Poisson d'amour, de Didier van Cauwelaert. (1984, c'était son second roman, au début d'une bibli conséquente aujourd'hui). J'aime bien parce que ce n'est jamais simpliste, y'a de la recherche en écriture, au point de se paumer à certains moments, et les situations sont délicieusement non conventionnelles. On sent l'anar qui sommeille là, pas loin sous la plume. C'est l'histoire d'un type qui tombe amoureux d'une nana peu commune, laquelle a une obsession : retrouver des traces de son père, soi-disant mort bouffé par les piranhas en Amazonie.
J’aime le jeu, l’amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout, Il n’est rien qui ne me soit souverain bien, Jusqu’au sombre plaisir d’un cœur mélancolique. Jean de La Fontaine
lundi 30 mars 2015
vendredi 27 mars 2015
lundi 23 mars 2015
Comparaison n'est pas raison,
dit-on.
Quand dira t-on ?
Vélorution n'est pas rution
Son agonie n'est pas ta gonie
Potimarron n'est pas si marron
Relaxation n'est pas qu'à Sion
Maigrelet n'est pas laid
Analphabète n'est pas te
Interstice n'est pas stice
Nitrogène n'est ni gêne, ni trop peu gêne
Parcimonie née par simonie
Epépiner n'est pas piner
Acrostiche n'est pas stiche
Postillon n'est pas stillon
Folichon n'est pas lichon
Glastnost n'est pas stnost
Asticoter n'est pas coter
Caraméliser n'est pas raméliser
Follicule n'est pas licule
Gastronomie n'est pas stronomie
Paraphraser n'est pas raphraser
Glissade n'est pas lissade
Et patatras n'est pas ta trace
Si ce qui s'affaisse n'est ta fesse
Décorum n'est pas qu'à Rome
Embrasser n'est pas qu'ser
Sillonner n'est pas sionner
Donc
Floraison n'est pas qu'oraison
Ni qu'aux tisons !
Quand dira t-on ?
Vélorution n'est pas rution
Son agonie n'est pas ta gonie
Potimarron n'est pas si marron
Relaxation n'est pas qu'à Sion
Maigrelet n'est pas laid
Analphabète n'est pas te
Interstice n'est pas stice
Nitrogène n'est ni gêne, ni trop peu gêne
Parcimonie née par simonie
Epépiner n'est pas piner
Acrostiche n'est pas stiche
Postillon n'est pas stillon
Folichon n'est pas lichon
Glastnost n'est pas stnost
Asticoter n'est pas coter
Caraméliser n'est pas raméliser
Follicule n'est pas licule
Gastronomie n'est pas stronomie
Paraphraser n'est pas raphraser
Glissade n'est pas lissade
Et patatras n'est pas ta trace
Si ce qui s'affaisse n'est ta fesse
Décorum n'est pas qu'à Rome
Embrasser n'est pas qu'ser
Sillonner n'est pas sionner
Donc
Floraison n'est pas qu'oraison
Ni qu'aux tisons !
samedi 21 mars 2015
Yael Naim
Si, comme moi, vous aviez manqué l'univers musical de cette franco-israélienne, n'hésitez pas à prendre quelques minutes de votre temps précieux, -le temps est précieux- pour goûter ça.
Sur Grooveshark, [qui a changé d'apparence, et ressemble de plus en plus à dis z'eur, je me demande si les dents n'ont pas poussé au requin du groove...] l'album "Yael Naim et David Donatien".
Les deux coupables, qui viennent d'annoncer qu'ils avaient commis le péché de chair (sur wiki, la mention est forcément toute fraiche) :
"Le 18 mars 2015 , elle annonce être maman d'une petite Mia avec son compagnon : David Donatien."
Sur Grooveshark, [qui a changé d'apparence, et ressemble de plus en plus à dis z'eur, je me demande si les dents n'ont pas poussé au requin du groove...] l'album "Yael Naim et David Donatien".
