que mon papa ne m'a jamais suggéré aucune lecture dans mon enfance, et pour cause il lisait très peu. Il n'avait pas le temps. Avec l'âge, il y avait pris goût. C'est dans le temps libre de la retraite qu'il s'y est mis.
Nous partagions un même intérêt pour les livres d'histoire. Nous avons commencé à échanger des suggestions de lecture doucement, avec des choses comme Fortune de France de Robert Merle, ou les romans évoquant le Moyen-Age de Jeanne Bourin.
Plus tard, je lui ai suggéré des témoignages essentiels comme "Les mémoires du Sergent Bourgogne", ou de vrais livres d'historiens comme "Montaillou, village occitan", de Leroy-Ladurie. Avec le temps, il devenait un lecteur ambitieux. Quand la mort est venue le chercher, il s'était plongé avec grand intérêt semble t-il dans "L'idiot", de Dostoievski.
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