J’aime le jeu, l’amour, les livres, la musique,
La ville et la campagne, enfin tout,
Il n’est rien qui ne me soit souverain bien,
Jusqu’au sombre plaisir d’un cœur mélancolique.
Jean de La Fontaine
Les multinationales sont au-dessus des lois. Elles jouent de leur
positions transfrontalières pour profiter au mieux de chaque législation
nationale. C'est le cas de Mac Donald qui se dispense de payer des
impôts chez nous. C'est du vol.
Le style d'harmonie appelée barbershop, codifié durant l'époque de son renouveau (1940-présent) est un style a cappella, ou musique vocale non accompagnée, qui a une origine afro-américaine.
Il nait chez les barbiers qui jouent au début du XXe siècle un rôle agrégatif1 dans cette communauté. Ce style de musique est aussi lié au gospel et représente une des influences du style doo-wop.
Il est caractérisé par quatre parties d'accordsconsonants pour chaque note mélodique dans une texture principalement homophonique. Chacune des parties a son propre rôle : en principe, le lead vocal chante la mélodie, le ténor harmonise sur la mélodie, la basse chante les notes d'harmonie les plus graves et le baryton
complète l'accord. La mélodie n'est pas chantée en général par le ténor
ou la basse, à part pour une ou deux notes peu fréquentes afin d'éviter
une voix mélodique étrange. Certains brefs passages peuvent être
chantés par moins de quatre voix. (Wiki)
Passed me by one summer day
Flashed those big brown eyes my way
And oh I wanted you forever more
Now I'm not one that gets around
Swear my feet stuck to the ground
And though I never did meet you before
I said Hello Mary Lou
Goodbye heart
Sweet Mary Lou
I'm so in love with you
I knew Mary Lou
We'd never part
So Hello Mary Lou
Goodbye heart
Saw your lips, I heard your voice
believe me I just had no choice
Wild horses couldn't make me stay away
Thought about a moonlit night
Arms about good and tight
That's all I had to see for me to say
I said Hello Mary Lou
Goodbye heart
Sweet Mary Lou
I'm so in love with you
I knew Mary Lou
We'd never part
So Hello Mary Lou
Goodbye heart
Nous sommes à Toulouse, dans l'hyper-centre historique, où les rues sont étroites et tortueuses.
Le quartier est en zone 30, et il rentre donc dans le cadre de la
législation de 2008, les vélos ont le droit d'emprunter les sens
interdits. La signalisation s'est adaptée, elle est très visible. En
arrivant dans le secteur, on a l'impression immédiate, comme au
centre-ville de Bordeaux, par exemple, que les vélos sont bienvenus...
Le plus souvent, le sens de circulation autorisé aux vélos est matérialisé au sol.
Par ailleurs, les automobilistes sont invités à faire attention aux usagers du vélo.
La question de la sécurité se pose immédiatement, mais on devine que
cette possibilité de croiser à tout moment une bicyclette rend les
conducteurs prudents,et "apaise" la conduite. L'ambiance dans ces rues
est plus sereine.
Du reste, en 2008, lors de l'expérimentation, le nombre d'accidents avait sensiblement baissé.
Par ailleurs, la ville dispose de son réseau de vélos, "prêtés" pour un
abonnement de 25 € l'année. J'ai trouvé qu'il en circulait relativement
peu, par rapport au nombre important de cyclos en tous genres. Les parcs
de ces vélos prêtés sont presque tous pleins. En revanche, il y a une
plus grande variété de bi- et tri-cycles. Il semble que les toulousains,
ayant goûté aux avantages du deux-roues, en profitant des aménagements
qui en font un outil hyper pratique au quotidien, se soient équipés de
machines convenant à l'usage précis qu'ils en font. On voit beaucoup de
vélos à assistance électrique, même ici où les dénivellations ne sont
pas importantes, mais surtout, les vélos sont fréquemment équipés de
grandes sacoches, de paniers devant et derrière, équipements
indispensable à un usage quotidien et pratique pour qui veut éviter
d'encombrer les rues avec une voiture. Les triporteurs à assistance
électrique sont aussi très visibles. Les vélos de la ville ont certes un
panier devant, mais sans doute insuffisant dans bien des cas.
