dimanche 7 avril 2019

Dernier amour, de Benoît Jacquot

Si on avait écouté les commentaires du Masque avant d'y aller, on n'y serait pas été ! Seul Pierre Murat de Télérama dit que c'est le meilleur film de Jacquot, et veut sauver cette interprétation de Casanova par Vincent Lindon. Certes on peut se demander avec Danièle Heyman, pourquoi Lindon-Casanova porte "une méduse morte" sur la tête, et c'est vrai que ce postiche est stupéfiant et se rapproche plus visuellement à mon avis du bobtail ébouriffé. Mais bref, nous, on a passé un bon moment.
Cela se situe dans la vie de Casanova au moment où poursuivi par les polices vénitiennes, il se réfugie en Angleterre et ce séjour forcé n'est vraiment pas le passage le plus heureux de son parcours rocambolesque. Il se trouve que pour une fois, il tombe vraiment sous le charme d'une femme qui vit de ses atouts physiques, et qu'il va s'en rendre malade au point d'être à deux doigts de se jeter dans la Tamise, épisode qu'il a consigné dans "l'histoire de ma vie", dont j'ai lu environ 700 pages soit un bon quart de l'oeuvre, j'attends d'être alité -ou emprisonné- durablement pour finir ça et reprendre mon souffle à la fin de cette phrase.
On a trouvé que Stacy Martin était chouette dans le rôle de la courtisane, elle n'en fait pas trop et elle ne porte pas de méduse mal en point à sa tête.
Bon, ça ne restera pas dans les annales, sauf à ne prévoir qu'un "n" à ce mot, pour évoquer un passage libidineux dans un parc où le client propose le double de la somme prévue pour pouvoir s'y faufiler, mais il ne s'agit pas de notre héros.
Bref, le Casa fait chou blanc et couilles croisées, comme disait Coluche, et rien ne lui sert de s'énerver quand il surprend la belle en amazone de literie, la coquette ne lui cédera pas.
















Le texte intégral :





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