Vous me direz, car je vous connais, "ce bouquin a pas besoin de publicité, il va être en tête des ventes pendant deux mois..."
Oui, certes, mais quand on aime, on a envie d'en parler, et ce n'est pas parce qu'un titre a un succès commercial qu'on doit s'interdire d'en dire du bien....
Donc la suite du tome initial est tout aussi fascinante. On approche les méthodes d'éducation des écoles rurales de Syrie des années 1970. Avaient-elles beaucoup changé avant la guerre récente ?
On aperçoit également les "élites" bourgeoises de la société syrienne de l'époque. Des généraux au cynisme intégral. Je me demandais en lisant ça ce que devaient être devenus ces braves gens et leurs familles... Probablement évacués à l'abri en Europe avant le déluge du feu, laissant les petites gens aux prises avec le réel...
La réussite du récit tient sans doute en partie à la fausse naïveté du gamin narrateur. L'auteur se souvient de ses émotions de mioche, et les restitue en sachant aujourd'hui ce qu'il y avait de tordu dans l'histoire... Cela donne de la force au roman. Comme en plus il a une mémoire précise de petits faits a priori anodins mais signifiants au final...
Un article sur le site de France-Inter.
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