Un petit complément d'infos, très utiles dans cette vidéo bien tournée :
Merci Olivier.
Autre aménagement très simple à mettre en oeuvre, le
tourne-à-droite autorisé au feu rouge, quand la municipalité a souhaité
équiper les intersections de ces petits panneaux aux vélos jaunes :
Au milieu de jours où les précipitations le disputaient aux intempéries,
il y eut une fenêtre pas plus tard qu'aujourd'hui, de relatif
ensoleillement. Mon ami Olivier proposa d'aller traîner nos skis sur le
plateau du Bénou, dans la vallée d'Ossau. Des skis de randonnée, avec
des peaux de phoque pour monter (ils évitent aux skis de glisser vers
l'arrière quand on grimpe...) et des systèmes de fixation qui laissent
le talon libre (comme sur des skis de fond).
On a choisi un itinéraire avec des obstacles barbelés, mais
personnellement, je n'ai rien contre, ça me rappelle mes randos à vélos,
quand je m'égare dans les campagnes...
Notez ci-dessus, la peau de phoque d'Olivier, qui traîne anormalement à
l'avant de son ski. Bon, faut dire qu'il m'avait laissé le bon matos, le
sien, et qu'il avait ressorti pour lui des vieux trucs qui s'avérèrent
être dans un état proche de l'Ohio. C'est un copain, Olivier, ok ?
A mesure qu'on montait, le soleil faisait des sorties plus franches, et
sur le sentier, on trouva des promeneurs en petits groupes, parmi
lesquels je reconnus une copine d'il y a 25 ans de ça. Séquence Emotion.
A un moment, on monte dans les bois, c'est un peu raide et rude, mais le
cadre est magique. On atteint une première cabane refuge, puis, en
sortant au-dessus des bois, une seconde, et là on s'arrête, parce que ce
ne serait plus raisonnable. Les avalanches guettent les promeneurs
imprudents.
Là, je m'ai enlevé la tête, car par expérience, je sais que quand je
souris trop fort, les enfants qui me voient font des cauchemars, et les
jeunes filles s'enfuient en levant les bras au ciel . D'un autre côté,
faut pas que je me promène trop comme ça non plus. D'un dernier côté (y'a
quelqu'un que la multiplicité des côtés défrise ?) je pourrai postuler
comme figurant dans Sleepy Hollow II.
Là, mon copain, il défait ses peaux de sous ses skis, ou plutôt ce qu'il en reste.
Pour conclure de façon originale, je dirais que tout ceci était fort beau, mais faut aimer le blanc.
Une excellente biographie en BD. L'auteur y décrit son enfance, entre la
Libye où son père enseigna à l'université, la Syrie, où vit sa famille
paternelle, et des parenthèses bretonnes, car sa mère est française. Un
récit étonnant, qui a reçu le Fauve d'or à Angoulême.
Il y a de l'ironie dans le titre car "l'arabe du futur", c'est une
expression de son père qui rêve d'un monde arabe nouveau, mais sur la
base de principes démocratiques et humanistes discutables...
A Périgueux, ce n'est pas compliqué : il faut se rendre à la bibliothèque municipale, on les y prête.
J'avais
vu le petit encart qui le prétendait sur le bureau de l'accueil. Y
officiait ce jour Carole, qui n'est pas la moins agréable des hôtesses
de ce lieu de perdition. Tout de suite, je fantasmai sur cette nouvelle
opportunité de ma bibli préférée, en imaginant, sans doute influencé par
le film "la lectrice" où Miou-Miou, elle joue une fille qui va lire
chez les gens, et ça la rend forcément très intime avec ces personnes,
mais pas si tant que dans "le liseur", où c'est la Kate Winslet qui
sollicite un jeune et beau gars, pour lui faire la lecture, et ils
deviennent amants, et après y'a un dilemme parce que ce type, il se rend
compte qu'elle ne sait pas lire en fait et aussi qu'elle a un passé
redoutable qui la rattrape, et l'autre, il est scié au niveau du coeur,
en m'imaginant, disais-je, déjà en pensée, la personne qui viendrait
sonner à mon huis, un ouvrage licencieux sous le bras.
