Textes rassemblés et traduits par Kim Hyeong-Jun et Rodolphe Meidinger
Ils commencent presque tous en renvoyant le lecteur à une époque "où les tigres fumaient la pipe". De fait, ces récits coquins se situent dans un type de société traditionnelle coréenne où domine la morale confucéenne, ultra-rigoureuse où officiellement tout libertinage était fortement réprouvé.
Mais pas totalement absent, puisque ces récits sont des textes historiques, datés d'après les auteurs de l'époque du Joseon (1392 - 1910). La fourchette est large, mais on nous précise qu'ils dateraient vraisemblablement du XVIII ème siècle.
On y retrouve des métiers disparus, du marchand de sel à la Gisaeng, forme coréenne de la Geisha japonaise, des lettrés et même des esclaves. L'homme est souvent l'auteur des actions principales pour parvenir à conquérir les filles qu'il convoite. Mais les femmes ne sont pas en reste dans l'expression d'un désir le plus souvent assumé. La rouerie pour parvenir à ses fins est bien partagée.
La porte des secrets désigne le sexe féminin, le sexe masculin prenant des appellations variées, jusqu'à l'aiguille de l'acupuncteur, puisqu'un fourbe réussit à convaincre la fille qu'il aime qu'elle est malade et qu'il saurait la piquer avec son outil personnel pour la guérir... (le marchand de sel acupunteur)
Ici, la présentation du livre avec le premier conte :
http://www.atelierdescahiers.com/uploads/1/4/1/3/1413354/la_porte_des_secrets_extraits.pdf
Les illustrations sont de Marcela Dvorakova :
Illustration pour "l'ascension de la petite servante"
"La veuve enlevée"
"Le poulain et le brin d'orge"
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