je connais assez bien l'univers des chansons du chanteur, disparu le 10 janvier 2010.
J'ai écouté attentivement le double album des Hurlements de Léo consacré au fils de Cabu.
La grande majorité des titres est produite en partenariat avec d'autres artistes. Francesca Soleville, les Ogres de Barback , Zebda... y ont participé
La question de l'intérêt de ces essais de réinterprétation se pose à chaque fois. Ces versions nouvelles sont plus ou moins proches des créations initiales. Ici, le groupe bordelais a respecté les mélodies, et conservé l'esprit des arrangements de Mano Solo, en y glissant son style propre. Selon les titres et les partenaires associés, on a donc droit à des versions plus ou moins re-créatives.
J'aime beaucoup.
Peu de samples disponibles sur la toile. Il y a ça sur Soundcloud...
et une vidéo sur Youtube :
Mais c'est peu représentatif de l'ensemble.
Voilà ce que dit Wiki de cet album :
"À partir de 2014, le groupe travaille à un projet autour de l'œuvre de Mano Solo. En juin 2015, un double album voit le jour qui fait la part belle aux premières chansons de l'artiste (issues de l'album La marmaille nue) et aux compositions du groupe les Frères Misère.
Cet album est aussi marqué par l'intervention de nombreux invités issus
de groupes amis, de cette mouvance alternative et libertaire (Les Ogres de Barback, Debout sur le zinc, etc.). Lors de la tournée, Les Hurlements d'Léo sont accompagnés par le guitariste de Mano Solo, Napo Romero, et différents invités (dont Fred, le chanteur des Ogres de Barback)."
J'ai tout de suite cherché dans la liste des titres, "Au creux de ton bras", ma chanson préférée depuis toujours, et qui fait partie de "La marmaille nue". Je voulais surtout savoir qui était l'invité pour la reprendre... Elle n'y est pas ! Curieux.
J’aime le jeu, l’amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout, Il n’est rien qui ne me soit souverain bien, Jusqu’au sombre plaisir d’un cœur mélancolique. Jean de La Fontaine
samedi 30 avril 2016
vendredi 29 avril 2016
lundi 25 avril 2016
Une fois n'est pas coutume,
j'ai ingurgité une série TV, alors qu'en est-il de trois fois ? Coutume ou pas coutume ?
Disons-le tout net : les coutumes nous font chier. Pas seulement parce qu'à plus de deux, on est une bande de cons, -je parle là des coutumes collectives ou sociales- mais parce que rien n'est plus triste qu'une fête à date fixe. Regardez ce qu'est devenu le 1er mai !
Bref.
Ça fait donc trois séries que j'apprécie au point de visionner compulsivement les épisodes toujours trop courts. Après "Game of thrones", et "Les Tudors", je me suis essayé à "The killing", série danoise datant de 2007, et diffusée en France par Arte. Je n'ai regardé que la première saison (11 épisodes de 50 min environ), je ne garantis rien pour la suite, mais toute l'histoire jusque là tourne autour d'un seul crime, celui d'une jeune fille de Copenhague, dont le passé va lentement émerger au cours l'enquête, et dont la mort semble au départ liée à une énorme manipulation politique destinée à déstabiliser un candidat progressiste à la mairie de la capitale. Tout l'art du scénariste, comme dans les bons thrillers, consiste, au fil des révélations, à nous faire douter de tous les protagonistes, un par un, sans oublier les plus proches de la victime, et à faire apparaître progressivement de nouvelles révélations qui remettent lentement en cause les pseudo-certitudes acquises.
Une grosse différence avec les polars scandinaves lus récemment : les femmes, en dehors du crime initial, ne sont pas présentées comme des victimes systématiques des moeurs locales. Il n'y a pas de propos féministe clair dans ce scénario.
J'ai été vraiment scotché à la narration de ce drame.
Je vais me dévorer la suite, ok ?