Tout
enveloppé de ces suaves pensées, je m'apprêtais à demander si on pouvait
choisir l'âge, la couleur des cheveux et les mensurations de la
liseuse, quand Carole sortit de ses étagères une chemise plastique
blanche, épaisse, tout bien, avec un appareil dedans, façon tablette, un
cordon pour brancher et un livret qui explique, tout bien aussi, mais
pas sexy du tout.
Bon, pas grave, que je me résigne, on va voir comment ça favorise la lecture et dans quelles positions.
Le
machin est plutôt sympa, déjà il fonctionne comme sur des roulettes. Un
bon point. C'est facile à bouiner. Même pour moi, qui n'ai pas la main
verte de l'électronique.
Y'a un menu d'accueil, avec
les derniers titres commencés (quand vous y revenez, le truc trouve tout
seul et sans effort l'endroit de la dernière page lue), et un menu de
bidules techniques, si vous voulez dérégler le machin.
Dans
l'appareil, 120 titres libres de droit, autant que de journées de
Sodome, donc plutôt des classiques anciens, mais bon, que j'me dis, dans
le lot, c'est bien rare si je ne trouve pas chaussure à mon doigt*.
Pour
tourner une page, y'a les flèches en bas, ou on tape du doigt sur
l'écran, mais comme j'ai des gros doigts malhabiles, ça passe des tas de
pages à le fois, c'est fait pour des filles pleines de finesse dans un
train sec, ces trucs là. Sinon, il existe un curseur en bas de page
qu'on fait apparaitre par la magie du hasard, quelquefois, et ça permet
de se déplacer d'un coup loin dans le récit.
Un avantage : la
prise en main. Quand on est en train de lire dans son lit et qu'il fait
froid, on ne sort qu'une main pour lire (enfin moi, vous, je sais pas
combien vous en sortez), tenir le livre, se gratter le nez ou faire
coucou aux gens qui passent, mais ça c'est rare. Là, c'est vraiment
handy comme tout.
Si vous êtes vieux pire que moi ou même pareil,
vous avez peut-être besoin de lunettes. Bougez pas, Carole a tout prévu.
L'écran est tactile, on peut agrandir la taille des caractères, en
glissant deux doigts qui s'écartent sur la façade, façon pattes de Bambi
qui se casse la gueule sur la glace. Et là, on peut craindre que le
nombre de pages (qui s'affiche au bas de l'écran) ne se multiplie de
façon pléthorique comme une vache ou un lapin, ben non, la numérotation
reste la même que celle qu'ils ont choisi au départ, donc, il faut lire
plusieurs écrans de suite pour tourner une page. Ah, c'est qu'elle
maligne, Carole !
J'ai
un regret pas éternel, mais bon. L'absence de cadre blanc, autour du
texte. Le texte touche le cadre métallique, et je n'ai pas réussi à en
créer. Pour moi, c'est un manque de confort, mais chacun voit si midi
est à sa porte, ou s'il repleut.
Sinon, dernier bon
point, au cas où vous côtoyiez au lit quelqu'un de pénible qui se met à
broyer du noir quand vous allumez une lumière pour lire, là, y'a un
système de rétroéclairage, très bien pour ligoter** discrètement, mais
bon, faut pas bouger trop non plus.
Pour dire une
conclusion, je pense que je préfère le papier, car je suis dans ce
domaine une forme de vieux conservateur tout confucéen***. J'aime bien
disposer du truc dans ma bibliothèque, quand à l'occasion (qui occure
comme une bête opiniâtre) je souhaite retrouver des passages, des
citations et savoir de quoi qu'on cause.
Mais pour des types qui partiraient dans des voyages lointains avec un petit sac pas lourd, c'est la solution. Merci Carole.
*En tout, on peut en charger environ 250... **lire en argot *** Et dans confucéen, y'a "fût".