dimanche 3 avril 2016

Belgica de Van Groeningen

On y fut avec espoir, sur les excellents souvenirs de "La merditude des choses" et dans un autre genre, d'"Alabama Monroe".
On reste franchement sur notre faim. Déjà, le film met du temps à s'installer. On ne voit pas bien quel est l'enjeu, jusqu'à ce qu'on admette enfin qu'il s'agit d'une aventure familiale, deux frères décident de monter un bar à musique où des groupes à succès se succèdent et font de cette scène un haut lieu de la vie nocturne du coin. Sauf qu'on est en Belgique flandreuse, et qu'il y a (chez Van Groeningen ?) une forme de fatalité qui s'applique à ces familles modestes, frappées par un syndrome qui mêle bonne volonté, excès d'excès, violence et pertes de contrôle, dérive machiste, et plante ses victimes, fatalement, donc.
Au final, on ne sait pas à quel point c'est dramatique, car les scènes ultimes proposent une forme de rémission à tous ces naufrages, et on ne retiendra donc que l'excellente bande-son, et les scènes de délire psychédélique sur fond de punk-hard-rock, car on a vraiment l'impression de participer à cette fiesta énorme du bar des deux frères.

























Une accroche visuelle du bar.



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