samedi 29 février 2020

Retour au MASC (suite)

avec l'expo temporaire consacrée à Henri CUECO (jusqu'au 24 mai)...





Danaé aux roses, d'après Rembrandt (1965 - 1966)





D'après le concert champêtre de Giorgione, 1965






Les Hommes rouges I, 1970

















(Détail)







Manifestation, 1970












Manifestation, 1968 - 1970




Marx, Freud, Mao, 1968 - 1970



Et pour finir, Lucile devant 

Anti illusion #2, 2011, de Philippe DECRAUZAT(né en 1974)















vendredi 28 février 2020

Retour au MASC !

Le Musée de l'Abbaye Sainte-Croix, des Sables d'Olonne. Qui consacre une grande expo temporaire à Henri CUECO (1929 - 2017), qualifié de "jeune peintre" par la commissaire de l'expo, et dont on découvre de grands formats intrigants et spectaculaires...,

Mais tout d'abord, petit passage chez Victor BRAUNER, dont le musée a fait l'acquisition au fil des ans, d'un fonds très riche. Peinture très marquée par le surréalisme...

Il lui est arrivé un truc bizarre dans sa vie :
Pour les spécialistes, cette obsession de Victor Brauner pour l’œil qui n’est plus logé dans la cavité orbitaire sera prémonitoire. En 1931, il peint – alors qu’il veut échapper à l’ennui, selon ses dires – un « Autoportrait à l’œil énucléé ». Sept ans plus tard, alors qu’il s’interpose dans une bagarre des peintres surréalistes, il perd effectivement l’œil gauche.








La blessure avait exactement les mêmes apparences que celle du dessin, avoue par la suite Victor Brauner. « Peindre, c’est la vie, la vraie vie, ma vie », renchérira t-il, des mots qui se retrouveront également sur sa pierre tombale du cimetière de Montmartre, où l’artiste repose depuis 1966.
Rapporté ici !














La mère des rêves (1965)






Je ne connaissais pas Henri CUECO, peintre corrézien, fils d'émigré espagnol, qui "monta" à Paris à 18 ans en 1947, et fit la connaissance des artistes de "la Ruche" (ce nid d'artistes qu'on ne peut toujours pas visiter aujourd'hui, alors que soixante créateurs y sont encore installés dans le XVème arrondissement…) 








Les mariés (1960 - 1965)













Bicyclette (1953)













Nature morte à la cafetière, 1957









Femme et mouton (1966 - 1967)




jeudi 27 février 2020

Gwendal toujours vif !

Formé en 1972, on a beaucoup écouté ce groupe de virtuoses (surtout le flûtiste et le violoniste) dans nos jeunes années. Musique celtique à la base, mais dérivant le plus souvent vers du jazz, mais aussi vers le rock progressif. Beaucoup de reprises traditionnelles au départ (dans le premier album éponyme à la couverture très célèbre…) puis de plus en plus de créations originales...



















Il ne reste plus qu'un membre du groupe issu de la formation des années 1970 : Youenn Le Berre.
A noter la présence dans la formation originale, de Paul Faure, pianiste de jazz, créateur à Laval d'une école de musique et complice d'une amie d'enfance qui anime encore cette école* (Paul Faure est mort il y a un an).
Le groupe est aujourd'hui très célèbre en Espagne (plus qu'en France).
Vidéo de 2013, enregistrée au festival d'Ortigueira en Galice.






* Coucou Annie !

mardi 25 février 2020

Le discours, roman de Fabcaro

Adrien est prisonnier d'un repas de famille où non seulement il s'ennuie, mais sa sœur lui a demandé de faire un discours à son mariage et ça l'angoisse. Lui, en réalité, il ne pense qu'à son ex-petite amie dont il est séparé depuis un mois et à laquelle il a envoyé un SMS de relance… Il attend une réponse.

L'observation des mœurs de cette famille ordinaire est incisive et extrêmement comique. Le personnage d'Adrien décortique toute la banalité des propos pour retrouver les motivations profondes de tous les comparses. Il est percutant et perspicace...

Vraiment un excellent moment de lecture.

Fabcaro rejoint Claude Ponti au cercle des auteurs d'albums/BD qui ont réussi un passage au roman de façon magistrale (On peut lire "les pieds bleus " de PONTI, et toutes les BD de Fabcaro)...











Merci Olivier !








lundi 24 février 2020

Je me souviens (64)

du temps des batailles de pommes. On faisait deux camps chacun dans un coin de champ et on se canardait à distance avec les pommes trouvées dans l'arbre ou au sol. Parfois on utilisait un propulseur archaïque, un bout de branche au bout duquel on plantait la pomme et cela  prolongeait le bras pour lancer plus fort et plus loin. Mais c'était très imprécis quant à la hauteur du tir car la pomme se décrochait quand elle voulait dans le déroulé du geste. On ne pouvait régler que la direction… J'aimais bien ces joutes de gamins, pour lesquelles on utilisait parfois des palettes de bois pour se protéger mieux des tirs des ennemis.
Un jour, Mme Boué qui était notre voisine et dont la maison jouxtait le champ, avait tenté de nous faire déguerpir pour qu'on arrête de gâcher les pommes avec lesquelles le paysan qui était un ami à elle, faisait du cidre. Elle avait pris son chien en laisse, Urgo, un berger allemand pas trop finaud et couru vers nous en nous criant dessus. Je n'avais pas peur du chien, avec lequel je jouais souvent, mais tout le monde avait déguerpi à toutes jambes dans la campagne, à tout hasard...
C'était à Changé dans la Mayenne.

vendredi 21 février 2020

Asturias d'Isaac Albeniz, par John Williams








Femmes de marins par Cabestan

Une chouette chanson de marins pas traditionnelle du tout !