Les deux coupables, qui viennent d'annoncer qu'ils avaient commis le péché de chair (sur wiki, la mention est forcément toute fraiche) :
"Le 18 mars 2015 , elle annonce être maman d'une petite Mia avec son compagnon : David Donatien."
vendredi 20 mars 2015
mardi 17 mars 2015
Jean-Claude Carrière a écrit "le vin bourru"
en 2000, pour relater les souvenirs de son enfance, et faire part de ses réflexions quant à l'évolution du monde. J'aime beaucoup. C'est le genre de bouquin totalement ignoré ou peu prisé du grand public (je l'ai acquis pour 90 cts, le port m'a coûté plus cher...) qui se révèle vraiment instructif. J.-C. Carrière est une forme d'archétype de la culture humaniste française. Comme il touche à tout, il commente les faits historiques, géographiques, économiques de façon pertinente, passionnante même selon mon avis que j'ai.
Il est né à Colombières-sur-Orb, dans l'Hérault, de parents viticulteurs. Pendant la période des vendanges. Le secrétaire de mairie, lui-même viticulteur, a fait son boulot sans traîner, pressé de retourner à sa récolte. Il a vieilli le Jean-Claude de deux jours, ce qui se lit encore aujourd'hui, quand on tape son nom sur G...gl..
En sautant 4 lignes de lecture, on passe du 19 au 17 septembre pour sa date de naissance. Etonnant, non ?
Mais ceci n'est qu'un détail rigolo. L'essentiel est là-dedans...
Il est né à Colombières-sur-Orb, dans l'Hérault, de parents viticulteurs. Pendant la période des vendanges. Le secrétaire de mairie, lui-même viticulteur, a fait son boulot sans traîner, pressé de retourner à sa récolte. Il a vieilli le Jean-Claude de deux jours, ce qui se lit encore aujourd'hui, quand on tape son nom sur G...gl..
En sautant 4 lignes de lecture, on passe du 19 au 17 septembre pour sa date de naissance. Etonnant, non ?
Mais ceci n'est qu'un détail rigolo. L'essentiel est là-dedans...
jeudi 12 mars 2015
Et celle-là, tu la connais ? de CARALI
De l'humour en BD, à base d'histoires drôles (du type qu'on narre en réunion), assez impertinentes et très délurées...
mercredi 11 mars 2015
Sur la voie verte de Périgueux : une extension
Imaginée par la communauté de communes du grand Périgueux, la voie verte qui sinue sur les bords de l'Isle est une création remarquable. La population l'a adoptée, et l'utilise intensément, pour les loisirs, la balade dominicale, ou pour un usage pratique et quotidien. Les modes de déplacements doux y sont hyper représentés, vélos et rollers en majorité. Le partage de cet espace public entre tous ses usagers se fait généralement en bonne intelligence et sans conflit. Seule la présence de cyclistes sportifs qui roulent à grande vitesse peut parfois provoquer des réactions vives, particulièrement lorsque des jeunes enfants accompagnent les adultes. Cette réussite, évidente, sert quelquefois d'alibi à certains élus pour ne rien faire d'autre sur l'agglo pour le vélo. Combien de fois avons-nous entendu dans un débat sur l'intérêt de la bicyclette : "Mais enfin, vous avez la voie verte !"
Cette voie répond au besoin de sorties en plein air, de pratiques sportives ou récréatives, certes, mais le collectif Vélorution revendique des aménagements qui permettraient de joindre son domicile à tout lieu de commerce ou de travail et ceci en toute sécurité. En vélo, à rollers, en trottinette.
Récemment, son extension a été annoncée, dans les deux directions, à l'est vers Bassillac et vers l'ouest à Marsac. En fait, à Marsac, il y a deux chantiers, des deux côtés de la rivière. Rive droite, on ne peut pas tester, c'est encore en travaux. Il y a de gros aménagements, des passages sous les ponts routiers...
et le plan des travaux annonce une passerelle, un tunnel sous les voies ferrées... Autant de nouveautés qu'on est curieux de découvrir.
