jeudi 4 avril 2019

Boy erased, de Joel Edgerton

Une lumière crue jetée sur un -autre- des recoins sombres de la planète USA.

Je savais que les bataillons de fous de Dieu que sont les hordes de citoyens américains (surtout dans la Bible belt, on est là -dans le film- au beau milieu de cette zone, en Arkansas) considèrent l'homosexualité comme une maladie. J'ignorais que pour éradiquer cette "pathologie", ils faisaient subir aux personnes qui se déclaraient de cette orientation, une pression maximale allant jusqu'à une forme de torture mentale, un lavage de cerveau extensif qui passe par de multiples atteintes aux droits élémentaires de la personne humaine. C'est le sujet du film. Un jeune homme, fils de pasteur, doit faire face à sa famille qui souhaite "éradiquer le mal" chez ce fils de bonne famille, en l'embarquant dans une session de rééducation -fort onéreuse bien sûr-, où toutes les méthodes sont admises...

Un film utile, dont le montage ne m'a pas gêné (j'ai lu des critiques parlant d'une forme bizarre et déroutante) et fort bien joué. Un peu long et lisse peut-être à mon goût. Mais c'est un film précis et complet dans la description du parcours mental du gars, donc je pense que le choix du réalisateur est justifié (le film dure 1h55).









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