mercredi 27 mars 2019

Les disparus du phare, de Peter May

Connaissez-vous un auteur de romans dont vous pouvez dire à coup sûr que chaque bouquin va vous accrocher au point que vous ne pourrez plus poser le truc après deux pages lues ?

Moi oui.
C'est Peter May.

Là, dans les disparus du phare, l'intrigue développe deux fils narratifs. Un homme s'éveille sur une plage d'Ecosse (sur une des îles Hébrides qu'on visite avec les protagonistes). Il est amnésique. Ses recherches le portent à croire qu'il habite à Edimburg. Il se pointe à l'adresse dite et connait une grave déconvenue : personne ne le reconnait… Là commence le second tableau, on y suit la grande ado de cette maison, qui ne se remet pas du suicide de son père deux ans plus tôt...

Après ça si je vous colle le résumé du Rouergue, vous ne ferez pas facilement le lien avec mon intro...

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Rejeté par les vagues, un homme reprend connaissance sur une plage. Tétanisé par le froid, le cœur au bord des lèvres, frôlant dangereusement le collapsus. Il ignore où il se trouve et surtout qui il est ; seul affleure à sa conscience un sentiment d’horreur, insaisissable, obscur, terrifiant. Mais si les raisons de sa présence sur cette île sauvage des Hébrides balayée par les vents lui échappent, d’autres les connaissent fort bien. Alors qu’il s’accroche à toutes les informations qui lui permettraient de percer le mystère de sa propre identité, qu’il s’interroge sur l’absence d’objets personnels dans une maison qu’il semble avoir habitée depuis plus d’un an, la certitude d’une menace diffuse ne cesse de l’oppresser. Muni, pour seuls indices, d’une carte de la route du Cercueil qu’empruntaient jadis les insulaires pour enterrer leurs morts, et d’un livre sur les îles Flannan, une petite chaîne d’îlots perdus dans l’océan marquée par la disparition jamais élucidée, un siècle plus tôt, de trois gardiens de phare, il se lance dans une quête aveugle avec un sentiment d’urgence vitale.
Revenant à l'archipel des Hébrides où il a situé sa trilogie écossaise, Peter May nous emporte dans la vertigineuse recherche d’identité d’un homme sans nom et sans passé, que sa mémoire perdue conduit droit vers l’abîme.
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J'ajoute juste que ça cause vachement d'environnement et d'abeilles !

Lisez Peter May, vous pourrez mourir en paix !






Peter May 










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