lundi 25 avril 2016

Une fois n'est pas coutume,

j'ai ingurgité une série TV, alors qu'en est-il de trois fois ? Coutume ou pas coutume ?
Disons-le tout net : les coutumes nous font chier. Pas seulement parce qu'à plus de deux, on est une bande de cons, -je parle là des coutumes collectives ou sociales- mais parce que rien n'est plus triste qu'une fête à date fixe. Regardez ce qu'est devenu le 1er mai !
Bref.

Ça fait donc trois séries que j'apprécie au point de visionner compulsivement les épisodes toujours trop courts. Après "Game of thrones", et "Les Tudors", je me suis essayé à "The killing", série danoise datant de 2007, et diffusée en France par Arte. Je n'ai regardé que la première saison (11 épisodes de 50 min environ), je ne garantis rien pour la suite, mais toute l'histoire jusque là tourne autour d'un seul crime, celui d'une jeune fille de Copenhague, dont le passé va lentement émerger au cours l'enquête, et dont la mort semble au départ liée à une énorme manipulation politique destinée à déstabiliser un candidat progressiste à la mairie de la capitale. Tout l'art du scénariste, comme dans les bons thrillers, consiste, au fil des révélations, à nous faire douter de tous les protagonistes, un par un, sans oublier les plus proches de la victime, et à faire apparaître progressivement de nouvelles révélations qui remettent lentement en cause les pseudo-certitudes acquises. 
Une grosse différence avec les polars scandinaves lus récemment : les femmes, en dehors du crime initial, ne sont pas présentées comme des victimes systématiques des moeurs locales. Il n'y a pas de propos féministe clair dans ce scénario.

J'ai été vraiment scotché à la narration de ce drame.
Je vais me dévorer la suite, ok ?





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