Disons-le tout net : les coutumes nous font chier. Pas seulement parce qu'à plus de deux, on est une bande de cons, -je parle là des coutumes collectives ou sociales- mais parce que rien n'est plus triste qu'une fête à date fixe. Regardez ce qu'est devenu le 1er mai !
Bref.
Ça fait donc trois séries que j'apprécie au point de visionner compulsivement les épisodes toujours trop courts. Après "Game of thrones", et "Les Tudors", je me suis essayé à "The killing", série danoise datant de 2007, et diffusée en France par Arte. Je n'ai regardé que la première saison (11 épisodes de 50 min environ), je ne garantis rien pour la suite, mais toute l'histoire jusque là tourne autour d'un seul crime, celui d'une jeune fille de Copenhague, dont le passé va lentement émerger au cours l'enquête, et dont la mort semble au départ liée à une énorme manipulation politique destinée à déstabiliser un candidat progressiste à la mairie de la capitale. Tout l'art du scénariste, comme dans les bons thrillers, consiste, au fil des révélations, à nous faire douter de tous les protagonistes, un par un, sans oublier les plus proches de la victime, et à faire apparaître progressivement de nouvelles révélations qui remettent lentement en cause les pseudo-certitudes acquises.
Une grosse différence avec les polars scandinaves lus récemment : les femmes, en dehors du crime initial, ne sont pas présentées comme des victimes systématiques des moeurs locales. Il n'y a pas de propos féministe clair dans ce scénario.
J'ai été vraiment scotché à la narration de ce drame.
Je vais me dévorer la suite, ok ?
dimanche 24 avril 2016
Obama est passé vendre son TAFTA pourri...
J'ai écouté les informations télévisées d'A2 sur le sujet ce soir, très complaisantes. Elles ne s'arrêtaient que sur les normes écologiques, les appellations contrôlées, etc... moins exigeantes aux USA qu'en Europe, et comme "le plus fort s'imposait toujours au plus faible dans une négociation", l'Europe devrait céder face aux multinationales.
Mais c'est un compte rendu très partiel et donc partial, il oubliait des trucs essentiels : le pouvoir exorbitant concédé aux multinationales, en particulier dans la forme de l'arbitrage judiciaire en cas de conflit avec des collectivités, mais c'est un seul exemple parmi des tas de clauses inacceptables...
Va falloir ressortir les banderoles...
http://www.lemonde.fr/international/article/2016/04/24/m-obama-vante-les-merites-de-mme-merkel-et-plaide-pour-le-traite-transatlantique_4907880_3210.html
Mais c'est un compte rendu très partiel et donc partial, il oubliait des trucs essentiels : le pouvoir exorbitant concédé aux multinationales, en particulier dans la forme de l'arbitrage judiciaire en cas de conflit avec des collectivités, mais c'est un seul exemple parmi des tas de clauses inacceptables...
Va falloir ressortir les banderoles...
http://www.lemonde.fr/international/article/2016/04/24/m-obama-vante-les-merites-de-mme-merkel-et-plaide-pour-le-traite-transatlantique_4907880_3210.html
Retour de "Merci Patron !"
Enthousiaste !
Pourtant, la première moitié du film est décevante, je pensais assister à une enquête partant tous azimuts, pour dénoncer le fait patronal et ses abus. Je n'avais rien lu sur le sujet du film, j'avais seulement repéré le Ruffin dans quelques interventions place de la République, tout auréolé du succès de ce doc donc.
Le film se concentre sur une seule famille, c'est un peu lent, ça se traîne, l'intervention à l'assemblée des actionnaires est réussie mais n'a pas l'attrait de l'innovation (Elise Lucet s'en est fait une spécialité), et on se demande bien où tous ces préliminaires vont mener...
Le film prend tout à coup de l'intérêt quand on comprend que le premier appât a fonctionné. On se dit que c'est pas possible, qu'il y a du bidonnage, c'est trop gros. Et pis non, tout est vrai on est dans la vie qui palpite.
