jeudi 10 août 2017

Je me souviens (47)

d'un séjour en Angleterre alors que j'étais collégien. J'étais invité par une fille qui était ma correspondante comme on pouvait en avoir à cet âge-là (et à cette époque-là, est-ce que cela se fait encore ?)
J'avais expliqué que j'apprenais à jouer de la flûte à bec. Le père de la copine avait réagi plutôt négativement, disant je ne sais plus trop quoi, que c'était un instrument scolaire plutôt limité, ou quelque chose comme ça. Or j'avais avec moi une cassette (pas celle d'Harpagon, celle qui causait, quand on avait un lecteur approprié, avec deux petites roues autour desquelles s'enroulait une bande magnétique marron clair...) des danses du Terpsichore, de Praetorius. Je lui fis donc entendre (c'était dans sa voiture) et il admit que cela pouvait être bien plaisant.
Ces musiques m'accompagnent depuis fort longtemps. Aussi fus-je assez ravi lorsque Simon Hanks, notre bon maître de musique baroque, mit, cette année, quelques oeuvres de Praetorius au programme de nos sessions d'ensemble à la Visitation.



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