dimanche 12 mars 2017

Silence, de Martin Scorcese

Trop long, trop lent, interminable (2 h41), ce n'est pas la première fois, ces derniers temps que je me fais scotcher devant des récits sans fin, qui se tiendraient parfaitement dans la moitié de leur durée. Je serai prudent à l'avenir donc.
Mais ce n'est pas tout, car l'essentiel de la narration suit le cas de conscience d'un prêtre portugais, lequel se fait débarquer au Japon pour retrouver un missionnaire disparu dans l'île quelques années auparavant, y assiste impuissant à des persécutions de chrétiens, est fait prisonnier, et doit subir le spectacle du supplices de ses coreligionnaires, utilisés pour le faire abjurer sa foi. Et c'est donc un défilé de tortures diverses qu'on inflige au spectateur (le "vrai martyr" de ce film, dixit le Masque et la plume) avec pas mal de complaisance dans ces scènes de cruauté raffinée.
Au bout d'un moment, les autorités nippones organisent la rencontre entre le prêtre mis à cette forme de supplice avec le fameux maître disparu, lequel avait abjuré, s'était intégré, marié, et devait peser sur la conscience du prisonnier pour qu'il abdique lui aussi de sa foi. Ce que ce dernier fait dans des tourments supplémentaires infinis, jusqu'au dernier plan du film, sensé sublimer ce brave type.
Certes, les reconstitutions historiques sont soignées, et Dieu qui n'existe pas sait que j'y suis sensible, mais pour moi, ce n'est qu'une entreprise de prosélytisme chrétien jusque dans la dédicace de fin de film "Aux chrétiens du Japon et à leurs prêtres"...
Bon, je ne vous conseille nullement cette perte de temps.

Et vive l'Occident Chrétien, bande de p'tits salopards !











Chrétiens crucifiés à marée basse...







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