Une fois la machine lancée, ça devient somptueux, les situations sont dingues, et les petites gens qui s'expriment avec leur chouette accent picard, sont amenées à négocier (presque) directement avec le Arnault de LVMH. En tout cas, ils savent qu'il (le patron) traite directement cette histoire de réparation des dégâts post-plan social des licenciements du groupe multinational.
Y'a plein d'enseignements sympas ou de rappels de ce qu'on a déjà constaté par ailleurs, dans ce film très gonflé.
- Faut pas hésiter à réclamer, en y allant au culot.
- Ils sont hyper-sourcilleux de leur image, et de tout trouble qui vient la perturber dans les médias.
- Une action "grain de sable" de guérilla bien menée peut conduire à de merveilleux résultats.
- Tout ça dans une ambiance de "joyeux bordel", où on n'oublie pas de réaliser ses rêves (une virée finale au bord de la mer...)
- Des pratiques mafieuses que l'on connaît déjà, mais là, elles sont clinquantes (d'où vient l'argent ? comment tout cela est-il légalement possible ?)
Bref un moment magnifique, euphorisant et révoltant tout à la fois...
Pourtant, la première moitié du film est décevante, je pensais assister à une enquête partant tous azimuts, pour dénoncer le fait patronal et ses abus. Je n'avais rien lu sur le sujet du film, j'avais seulement repéré le Ruffin dans quelques interventions place de la République, tout auréolé du succès de ce doc donc.
Le film se concentre sur une seule famille, c'est un peu lent, ça se traîne, l'intervention à l'assemblée des actionnaires est réussie mais n'a pas l'attrait de l'innovation (Elise Lucet s'en est fait une spécialité), et on se demande bien où tous ces préliminaires vont mener...
Le film prend tout à coup de l'intérêt quand on comprend que le premier appât a fonctionné. On se dit que c'est pas possible, qu'il y a du bidonnage, c'est trop gros. Et pis non, tout est vrai on est dans la vie qui palpite.
Une fois la machine lancée, ça devient somptueux, les situations sont dingues, et les petites gens qui s'expriment avec leur chouette accent picard, sont amenées à négocier (presque) directement avec le Arnault de LVMH. En tout cas, ils savent qu'il (le patron) traite directement cette histoire de réparation des dégâts post-plan social des licenciements du groupe multinational.
Y'a plein d'enseignements sympas ou de rappels de ce qu'on a déjà constaté par ailleurs, dans ce film très gonflé.
- Faut pas hésiter à réclamer, en y allant au culot.
- Ils sont hyper-sourcilleux de leur image, et de tout trouble qui vient la perturber dans les médias.
- Une action "grain de sable" de guérilla bien menée peut conduire à de merveilleux résultats.
- Tout ça dans une ambiance de "joyeux bordel", où on n'oublie pas de réaliser ses rêves (une virée finale au bord de la mer...)
- Des pratiques mafieuses que l'on connaît déjà, mais là, elles sont clinquantes (d'où vient l'argent ? comment tout cela est-il légalement possible ?)
Bref un moment magnifique, euphorisant et révoltant tout à la fois...
Casanova
Je suis plongé tout entier dans la fameuse "histoire de ma vie" de l'aventurier vénitien. Il aura traversé toute l'Europe du XVIIIème siècle, puisqu'il s'éteint en 1798, à 73 ans. Posséder ce témoignage est une chance unique de plonger dans les sociétés de cette époque, car on traverse une galerie de portraits incroyable, certes souvent assez rapides, il brosse ses contemporains à gros traits, mais le spectre social concerne toute les populations, des plus modestes aux sommets des noblesses dirigeantes, sans oublier le monde des prélats, puisqu'il fut lui-même orienté vers la fonction d'abbé dans sa prime jeunesse, et connut personnellement le pape Clément XIII.
Giovanni Casanova, jeune, représenté par son frère.
