samedi 13 juin 2015

Et pendant que le monde tournait en se réchauffant,

je lus deux petits livres réjouissants, mais pas plus, faute d'insomnie carabinée, il m'arrive même de dormir.

D'abord la petite musique splendide de Sagan :

"Aimez-vous Brahms ?", histoire d'une femme mûre et sensée qui s'éprend d'un homme plus jeune qu'elle, totalement amoureux, mais qui se reprend bientôt (elle, pas lui), et voilà le jeunot tout esseulé comme une vache au pieu.

























Puis comme je l'avais préannoncé dans ces mêmes lignes, "Le koala tueur", de Kenneth Cook, qui est mort en 1987, d'une crise cardiaque dans le bush australien, et c'est là justement qu'il situe ses petits récits, à 57 ans, c'est bien jeune pour succomber mais que voulez-vous, ma bonne dame, faut bien passer excessivement, et même trépasser quand l'heure sonne comme une vache qui entend minuit sonner à la porte de l'abattoir.
Bref.
Le type qui a écrit la 4ème de couverture a prétendu qu'on avait là "des histoires courtes plus hilarantes les unes que les autres." Je ne peux pas valider un truc pareil. Parce que j'aime bien rigoler. Certes, c'est toujours curieux de voir des "aussies" aux prises avec leur démence locale, conjuguée aux caractères sauvages, primitifs, animaux, du bush tout sec, mais je prétends que ces historiettes ne peuvent être jouissives que pour les fillettes, les allumettes, les maisonnettes, les rillettes ou les Henriettes d'autrefois. Parfois, j'ai sourié, mais souvent même pas.


























Bon, pour ceux qui veulent découvrir l'Australie profonde, y'a aussie ça , et c'est vachement plus excitant :

























Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

postiches