En attendant, ce qui est réalisé, c'est le tracé orangé pointillé le plus à droite sur le plan.
Il part de cet endroit, au sortir de la passerelle de Marsac (qui marquait la fin de la voie verte jusqu'à maintenant), pour passer sous le pont routier, vers la gauche.
Ensuite, ça file sur le chemin de halage...
Mais le tracé n'est pas très long. Il s'écarte rapidement du bord de l'eau pour abandonner le cycliste au milieu d'une zone artisanale.
Bon. Ce n'est pas par là que passera le tracé final devant nous emmener vers la plage. Car en effet, le tracé rive droite sera à terme relié aux voies vertes de Gironde, dont la baignade dans les rouleaux furieux peut constituer un objectif ultime...
On ira y trainer dès que. Et vers l'est, on a déjà testé, c'est très formidable. Il faut qu'on y retourne avec un appareil photo...
Cette voie répond au besoin de sorties en plein air, de pratiques sportives ou récréatives, certes, mais le collectif Vélorution revendique des aménagements qui permettraient de joindre son domicile à tout lieu de commerce ou de travail et ceci en toute sécurité. En vélo, à rollers, en trottinette.
Récemment, son extension a été annoncée, dans les deux directions, à l'est vers Bassillac et vers l'ouest à Marsac. En fait, à Marsac, il y a deux chantiers, des deux côtés de la rivière. Rive droite, on ne peut pas tester, c'est encore en travaux. Il y a de gros aménagements, des passages sous les ponts routiers...
et le plan des travaux annonce une passerelle, un tunnel sous les voies ferrées... Autant de nouveautés qu'on est curieux de découvrir.
En attendant, ce qui est réalisé, c'est le tracé orangé pointillé le plus à droite sur le plan.
Il part de cet endroit, au sortir de la passerelle de Marsac (qui marquait la fin de la voie verte jusqu'à maintenant), pour passer sous le pont routier, vers la gauche.
Ensuite, ça file sur le chemin de halage...
Mais le tracé n'est pas très long. Il s'écarte rapidement du bord de l'eau pour abandonner le cycliste au milieu d'une zone artisanale.
Bon. Ce n'est pas par là que passera le tracé final devant nous emmener vers la plage. Car en effet, le tracé rive droite sera à terme relié aux voies vertes de Gironde, dont la baignade dans les rouleaux furieux peut constituer un objectif ultime...
On ira y trainer dès que. Et vers l'est, on a déjà testé, c'est très formidable. Il faut qu'on y retourne avec un appareil photo...
dimanche 8 mars 2015
Un après-midi à Saint-Emilion
Très ravissante bourgade, pleine d'histoire, avec le Emilion, qui était soit disant majordome dans un grand domaine de Bretagne (du côté de Vannes) et qui aurait dérobé du pain pour les pauvres des alentours , à la suite de quoi, il serait allé se faire voir ailleurs, -Miss Wiki nous dit que ...
...économe au prieuré de Saujon, en Saintonge, comblé de louanges et de respect en raison de sa grande vertu, Émilian finit par se retirer, loin de tous, dans la forêt des Combes qui recouvrait jadis l’actuel site de Saint-Émilion.
Par ses miracles et sa générosité, sa renommée rayonna par-delà la vallée et de nombreux disciples le rejoignirent. Durant dix-sept ans, Émilian évangélisa la population, créant ainsi un site monastique auquel fut donné son nom après sa mort. Une communauté de moines bénédictins géra l’accès à ce lieu de pèlerinage jusqu’en 1110, date à laquelle une réforme engagée par l’évêque de Bordeaux permit l’installation d’un chapitre de chanoines augustins.