Un témoignage essentiel, donc, et bien sûr on se laisse entraîner dans le flot de ses aventures tumultueuses où le mène sa passion de la séduction. On sent chez lui la volonté de plaire tous azimuts, sans passer systématiquement par la flagornerie ou la bassesse des flatteries courtisanes. Ayant bénéficié d'une éducation soignée, il prend volontiers position et se fait polémiste dans les salons, le tout avec une facilité à dépeindre les situations et les idées montrant passion et humour, qui mettra souvent ses hôtes (il est invité partout) "dans sa poche".
Ses conquêtes amoureuses et ce qu'il en a rapporté dans ses écrits ont fait sa renommée. Car s'il veut plaire c'est d'abord aux femmes, de toutes conditions, et rien ne le retient mieux qu'une jolie femme qui ne le remarque pas, ou qui le néglige ouvertement. Je n'ai pas assez de connaissances historiques pour juger de ce que Casanova représente ou non la figure classique du libertin du XVIIIème siècle, même si je pense qu'il en est une forme d'archétype poussée.
Pour ce qui est des conséquences de ses actes, il est clair que les femmes en étaient grandement victimes, malgré la présentation qu'essaie de faire Casanova de ses "exploits". En effet, la plupart de ses conquêtes sont montrées si séduites par lui qu'elles se mettent d'elles-mêmes dans des situations impossibles pour le rencontrer en privé, ainsi, il se dédouane en quelque sorte d'une grande part de responsabilité. Comme il ne cesse de voyager, les suites fâcheuses sont forcément pour elles, sédentaires, qu'elles soient à marier ou déjà en ménage.
Quant à l'édition du livre en couverture souple et papier Bible des éditions Bouquins, la forme n'est guère pratique (1500 pages d'un pavé tout mou - essayez de lire ça sous le drap à la lueur d'une frontale pour ne pas réveiller le loir tout doux qui vous tient chaud, on confrontera nos expériences).
Le contenu en revanche est parfait. L'édition est complète, hyper bien documentée, avec un appareil critique génial : les bas de page indiquent avec des notes numérotées les éclairages linguistiques, culturels qui sont indispensables à la compréhension de cette langue un peu lointaine (et pleine d'italiénismes) puis avec des petites lettres les variantes, ratures, sauts de lignes, et mots manquants, bref tout ce qui rend compte fidèlement du manuscrit.
Il faut un peu de temps pour parvenir au bout des deux tomes, mais c'est un texte essentiel pour l'histoire, à mon avis que j'ai !
C'était l'occasion de revoir le "Casanova" de Fellini, évidemment. Je me souviens l'avoir peu goûté lors de sa sortie - j'étais adolescent en 1976, je trouvais cela trop baroque, trop excentrique -, mais je trouve cela magnifique aujourd'hui, la mise en scène théâtrale, les scènes de fêtes, la représentation des scènes d'amour figurées et stylisées sont géniales (j'aime le recours récurrent à l'oiseau mécanique..)
En V.F...
Giovanni Casanova, jeune, représenté par son frère.
Un témoignage essentiel, donc, et bien sûr on se laisse entraîner dans le flot de ses aventures tumultueuses où le mène sa passion de la séduction. On sent chez lui la volonté de plaire tous azimuts, sans passer systématiquement par la flagornerie ou la bassesse des flatteries courtisanes. Ayant bénéficié d'une éducation soignée, il prend volontiers position et se fait polémiste dans les salons, le tout avec une facilité à dépeindre les situations et les idées montrant passion et humour, qui mettra souvent ses hôtes (il est invité partout) "dans sa poche".
Ses conquêtes amoureuses et ce qu'il en a rapporté dans ses écrits ont fait sa renommée. Car s'il veut plaire c'est d'abord aux femmes, de toutes conditions, et rien ne le retient mieux qu'une jolie femme qui ne le remarque pas, ou qui le néglige ouvertement. Je n'ai pas assez de connaissances historiques pour juger de ce que Casanova représente ou non la figure classique du libertin du XVIIIème siècle, même si je pense qu'il en est une forme d'archétype poussée.
