























Ophrys abeille
























Limodore à feuilles avortées, orchidée sans chlorophylle. En Aquitaine, il n'y a qu'en Dordogne qu'il est courant.

















Et puis, pour quitter la famille des orchidées, l'ancolie sauvage, bleue donc.


















Petite pause au cingle de Trémolat, vallée de la Dordogne. (En Aquitaine cingle = méandre d'une rivière)






























En revanche, le cinglé n'est pas une spécificité aquitaine.

Citation

Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque : à te regarder, ils s'habitueront.

                       René CHAR

lundi 10 mai 2010

Chaque fois que je réussis

A crever l'enveloppe rose
Qui m'enfermait
Je réalise
Qu'il y en a une autre au-dessus

dimanche 9 mai 2010

Work in progress

















Avec une surprise dans la boîte à lettres installée l'an passé comme nichoir, un couple de sitelles torchepot à demeure.

















Oui, ben puisque je vous dis que ce sont des sitelles, vous pouvez me croire. On en reparlera quand j'aurai un zoom et que mes photos seront pas prises à contrejour... J'ai tenu un affut pendant 20 minutes dans le chêne pour essayer d'en prendre une photo décente, mais compte tenu de l'absence de zoom, je devais me tenir à 5 mètres, et le couple que je voyais tourner le bec plein de bonne graille pour les minus, n'a pas osé s'approcher.
C'est un petit grimpeur, qui monte et descend (souvent la tête en bas) le long des troncs pour récupérer les larves d'insectes. De près, ça ressemble à ça :

















Photo R. Hendrick

Old Crow Medicine Show

est un groupe US (Nashville, Tenessee) très rigolo, qui utilise le fonds country/bluegrass pour balancer des textes sympas.



http://www.youtube.com/watch?v=HM2Ku0lmvWs&feature=related

Je n'ai pas trouvé de version vidéo de qualité de "Union maid" figurant sur la compil de Leah.


Thanks to the Kingston's girl.

Les 103 causes ou l'Amour logorrhée

Je t'aime
Et quand l'eau bout
de mes souvenirs
Je me dis que c'est cuit

Je t'aime
Et je ne bouge plus
Pour ne pas t'abîmer
Je me sais pachyderme
Et toi de porcelaine

Je t'aime
Dans ce grand champ de ruine
Où ne subsiste
Qu'un monument debout
Mon désir de toi

Je t'aime
Et quand je le murmure
Tu souris
Et tu rougis
Un peu

Je t'aime
Et je me demande
Comment tu as fait
Pour vivre sans moi
Quand moi-même
Je n'y arrive pas

Je t'aime
A contresens
Sur la bretelle
De ton chemisier

Je t'aime
Et cela fait longtemps
Que j'ai repéré
Chez toi
Les zones poreuses
Où transpirent
Et osmosent
Les désirs

Je t'aime
En toute exubérance
Malgré surtout à cause de parce que
Tes frêles épaules

Je t'aime
Sans un sou, sans un dessous
Sans rien du tout en fait
Et n'est-ce pas mieux ?

Je t'aime
Parce que tu aimes
Tout ce que j'aime
A l'exception
Des autres filles

Je t'aime
Dans ce grand amphi vide
Où un professeur émérite
T'explique doctement
Preuve à l'appui
Qu'il est dangereux
De s'éloigner
De moi

Je t'aime
Dans les pissenlits
Et cette odeur d'herbe
Un soir d'été
Enivrante

Je t'aime
Quand ton sang ne fait qu'un tour
Et emprunte mes artères
Bien dégagées
Comme un jour férié

Je t'aime
Au zénith du firmament
Paroxystique
Du summum
Fantasmatique
De toi

Je t'aime
Avec délices
Qu'il faudra bien
Cueillir un jour
Et serrer délicatement
Dans ce panier d'osier

Je t'aime
Quand tu dors
Et que battent
Au dehors
Les volets
Sous le grand vent

Je t'aime
Et je n'en reviens
Pas à quel point
Sur tes lèvres
Se posent les miennes

Je t'aime
A la Chantilly
Avec ma cerise
Sur ton gâteau

Je t'aime
Même
A des kilomètres
A la ronde

Je t'aime
Et je te paye de frissons
Sous cette couette
De bon aloi

Je t'aime
En suspension
Dans l'espace
Attendant
Que ta capsule
Me récupère

Je t'aime
Prioritairement
A gauche
En tendant bien le bras
Pour indiquer
Que je me tourne vers toi

Je t'aime
Surtout beaucoup
Quand j'aperçois
Tes petits pieds
Nus
Dans des mocassins

Je t'aime
Dans la farine
Où je pétris
Avec soin
Tes miches blanches

Je t'aime
Au paprika
Au train où vont les choses
Au secours
Au grand dam

Je t'aime
Soit-disant à la folie
Mais l'insensé serait
De ne pas t'aimer

Je t'aime
Au milieu de la foule
Au milieu de cette grande place vide
Au milieu de toi

Je t'aime
Si fort
Que j'en oublie
De faire autre chose

Je t'aime
Sur les conseils
De mes cinq sens

Je t'aime
Sans le moindre doute
Sans une ombre d'hésitation
Sans culotte

Je t'aime
En plein dans le mille
A gorge déployée
Si douce

Je t'aime
Et je redoute
Ce moment où
Tu dis :
"Faut y'aller !"