Donc, comme il a fait vachement bien son ermite de l'ascèse, le CA de l'église catholique a décidé de le sanctifier, et un hagiographe a dû réécrire, des siècles après sa mort, ce qu'on croyait savoir de lui. Comme dans la majorité des vies officielles de saints, 95 % du contenu et a été strictement inventé pour les besoins de la bonne cause, qui faisait affluer les foules là où se trouvaient les reliques du sieur (elles aussi fausses, bien sûr) et mettaient les propriétaires des châsses en argent massif qui les contenaient, à l'abri du besoin.
Le problème, c'est que la dame qui guide la visite des lieux supposés de résidence de ce brave homme, n'utilise pas le conditionnel. On est prié d'avaler. On voit une cave, en bas de 36 marches (on retiendra le nombre),
une fontaine avec des rambardes de pierre, un siège creusé dans la roche (il méditait là), du coup, il est magique, la donzelle qui s'y repose enfantera dans l'année. Véridique. Et ça marche, ils ont reçu des lettres.
Crédit photo : cliquer sur l'image.
Mais revenons au bled. Très magnifique de vieilles pierreries. On est montés là-haut, à la tour du Roy, qui fut en réalité une sorte de donjon de la première forteresse, dont on ne sait pas avec certitude qui l'a construit, qui fut aussi le lieu de réunion des jurats, on dirait en Anjou des échevins, chargés de l'administration du terroir contigu à la ville, sorte de communauté de communes avant l'heure. Cette institution originale (ses "libertés" la garantissaient du système féodal) fut créée par Jean sans Terre en 1199. Le début du XIIIème fut la grande période de développement et de construction de la ville dans ses nouveaux remparts.
Les toits vus de la tour du Roy...
2000 habitants à l'année, 1 000 000 de visiteurs par an.
Portail roman de l'église collégiale. XIIème - XVème
Le cloître avec ses délicates colonnettes géminées.
On peut suivre le tracé des remparts sur une grande partie de l'enceinte. Le mur médiéval a été utilisé comme façade de nombreux logements, on y voit des fenêtres aujourd'hui.
La halle du marché.
Mais le clou du pompon, à St Emilion, c'est la partie souterraine avec son église monolithe et les galeries qui y mènent. On ne peut pas y faire de photos, tout est privé, et les proprios l'interdisent.
Les piliers de l'église sont ceintrés de gros montants de métal, pour éviter qu'ils ne s'effondrent (au-dessus est construit le clocher, très haut et très lourd). C'est très vilain, mais provisoire nous dit-on. La cavité a été creusée (de bas en haut) au XIIème siècle, à l'époque de Pierre de Castillon, qui est aussi le maître d'oeuvre de l'autre église monolithe du secteur, celle d'Aubeterre sur Dronne. Il en aurait eu l'idée, au retour de la première croisade (1096 - 1099) après être passé en Cappadoce en particulier.
Un bas-côté de l'église communique avec une galerie qui donne sur une autre encore, et sur une sorte de pièce ronde, surmontée d'une coupole percée qui était un puits de lumière à l'origine... Au plafond, autour du puits, trois bustes de personnes qui se donnent la main en cercle...
Le long des galeries, se trouvent des enfeus, des niches-sarcophages où reposaient
les nobles, les religieux et... les bébés, nous dit-on lors de la visite (?) ... Cette partie est une nécropole.
Tout ceci permet de passer un chouette moment.
On sent une aisance certaine chez la plupart des touristes qui fréquentent l'endroit (ceux qui viennent compléter leur cave ont forcément les moyens...), la concentration en voitures de luxe est notoire. Du reste, ces dernières sont présentes partout dans le bled, c'est bien chiant, difficile de faire des photos sans. On n'a rien vu de particulier pour favoriser l'usage du vélo...
samedi 7 mars 2015
Pas d'accord avec Michel Onfray !