Auteur : le groupe Cabestan soi-même !




Femmes de marins

On les app'lait femmes de chagrins
Du temps de leurs grand-mères
Aujourd'hui gronde la colère
Des femmes de marins

Il y'eut le temps des femmes soumises
Élevant leur famille, lonla,
Élevant leur famille (bis)
Qui attendaient, tristes, indécises
Le retour du navire, lonla,
Le retour du navire (bis)

Puis vinrent les conserveries
Le travail à la chaîne, lonla,
Le travail à la chaîne (bis)
Il fallait pour gagner sa vie
Ne pas pleurer sa peine, lonla,
Ne pas pleurer sa peine (bis)

Quand arrivèrent les machines
Et les temps de chômage, lonla,
Et les temps de chômage (bis)
Elles firent grève dans les usines
Déjà femmes de courage, lonla,
Déjà femmes de courage (bis)

Maint'nant quand les hommes sont en mer
Elles s'occupent des affaires, lonla,
Elles s'occupent des affaires (bis)
Pour affronter les C.R.S.
Elles n'sont pas les dernières, lonla,
Elles n'sont pas les dernières (bis)


mercredi 19 février 2020

Ya dans la chambre une odeur

D'amour tendre et de goudron
Ça vous met la joie au coeur
La peine aussi et c'est bon





La marine
Poème de Paul Fort. Musique: Georges Brassens 1953

On les r'trouve en raccourci
Dans nos p'tits amours d'un jour
Toutes les joies, tous les soucis
Des amours qui durent toujours

C'est là l'sort de la marine
Et de toutes nos p'tites chéries
On accoste. Vite ! un bec
Pour nos baisers, l'corps avec

Et les joies et les bouderies
Les fâcheries, les bons retours
Il y a tout, en raccourci
Des grandes amours dans nos p'tits

On a ri, on s'est baisés
Sur les neunœils, les nénés
Dans les ch'veux à plein bécots
Pondus comme des œufs tout chauds

Tout c'qu'on fait dans un seul jour!
Et comme on allonge le temps!
Plus d'trois fois, dans un seul jour
Content, pas content, content

Y a dans la chambre une odeur
D'amour tendre et de goudron
Ça vous met la joie au cœur
La peine aussi, et c'est bon

On n'est pas là pour causer
Mais on pense, même dans l'amour
On pense que d'main il fera jour
Et qu'c'est une calamité

C'est là l'sort de la marine
Et de toutes nos p'tites chéries
On s'accoste. Mais on devine
Qu'ça n'sera pas le paradis

On aura beau s'dépêcher
Faire, bon Dieu ! la pige au temps
Et l'bourrer de tous nos péchés
Ça n'sera pas ça ; et pourtant

Toutes les joies, tous les soucis
Des amours qui durent toujours !
On les r'trouve en raccourci
Dans nos p'tits amours d'un jour...


mardi 18 février 2020

Ce n'est pas un black block qui témoigne de l'ultra-violence policière, mais un ancien directeur de cabinet du préfet...

De ce témoignage, il est question dans la conférence de Lordon, juste ci-dessous...

Des policiers qui tutoient systématiquement, qui insultent à tour de bras et qui frappent comme des sourds des gens qui ne font que marcher paisiblement… au point de briser leur matraque…

La Dordogne n'est pas citée directement comme lieu de sévices, mais ce monsieur a été en poste chez nous...

Un témoignage indispensable !



dimanche 16 février 2020

Lordon fout sa zone !

Passionnant, et pour une fois, pas trop perché dans une absconserie inter stellaire !

Ne pas manquer sa vision des forces de "l'ordre" dans notre pays… (46ème minute)




mercredi 5 février 2020

Niouzes de la Macronie, rubrique des évidences qui sautent aux yeux !

La politique économique d’Emmanuel Macron profite d’abord aux actifs et aux plus aisés


« Les perdants se trouvent parmi les plus modestes, les chômeurs et les retraités. Les 5 % de Français les plus pauvres devraient voir leur niveau de vie se réduire d’environ 240 euros par an alors que les 5 % les plus riches devraient voir le leur grimper de 2 905 euros par an », selon l’OFCE.

Article du Monde, 5 février 2020

dimanche 2 février 2020

Les femmes africaines en première ligne !


On suit !

"Trouvons une solution collective, ou bien… déménagez de l'Europe parce que j'ai l'intention de rester !"

Je ne trouve pas le nom de cette femme. Si quelqu'un sait...

Fatou Diome, donc !

Merci Miche !






Gone girl, film de David Fincher

Un film au scénario somptueux, à voir et revoir, à mon avis.

Et une question : l'héroïne (Rosamunde Pike, dans le rôle de Amy Dunne), qui semble si manipulatrice et perverse tout au long de l'histoire avait-elle calculé de s'en sortir pareillement à l'issue de ces jeux de dupes entrecroisés ?

Deux heures et demie de thriller intense, sorti en octobre 2014.

A ne pas manquer un jour...