Je t'aime
Dans ce supermarché
Où tout est bien rangé
Pas comme mes désirs
Qui batifolent
Sous ta chemisette

Je t'aime
En catimini
Forcée
Aux petites heures du jour
Un peu plié

Je t'aime
Sans les feuilles
Qui couvrent tes beautés
Charnues
Comme un trésor
A dévorer

Je t'aime
Et je te vois
A travers
Le verre dépoli
De l’œil de Vermeer
Comme la fille en bleu
Lisant ma lettre
Sous la lumière qui pleut
Par la fenêtre

Je t'aime
A décorner
Les escargots
Les gazelles
Les rhinopharyngites féroces

Je t'aime
A la sauce blanche
Bien épicée
Au fond de la cuisine

Je t'aime
En trombe carabinée
Lorsque tu te réveilles
Sérieuse et souriante

Je t'aime
Sous tout rapport
De fond en comble
En léchant le fond
Pour n'en rien perdre

Je t'aime
Quand je te vois
Et qu'il me vient l'idée
A quel point
Tu es nue
Sous tes vêtements

Je t'aime
Jusque dans les détours
De tes rêves lourds
Qui te font sursauter
Dans ton sommeil

Je t'aime
Dans le silence des chapelles
Où nous entrons ensemble
Emus

Je t'aime
Parfois
Même
Sans les mains

Je t'aime
Quand j'entends
Le chant d'un oiseau
Je sais que tu m'appelles

Je t'aime
Et je rêve indolent
T'entendant t'activer
Dans la salle de bain
Que je suis
L'eau de ta douche

Je t'aime
En forme de spirale
Qui descend plus profond
Dans les caves du plaisir
Avec toi

Je t'aime
Comme un cheveu sur la soupe
Qu'on laperait
En ricanant
Et se guettant
Du coin de l'oeil

Je t'aime
De ce duvet qui le cerne,
Noir
Jusqu'à toute cette moiteur
Si bienvenue

Je t'aime
Entre chien et loup
Du coq à l'âne
Contre vents
Et ma raie

Je t'aime
Si j'en crois
L'aiguille
De mon radar

Je t'aime
Ivrement
Comme une abeille tombée
Dans un bol de pollen

Je t'aime
Sans coup férir
Mais en te murmurant
Des bêtises
Qui te font rire

Je t'aime
Comme un abricot
Un peu mûr
Et juteux

Je t'aime
Toute enrobée
De nudité
Fragile

Je t'aime
En bataille
En dépenaille
Avec dans les cheveux
Des brins de paille

Je t'aime
A grands coups de serpe
Dans l'ennui
Mortel
Des jours sans toi
Que je lacère

Je t'aime
Et je divague
Et encore tant de choses
Qui te parlent de l'eau

Je t'aime
Et tant pis si ça coule
Un peu dans tes cheveux

Je t'aime
En vert
En vers
Envers
Et contre toute
Idée de rime

Je t'aime
A fond les ballons
Les deux hémisphères
De ta poitrine blanche

Je t'aime
A la une
Et encore plus souvent
En pages intérieures

Je t'aime
Oui, je sais,
C'est trop
Mais que veux-tu
Qu'j'y fasse ?
C'est la vie baby !

Je t'aime
Et j'exagère
Certainement
Mais pas assez

Je t'aime
Lorsque tu me regardes
Plissant les yeux
Essayant de deviner
Et souriant

Je t'aime
Au plus fort de la tempête
Parce que
Qu'est-ce qu'on s'en fout
Des coups de foudre!

Je t'aime
En plein dans le coeur
Et bon, ça éclabousse
Mais fallait s'y attendre

Je t'aime
Sur le bout des doigts
Sur le bout de la langue
Rubis sur l'ongle

Je t'aime
A toute heure,
Du petit déj'
Au bol de thé
Pris dans la nuit

Je t'aime
Même quand la voisine passe
La tête à la fenêtre et lance :
"Vous avez vu ce beau temps ?"