Si "cesser de faire de la laïcité une religion" signifie que l'état doit refinancer les cultes, mieux vaut s'en tenir strictement à la loi de 1905. Rien n'empêche par ailleurs d'imposer des règles (en particulier pour le recrutement et la formation des religieux ayant "charge d'âmes", comme on disait autrefois) aux structures religieuses qui sévissent dans notre pays. Surveiller, mais pas financer...
vendredi 6 mars 2015
Brikabrak, un festival à et autour du Bugue en Dordogne,
organise une soirée de soutien, le samedi 21 mars, à Fleurac.
A soutenir comme des vaches.
http://festival-brikabrak.fr/
Flip et Guylène, qui s'en occupent, habitent à St Avit de Vialard.
Dans leur jardin, il y a une yourte, pour loger les copains...
comme chez Pierre et Martine, qui logent à un jet de caillou de cette salle des fêtes de Fleurac où a lieu cette soirée...
A soutenir comme des vaches.
http://festival-brikabrak.fr/
Flip et Guylène, qui s'en occupent, habitent à St Avit de Vialard.
Dans leur jardin, il y a une yourte, pour loger les copains...
comme chez Pierre et Martine, qui logent à un jet de caillou de cette salle des fêtes de Fleurac où a lieu cette soirée...
mercredi 4 mars 2015
Cela ressemble beaucoup au coup de crayon de
Philippe Corentin, qui écrit et dessine pour les enfants, mais ce n'est pas signé, et là où je l'ai trouvé, il n'y avait pas d'auteur...
Au-delà du trait d'humour, on y lit un brin de morale : le chat aurait pu s'en prendre au gamin. Il va chercher la cause première de sa misère.
De la même façon, le client malin d'un supermarché (pourquoi pas ?) victime des pratiques abusives de la chaîne commerciale (on peut imaginer plein de raisons à cela), évitera d'accabler la caissière, qui n'y est pour rien. Elle a subi la pression de son petit chef du personnel, qu'on peut aller chercher, mais lui-même n'agit que sous la pression (librement consentie) de son directeur de magasin, qu'il vaut donc mieux aller déranger. Mais le vrai responsable n'est-il pas au siège national de la société, qu''il faudrait aller prendre d'assaut ? Mais là, on vous dirait : "S'il n'y avait pas la voracité des actionnaires..."
L'actionnaire a un vice particulier : il veut son blé, et préfère ignorer comment ce pactole a été volé. C'est donc dans son dos que ce chat malin ira planter son surin...
Au-delà du trait d'humour, on y lit un brin de morale : le chat aurait pu s'en prendre au gamin. Il va chercher la cause première de sa misère.
De la même façon, le client malin d'un supermarché (pourquoi pas ?) victime des pratiques abusives de la chaîne commerciale (on peut imaginer plein de raisons à cela), évitera d'accabler la caissière, qui n'y est pour rien. Elle a subi la pression de son petit chef du personnel, qu'on peut aller chercher, mais lui-même n'agit que sous la pression (librement consentie) de son directeur de magasin, qu'il vaut donc mieux aller déranger. Mais le vrai responsable n'est-il pas au siège national de la société, qu''il faudrait aller prendre d'assaut ? Mais là, on vous dirait : "S'il n'y avait pas la voracité des actionnaires..."
L'actionnaire a un vice particulier : il veut son blé, et préfère ignorer comment ce pactole a été volé. C'est donc dans son dos que ce chat malin ira planter son surin...
Je me souviens (36)
d'une balade sur le site de Malpasset, au-dessus de Fréjus, pendant des vacances familiales, il y a de cela des tas de temps. Souvenir au goût bizarre, ce fut surement la seule et unique fois que je fis dans ma vie du "tourisme catastrophique". Car le barrage de Malpasset s'est brisé le 2 décembre 1959, à 21h13, laissant déferler 50 millions de m3 d'eau dans la vallée. L'événement avait fait 400 morts et 7000 sinistrés. Mes parents nous avaient proposé, à mes frères et moi, une promenade sur le site. Il faut dire que l'émotion causée par ce drame avait été immense à l'époque. Or, j'y fus une quinzaine d'années après...