Pour ce qui est des conséquences de ses actes, il est clair que les femmes en étaient grandement victimes, malgré la présentation qu'essaie de faire Casanova de ses "exploits". En effet, la plupart de ses conquêtes sont montrées si séduites par lui qu'elles se mettent d'elles-mêmes dans des situations impossibles pour le rencontrer en privé, ainsi, il se dédouane en quelque sorte d'une grande part de responsabilité. Comme il ne cesse de voyager, les suites fâcheuses sont forcément pour elles, sédentaires, qu'elles soient à marier ou déjà en ménage.
Quant à l'édition du livre en couverture souple et papier Bible des éditions Bouquins, la forme n'est guère pratique (1500 pages d'un pavé tout mou - essayez de lire ça sous le drap à la lueur d'une frontale pour ne pas réveiller le loir tout doux qui vous tient chaud, on confrontera nos expériences).
Le contenu en revanche est parfait. L'édition est complète, hyper bien documentée, avec un appareil critique génial : les bas de page indiquent avec des notes numérotées les éclairages linguistiques, culturels qui sont indispensables à la compréhension de cette langue un peu lointaine (et pleine d'italiénismes) puis avec des petites lettres les variantes, ratures, sauts de lignes, et mots manquants, bref tout ce qui rend compte fidèlement du manuscrit.
Il faut un peu de temps pour parvenir au bout des deux tomes, mais c'est un texte essentiel pour l'histoire, à mon avis que j'ai !
C'était l'occasion de revoir le "Casanova" de Fellini, évidemment. Je me souviens l'avoir peu goûté lors de sa sortie - j'étais adolescent en 1976, je trouvais cela trop baroque, trop excentrique -, mais je trouve cela magnifique aujourd'hui, la mise en scène théâtrale, les scènes de fêtes, la représentation des scènes d'amour figurées et stylisées sont géniales (j'aime le recours récurrent à l'oiseau mécanique..)
En V.F...
jeudi 21 avril 2016
mercredi 20 avril 2016
Il y en a qui y ont échappé, c'est sûr !
Le vote scélérat de cette loi qui permettra à des entreprises d'attaquer ceux qui dévoilent leurs abus, est passée quasi inaperçue, la semaine dernière. La courte et excellente vidéo de Nicole Ferroni n'aura pas suffi... Le Parlement européen s'est assis au passage sur une pétition signée par 500 000 citoyens... Combien faut-il de millions de voix pour qu'ils tiennent compte du peuple ?
Pour savoir au final qui a voté cette loi parmi les députés français, consulter cet article :
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/04/16/secret-des-affaires-comment-ont-vote-les-eurodeputes-francais_4903536_4355770.html
PS, LR, UDI, Modem et FN dans le même sac pourri !
Lui a voté contre : Pascal Durand, Europe Ecologie Les Verts :
https://www.facebook.com/Pascal.Durand.EuropeEcologie/videos/874664762655610/
Pour savoir au final qui a voté cette loi parmi les députés français, consulter cet article :
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/04/16/secret-des-affaires-comment-ont-vote-les-eurodeputes-francais_4903536_4355770.html
PS, LR, UDI, Modem et FN dans le même sac pourri !
Lui a voté contre : Pascal Durand, Europe Ecologie Les Verts :
https://www.facebook.com/Pascal.Durand.EuropeEcologie/videos/874664762655610/
samedi 9 avril 2016
Mobilisation à Périgueux contre l’expulsion d’un père de famille arménien
Le Réseau éducation sans frontières dénonce une mesure « inhumaine »
L'émotion était forte jeudi après-midi
devant la préfecture de Périgueux. À l'appel du Réseau éducation sans
frontières (RESF), une cinquantaine de personnes s'y sont réunies pour
demander la levée de l'obligation de quitter le territoire français
(OQTF) signifiée à Arsen, un père de famille arménien. Il doit quitter la France le 14 avril.
La famille est installée en Dordogne depuis juillet 2013. Ses deux enfants - « brillants et sportifs », selon une proche de la famille - sont scolarisés à Périgueux.