Je t'aime
Mais bon ça sert à quoi
D'le répéter
Comme ça ?
C'est à cause de l'idée fixe
De ton sexe

Je t'aime
Et ce n'est pas
sans conséquences
Faudra changer les draps

Je t'aime
Et je vois
Dans le marc
De ce café
Que je ne vais pas bien
Dormir cette nuit

Je t'aime
Et pensant à Gaston Couté
J'imagine comment
Je t'aimerai
Un jour
Sur le pressoir

Je t'aime
Quand tentant de rassembler mes esprits
Je constate avec bonheur
Que ton parfum
Disperse
Tout désir de raison

Je t'aime
Et pense à ces grosses gouttes
De pluie d'orage
Et ces éclairs
Qui rythmaient les ébats
D'Héloïse et d'Abélard

Je t'aime
Et je me cale en mode
"Stand by"
Pour que plus rien ne bouge
Et que tu oublies
Qu'il est grand temps
De me dire "bye"

Je t'aime
Et ces nuits d'hiver
Glacées
Sont déjà loin

Je t'aime
Dans la remise du jardin
Et je pense aux râteaux
Que j'ai pris
A la pelle

Je t'aime
Et les gargouilles de Notre-Dame
Peuvent bien grimacer
Tu continues
A m'enlacer
Et tu n'es pas de pierre

Je t'aime
Sous une pluie de souvenirs
D'où ressort tout trempé
Le parapluie
De Georges Brassens

Je t'aime
Et que m'importent
Les volcans éveillés
Ils ne nous empêcheront jamais
De voler

Je t'aime
Et j'implore mes ancêtres
De te garder
Près de moi
Serrée

Je t'aime
Et je te veux
Libre de toute liaison
Y-compris
De la mienne

Je t'aime
Et n'hésitons jamais
A pousser mémé
Dans les orties
Mais ensemble

Je t'aime
Et je suis prêt
Pour rester près de toi
Vois-tu l'abnégation
A manger du soja

Je t'aime
Sans plus de façons
Qu'une culotte de coton
Et d'un soutien-gorge
De dentelle
Si faciles à ôter

Je t'aime
Dans ce hamac
Où seules
Les mouches drosophiles
Sorties des pommes trop mûres
Ayant roulé dans l'herbe
Sauront comme je t'enfile

Je t'aime
Et comme le loup la grand mère
Je te dévorerai
Et chausserai
Tes lunettes
De starlette

Je t'aime
Et quand les cons iront bosser
Pour gagner toujours plus
De bibelots
Nous resterons couchés

Je t'aime
Au grand soupir des gens du lieu
Comment peut-elle s'amouracher
D'un type aussi vilain
Que vieux

Je t'aime
Et je te veux
A la crème fouettée
pour te lécher partout

Je t'aime
Quand tu reviens te caler
Au creux
De ce lit tout chaud
Comme un chausson aux pommes
Sorti du four

Je t'aime
Et je ne me souviens pas avoir
Vécu si tant
En couleurs

Je t'aime
C'est-il si étrange ?
Ces heures accumulées
Prennent la couleur
Et l'odeur
De l'orange
De Noël

Je t'aime
Très grave
Grièvement
Comme disent les journaux
Mais que je t'aime
N'est pas un fait divers

Je t'aime
De la cave au grenier
dans des cartons d'emballage
Tout faits exprès
Pour emballer les gonzesses

Je t'aime
Et ça suppose
Un sérieux
Que nous ne nous connaissions pas
mais ça se termine toujours
Par un petit sourire
En coin

Je t'aime
Au saut du lit
Acidulé
Aussi adulée
Qu'un solo
d'lolos

Je t'aime
Mais j'm'en fous moi
Que la mer se retire
Chaque jour
Je veux rester en toi

Je t'aime
Avec tes bras, tes jambes
Ton ventre, tes yeux
Pis tout le reste
Si possible
Bien assemblé
Dans un paquet
A déballer

Je t'aime
Et si nous continuons
A nous déshabiller
Ça va finir par se voir

Je t'aime
Sans aucun doute
Mais qui es-tu ?

L'histoire de la fondation de Santiago, et du Chili

à travers le destin -authentique- d'Inès Suarez, qui fit partie du premier groupe de conquistadors qui s'installèrent définitivement* sur la côte chilienne. Femme énergique, remarquable par ses qualités d'organisatrice, elle se distingua par une humanité qui tranchait sur la cruauté des hommes qu'elle accompagnait, en particulier dans les relations avec les indiens.

*D'autres avant eux y étaient arrivés mais en avaient été chassés par les indiens Mapuche.
























Isabelle Allende est la nièce du président du Chili assassiné Salvador Allende.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Isabel_Allende

samedi 8 mai 2010

Fifres et tambours à Saint Mathieu (Haute Vienne)

















Au festival Festi-Duo, qui groupe tout par deux, mais nous, on forme une bande, et on goûterait très peu de se faire mettre par paires...
