Je me souviens avoir vu ça :
Or, voilà t'y pas que je trouve à lire d'une BD documentaire qui évoque icelui. Ce sont des témoignages de rescapés, collectés aujourd'hui. Le dessin, noir et blanc, est précis et sobre. C'est poignant du sentiment. Type de travail très proche de notre Davodeau régional (je fais comme si j'étais encore de l'Aloire des pays).
Ce soir-là, les gens de la vallée se sont étonnés d'une coupure d'électricité, suivie d'un bruit sourd inhabituel. La vague a mis 20 minutes pour atteindre la ville. Curieusement, les gens se sont doutés assez vite de ce que c'était. Ils vivaient dans la peur de ce barrage, réputé fragile, et il avait beaucoup plu les jours précédents...
Je me souviens avoir vu ça :
Or, voilà t'y pas que je trouve à lire d'une BD documentaire qui évoque icelui. Ce sont des témoignages de rescapés, collectés aujourd'hui. Le dessin, noir et blanc, est précis et sobre. C'est poignant du sentiment. Type de travail très proche de notre Davodeau régional (je fais comme si j'étais encore de l'Aloire des pays).
Ce soir-là, les gens de la vallée se sont étonnés d'une coupure d'électricité, suivie d'un bruit sourd inhabituel. La vague a mis 20 minutes pour atteindre la ville. Curieusement, les gens se sont doutés assez vite de ce que c'était. Ils vivaient dans la peur de ce barrage, réputé fragile, et il avait beaucoup plu les jours précédents...
lundi 2 mars 2015
Traces, de Philippe Delerm
Les photographies sont de son épouse Martine. Il en fait des commentaires, sensibles, quelquefois plats, quelquefois bien pesés, comme cette idée, inspirée par une photo de graffiti sur un mur :
"C'est drôle, nous qui sommes si rétifs aux sentences des hommes politiques, des religieuses, des moralistes de tout poil; nous qui nous insurgeons contre les commentaires des journalistes, les jugements des critiques ou ceux des professeurs, pourquoi sommes-nous d'emblée en adhésion avec les phrases laissées sur les murs, en graffitis ou au pochoir ?" (Texte : "Morales murales")
Merci Emma.
Vous avez un petit moment ?
Ne manquez pas ce démontage du discours dominant, avec un brin d'histoire pour savoir d'où ça vient.
Nom de Dieu, y'a plus d'cochonnaille !
Nom de Dieu, y'a plus d'cochonnaille !
dimanche 1 mars 2015
Soutenir le CRAC et son action culturelle,
mercredi 4 mars, à La Fabrique, St Astier.
20H : lancement de la soirée avec une dizaine d'artistes que vous avez croisés sur le Festival de la Vallée, ou sur des scènes de Dordogne et d'ailleurs . Liste non exhaustive...
ISABELLE GAZONNOIS et EVE NUZZO comédiennes,
JEROME MARTIN savant fou ou chanteur musicien ,
LAURENT LABADIE comédien,
WALLY humoriste et pas que...,
LES COUSINS D'ALDO musiciens en trio accordéon, contrebasse, voix et guitare,
JEAN BONNEFON ET PATRICK SALINIE tout droit sortis de Peiraguda pour nous faire partager leur plaisir de chanter Brassens et … les autres,
KEVIN (auteur compositeur interprète),
MONIQUE BURG (Conteuse)
WILLIAM QUONIOU ET ERIKA LAXUN (cinéastes)...
et les mots de PHILIPPE TORRETON
Pour les plus jeunes, à partir de 18H :
Christophe PAVIA, Ludovic BARBUT, Liliane BODIN
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