La situation irrégulière d'Arsen a été révélée suite à un signalement effectué par un magasin périgourdin auprès de la police. Le supermarché en question soupçonnait l'homme d'avoir détérioré une fermeture éclair vendue dans ses rayons.
Le courrier adressé samedi au préfet par RESF est pour l'instant resté lettre morte.
Récupéré là
Merci S.O. !
La famille est installée en Dordogne depuis juillet 2013. Ses deux enfants - « brillants et sportifs », selon une proche de la famille - sont scolarisés à Périgueux.
Situation irrégulière
RESF dénonce une mesure « inhumaine » et s'insurge : « On ne sépare pas une famille. »La situation irrégulière d'Arsen a été révélée suite à un signalement effectué par un magasin périgourdin auprès de la police. Le supermarché en question soupçonnait l'homme d'avoir détérioré une fermeture éclair vendue dans ses rayons.
Le courrier adressé samedi au préfet par RESF est pour l'instant resté lettre morte.
D'autres expulsions envisagées ?
L'association assure préparer un dossier sur « les dysfonctionnements de la préfecture de la Dordogne ». Selon RESF, plusieurs familles à Périgueux et dans ses environs sont également dans une situation délicate et pourraient être expulsées.Récupéré là
Merci S.O. !
mercredi 6 avril 2016
Earthling, de Shaun Monson, 2005
Documentaire sur les abus des hommes envers les autres êtres vivants. Des images insoutenables.
Et comme un écho à ceci, cette info qui vient de tomber :
http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/04/05/le-foll-veut-creer-un-delit-de-maltraitance-aux-animaux_4896295_3244.html
Et comme un écho à ceci, cette info qui vient de tomber :
http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/04/05/le-foll-veut-creer-un-delit-de-maltraitance-aux-animaux_4896295_3244.html
dimanche 3 avril 2016
Belgica de Van Groeningen
On y fut avec espoir, sur les excellents souvenirs de "La merditude des choses" et dans un autre genre, d'"Alabama Monroe".
On reste franchement sur notre faim. Déjà, le film met du temps à s'installer. On ne voit pas bien quel est l'enjeu, jusqu'à ce qu'on admette enfin qu'il s'agit d'une aventure familiale, deux frères décident de monter un bar à musique où des groupes à succès se succèdent et font de cette scène un haut lieu de la vie nocturne du coin. Sauf qu'on est en Belgique flandreuse, et qu'il y a (chez Van Groeningen ?) une forme de fatalité qui s'applique à ces familles modestes, frappées par un syndrome qui mêle bonne volonté, excès d'excès, violence et pertes de contrôle, dérive machiste, et plante ses victimes, fatalement, donc.
Au final, on ne sait pas à quel point c'est dramatique, car les scènes ultimes proposent une forme de rémission à tous ces naufrages, et on ne retiendra donc que l'excellente bande-son, et les scènes de délire psychédélique sur fond de punk-hard-rock, car on a vraiment l'impression de participer à cette fiesta énorme du bar des deux frères.
Une accroche visuelle du bar.
On reste franchement sur notre faim. Déjà, le film met du temps à s'installer. On ne voit pas bien quel est l'enjeu, jusqu'à ce qu'on admette enfin qu'il s'agit d'une aventure familiale, deux frères décident de monter un bar à musique où des groupes à succès se succèdent et font de cette scène un haut lieu de la vie nocturne du coin. Sauf qu'on est en Belgique flandreuse, et qu'il y a (chez Van Groeningen ?) une forme de fatalité qui s'applique à ces familles modestes, frappées par un syndrome qui mêle bonne volonté, excès d'excès, violence et pertes de contrôle, dérive machiste, et plante ses victimes, fatalement, donc.
Au final, on ne sait pas à quel point c'est dramatique, car les scènes ultimes proposent une forme de rémission à tous ces naufrages, et on ne retiendra donc que l'excellente bande-son, et les scènes de délire psychédélique sur fond de punk-hard-rock, car on a vraiment l'impression de participer à cette fiesta énorme du bar des deux frères.
Une accroche visuelle du bar.
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