A noter la dextérité du chef, qui joue d'une main, et garde l'autre en réserve pour faire autre chose, si jamais ça se présente.

Du 8 avril au 8 mai

Un fleuve d'illusions
Au cours endoréique
Perdu dans les sables
Emouvants
De châteaux
En Espagne.

Les feux de l'Amour

last ridiculous crash.
Welcome from nowhere !

10 minutes

de Green Day en public

http://www.youtube.com/watch?v=1M9oVH5c0os&NR=1

C'est encore tiré de cet album (qu'il ne faudrait pas crever sans avoir...) :

François Matton's last drawing

http://francois-matton.over-blog.com/ext/http://www.pol-editeur.com/index.php?spec=editions-pol-blog&numpage=5&numrub=4&numcateg=&numsscateg=&lg=fr&numbillet=127

vendredi 7 mai 2010

Sans titre

Le désert avance
Autour de moi
Le silence se fait
Et l'indifférence
Les ombres sont des pierres
Fossilisés
Les enthousiasmes
               Où sont-ils les faiseurs de pluie ?
               Les marchands de couleur
               De ma vie
               Mes amis
               Les copains qui m'ont fait pleurer
               Ceux qu'on compte
               Disait Desproges
               Sur les doigts de la main
               Du baron Empain
               Où sont-ils ?
Les ailes des primes années
Devenues
Sans y prendre garde
Zone à rides
Oh le beau ménage
A mon insu
Mais c'est normal
Quand on ne supporte plus
Que le doux silence
Qu'autour de moi
Le désert avance

Citation

"J'ai vu qu'il n'y avait rien à gagner à être modéré, et que c'est une duperie. Il faut faire la guerre et mourir noblement sur un tas de bigots immolés à mes pieds."

Voltaire

mardi 4 mai 2010

Cernés nous sommes !

Les amoureux sont partout...



Entrée de Périgueux, route d'Angoulême.

lundi 3 mai 2010

Il y a quelques années,

un type que je connais bien avait taggé ce coin de mur dans le quartier de la gare à Périgueux. C'était au moment du référendum sur la constitution européenne (traité de Maastricht).



Plus tard, un autre type a surgraffé, en rendant le sens abscons.

dimanche 2 mai 2010

J'écoute en boucle...

















"
Balkan Beat Box est un groupe de musique formé par Tamir Muskat et Ori Kaplan, deux Israéliens vivant à New York et différents intervenants tant en studio que sur scène. Leur musique est la rencontre entre des influences des musiques traditionnelles d’Israël, de la Méditerranée et des Balkans avec un son hip-hop/électro très urbain.
Cette musique très festive est composée de flûtes, clarinettes, de percussions et de cuivres divers et variés. Leur album « Nu Med » représente une ouverture musicale exceptionnelle, pleine d’énergie et de bonheur.
Époustouflant, a écouter sans modération !
"

Joro Boro, extrait de ce CD (pas d'image) :
http://www.youtube.com/watch?v=s-RfokDbexw&feature=related



RRRrrr !!!

Il est déjà 21:17, ça va être tout noir !

Quand le jardin est tout bêché,







il reste le plus rigolo, dessiner les allées, planter et semer.
J'ai commencé par des plants de tomates (Monfavet, pour les cognoisseurs).


Règle n° 1 : ne jamais renoncer !
























"Je t'aime", BOSC, Albin Michel, 1969.

Excideuil, 1er mai 2010, une journée de folie...
















Le train de la délégation burkistanaise
































Le maire d'Excideuil (au micro) reçoit avec solennité le roi du Burkistan (à gauche).
















La délégation burkistanaise ne se tient plus de joie devant les fastes de l'accueil.
















Visite du souk...
















Devant le miracle de la fontaine magique (qui donne le don des langues étrangères)...

















Le roi oublie sa patte folle pour montrer une danse typique de son pays.

















Le somptueux défilé fut malheureusement entaché d'un terrible attentat, avec un mort à déplorer. Mais les autorités burkistanaises sont extrêmement aguerries à ce genre d'événement, et le corbillard est toujours prêt.































Au Burkistan, la mort n'a rien de triste.
































A l'ombre du château médiéval, le public périgourdin s'initie aux loisirs burkistanais (ici, le foule-tennis).
















La légendaire fessetivité  burkistanaise fut mise en avant derechef.











Une autre coutume orientalisante, le porté-d'enfant-sur-la-tête. Ce jeu se pratique en fin de soirée, pour vérifier que l'adulte n'a pas trop consommé de Stunka, (alcool fort à base de noyaux de cerises). L'enfant se jette du haut de l'adulte. Si celui-ci ne réussit pas à le rattraper, c'est un autre qui conduit.



Un final éblouissant avec bal oriental et démonstration de danses typiques par le duo Buckshee.

http://www.buckshee.biz/home1.htm